Non-lieu après le meurtre de Babacar Gueye abattu par la police de cinq balles
Encore une fois, la justice nous écœure par sa complicité avec les violences d’État engendrées par la police, son bras armé.
Nous vous avons déjà parlé à plusieurs reprises de l’affaire Babacar Gueye, jeune homme abattu froidement par la police alors qu’il était en train de se scarifier pris d’une crise de démence.
Le 3 décembre 2017, dans son quartier situé à Maurepas, un quartier de Rennes, pris d’une crise d’angoisse, Babacar se lacère le ventre avec un couteau.
Son ami appelle les pompiers afin qu’ils lui viennent en aide, malheureusement c’est une équipe de huit policiers, dont quatre de la BAC, qui intervient la première et lui tire froidement dessus à cinq reprises.
La police justifie cet assassinat en tant que légitime défense, ayant menti en prétendant que Babacar leur « fonçait dessus » et se montrait menaçant à leur encontre.
L’expertise balistique prouve le contraire, et les témoignages déjà contradictoires des policiers ne correspondent pas à ceux des témoins sur place.
Par exemple, les policiers sont allés jusqu’à porter plainte contre Babacar le lendemain matin en le sachant mort.
Quoi qu’il en soit, une fois de plus la justice a affirmé sa position en se rangeant du côté de la police. Il s’agit là d’un énième exemple de racisme systémique et d’impunité policière.
Quasi systématiquement ces affaires aboutissent sur des non-lieux en France et souvent par des condamnations par la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
En espérant que la cour d’appel conteste cette décision, l’équipe de CND tient à apporter son soutien et ses pensées à Awa, sa famille ainsi qu’à tous ses proches en espérant que justice et vérité soient faites.
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