Emmanuel Macron avait promis 100 jours d’apaisement, voici le film qui marque l’échec du président
Après la promulgation de la réforme des retraites, Emmanuel Macron a promis 100 jours d’apaisement. Alors que le compte à rebours s’approche de la fin, Le HuffPost retrace les événements.
POLITIQUE – Promesse tenue ? Emmanuel Macron avait déclaré lors de son allocution du 17 avril vouloir pour la France « 100 jours d’apaisement ». Il s’exprimait alors après la promulgation de la réforme des retraites qui avait mis des millions de personnes dans la rue.
« Le 14 juillet prochain doit nous permettre de faire un premier bilan, » avait assuré le chef de l’État. Depuis, l’Élysée a annoncé que le président ne s’exprimera pas lors de la fête nationale mais qu’il le fera dans les prochains jours.
Des concerts de casseroles aux émeutes urbaines
Emmanuel Macron occupe le terrain dès les jours qui suivent sa prise de parole. Mais ses déplacements, ainsi que ceux de ses ministres, sont perturbés par des concerts de casseroles. « Cette colère s’exprime, mais elle ne m’empêchera pas de continuer à me déplacer à travers le pays », déclare-t-il.
Au mois de mai, le petit-neveu des Macron est agressé, une infirmière est tuée à Reims et trois policiers meurent dans un accident de voiture. Emmanuel Macron y fait référence implicitement et déclare en conseil des ministres qu’il faut « contrer ce processus de décivilisation ». Un concept utilisé par l’extrême droite, qui ulcère ses opposants.
Il n’empêche que la stratégie d’omniprésence du président semble fonctionner. Sa cote de popularité connaît un rebond en juin, d’après le baromètre réalisé par YouGov pour Le HuffPost. Alors qu’Emmanuel Macron consacre trois jours à Marseille pour son plan Marseille en grand, tout bascule. La mort de Nahel, un adolescent tué lors d’un contrôle routier, provoque l’indignation. Cinq jours d’émeutes éclatent et la popularité du président rechute. Mais surtout, l’apaisement n’a jamais semblé aussi loin.
Promesse tenue ? Emmanuel Macron avait déclaré lors de son allocution du 17 avril vouloir pour la France « 100 jours d’apaisement ». Il s’exprimait alors après la promulgation de la réforme des retraites qui avait mis des millions de personnes dans la rue. « Le 14 juillet prochain doit nous permettre de faire un premier bilan, » avait assuré le chef de l’État. Depuis, l’Élysée a annoncé que le président ne s’exprimera pas lors de la fête nationale mais qu’il le fera dans les prochains jours. Ce petit délai ne sera sans doute pas suffisant pour inverser le bilan de ces trois mois. Car cette vidéo récap fait ressortir un pays encore plus divisé qu’il ne l’était au sortir des cinq mois de mobilisation sociale.
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