Que reste-t-il ? Des larmes pour pleurer la démocratie ?
Prétexter la date des prochaines élections municipales pour avancer de 2026 à 2025 lechoix des structures aux quelles confier la gestion de l’eau de NOTRe territoire de 2 ComComs en pied de Lure ? C’est créer un calendrier qui n’est absolument pas le nôtre !
Voir dans vos « réussites » sociales perso comme celles de l’intérêt public ?
C’est le pluscourant des travers en politique : l’égo hypertrophié. La classe sociale que vous défendez accumule, protège et transmets des patrimoines toujours gagnés sur le dos de plus faibles, de moins bien logés, de moins bien nourris, de moins bien soignés, d’ici au bout du monde.
Pour preuves rappelez-vous que certains ont beaucoup mieux traversé les confinements Covid que d’autres. Beaucoup moins subi les contrôles des Forces de l’Ordre aussi. Vous, les vôtres, vos chargés de missions, tous plus ou moins 1ers de cordées ou de la classe, ne connaissent de la misère que les lignes & colonnes colorées de tableaux Excel.
L’eau vaut mieux que de petits arrangements entre amis élus, aux revenus & patrimoines confortables, dégagés derrière les oreilles des contraintes locatives, alimentaires, énergétiques, environnementales que subissent sévèrement 25% de nos 20.000 concitoyens David & Jacques, prenez enfin, ensemble, le temps de la paix & de la raison. Prenons-le à bras le corps, tous ensemble au pied de Lure. « Vos » dernières municipales ont bien été
reportées, non ?
Reporter des Lois, surseoir à des décrets, les réécrire ? Allongement de la durée de vie des centrales nucléaires, lutte contre l’éthylisme différée, maintien de l’usage agricole des néonicotinoïdes ou du glyphosate, l’Etat nous montre souvent le chemin.
Prenons le temps de comprendre ce que nous avons fait de l’eau, ici, depuis des décennies.
Rivalités communales insensées, manque d’entretien quasi systématique des réseaux, nappes pillées, bousillées de pesticides aux demi-vies redoutables et dont les ARS n’ont pas, aujourd’hui, les moyens de détecter les redoutables remontées de métabolites.
Des décennies de gestion soigneuses de la ressource en eau sur Niozelles (Merci Paul) sous les fréquentes moqueries d’autres maires méritent d’être contées. Chaque village est riche d’histoires d’eau, précieuses mémoires pour nos enfants.
Sur Saint Michel l’Observatoire, comment ne pas évoquer Guillermain, l’ami sourcier ainsi que le regretté Christian Mollet.
Le choix qui semble s’imposer le sera sous la dictée du Maire de Forcalquier (pourtant hors-jeu, comme Lardiers) sur sa ½ ComCom hémiplégique Est. Et probablement, par effet miroir, sous la dictée de celui de Mane pour « sa » ½ ComCom hémiplégique Ouest.
Mais pourquoi cette urgence dictée par des échéances électorales trop partielles &partiales. Et qui semblent ainsi plus précieuses aux carrières de politiciens professionnels qu’aux 20.000 habitants dont la culture citoyenne est mise en jachère & prise en otage.
Les gestions de l’eau, de l’agriculture & de l’énergie sont indissociables pour assurer la simple survie d’un territoire cohérent. Elles sont trop sérieuses pour rester exclusivement dans les mains de politiciens. Elles méritent des études plus larges & pertinentes, réellement partagées par l’entier de la population du Pied Sud de la Montagne de Lure.
Le Barrage de la Laye fait frontière entre des 2 ComComs de Mane & Forcalquier. Elles sont depuis si longtemps stérilement rivales au flanc de la Montagne de Lure. La gestion de cet ouvrage semble assurée par 16 représentants provenant 2 à 2 des 8 communes riveraines (4 dans chacune des 2 ComCom. Sous tutelle préfectorale ?). Est-ce bien raisonnable ?
Ce barrage, hors sa vocation « agricole » alimente en eau potable les deux hémiplégiques ComCom de manière de plus en plus significative. Nous sommes aujourd’hui à la merci de perturbations de plus en plus puissantes. Me restent en mémoire les 2 week-ends terribles de l’automne 2019. J’eus à porter assistance à quelques amis de Mane, abandonnés de tous sauf des 104 m3 /seconde de la surverse se répandant dans la plaine par des … canaux faits des routes et de leurs accotements. (Avec le décès d’une conductrice sur Volx).
L’emplacement stratégique et la vocation tactique de ce barrage doit en faire le 1 er élément clef d’une gestion géographique pertinente de l’eau du flanc Sud de la Montagne de Lure.
C’est sur cette géographie autour de l’eau, qu’une énergie (voltaïque) & une alimentation de proximité doivent résulter de choix éclairés profondément démocratiques hors des carrières stupidement partisanes ou égocentriques ainsi que des voracités financières.
Quel plus beau projet que celui d’une ComCom cohérente émergeant d’élections placées sous le signe de l’eau, après une instruction de 2 années, partagée par une population de 20.000 habitants ? S’appuyant sur les histoires & l’expérience de nos anciens comme sur l’énergie des enfants & des projets menés par les enseignants & les familles pour mettre en valeur « nos vraies richesses* » : l’eau, l’énergie & une alimentation redevenant plus saine.
« Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ».
Changer d’avis, faire la paix, pour grandir en démocratie ?
Chiche, David & Jacques
Cordialement Jean-Mau
0 641 140 104
jean4mau@gmail.com
Les particuliers paient de leurs factures les usages et les mésusages de l’eau agricole et industrielle. Est-ce bien normal, hors toute méfiance que l’on peut légitimement nourrir à l’égard de multinationales aux comportements peu exemplaires, parfois avec la complicité d’élu.e.s de tout poil. Les régies autoroutières ont tourné en un racket organisé auquel l’Etat peine aujourd’hui à mettre un terme.
On peut trouver aisément le prix du m3 d’eau des particuliers (environ 3,5€/m3), celui de l’eau à usage agricole (environ 0,30€/m3), mais il est impossible de trouver le prix de l’eau à usage industrielle. Quelle opacité, quelles incertitudes sur les prix de demain pour les plus pauvres.
• « Les vraies richesses » ou Jean Giono parcourant les bons et les mauvais à-côtés du chemin.
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