NE PAS PARLER DU POLICIER QUI A BLESSÉ SON COLLÈGUE AVEC UNE GRENADE.

Cerveaux non disponibles

7 h 

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux, pas des médias. Un policier a loupé son lancer de grenade le 1er mai, venant se loger sur le collègue devant lui.
Premièrement, les médias ont parlé d’une bombe artisanale ou encore d’un tir de mortier, puis ils se sont enfermés dans un silence de mort et se sont mis à parler du policier ayant reçu un cocktail Molotov extrêmement bien visé, et dont un photographe a pu immortaliser le moment.
Le policier en feu, avec son sur-équipement a été brûlé au second degré (donc sans irréversibilité)
Le policier blessé par la grenade de son collègue, avec son sur-équipement, s’est brisé des vertèbres.
Imaginez, si le policier n’avait pas eu ses équipements. Il serait probablement mort aujourd’hui.
Depuis le début du mouvement, jamais un policier n’a été aussi violement blessé.
Jamais un quelconque projectile ou cocktail artisanal n’a pu pénétrer aussi intensément les cuirasses des flics que ne l’a fait cette grenade.
En d’autres termes, les armes et les équipements de protection ne sont pas les mêmes. D’un côté des armes de guerre et des uniformes faits pour résister à des feux, coups de couteau, projectiles de plusieurs kilos. De l’autre des manifestants s’anonymisant avec des bouts de tissus ou des masques chirurgicaux, se protégeant les yeux avec des lunettes de piscine et, pour les plus intrépides, utilisant casques et parapluies.
La grenade en question est la grenade la plus puissante de l’arsenal du maintien de l’ordre.
Cette « grenade ASSD », assourdissante, équipe les forces de l’ordre depuis 2022.
Elle est utilisée uniquement à la main et explose au bout de 1,5 seconde, laps de temps qui, théoriquement, ne permet pas de la ramasser.
Son explosion génère 160 décibels à 10m, sachant qu’au-dessus de 140 décibels, des lésions auditives graves peuvent se produire de manière irréversible et que autour de 160 dB, les tympans peuvent éclater.
Dans un document du ministère de l’intérieur il est dit qu’on peut noter l’« absence d’éclat ou projection d’éléments résiduels au moment de l’explosion ». Sauf que d’après les policiers qui ont testé la grenade, et des images, il est montré qu’elle projette son bouchon allumeur à très grande vitesse au moment de la détonation.
D’un côté des armes qui mutilent, disponibles par milliers, de l’autre des pavés et quelques cocktails molotov permettant de repousser en faisant des bleus ou de brûler.

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