L’extrême-droite israélienne, amie du révisionnisme

Dans cette séquence irréaliste, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’enfonce dans le révisionnisme en prétendant qu’Hitler n’avait pas l’intention d’exterminer des juifs mais qu’il l’a fait sur les conseils d’un musulman.

Une dérive islamophobe particulièrement grave qui insulte notre passé et la mémoire des familles de déportés.

Ce n’est pas une première, déjà en 2015 le leader de l’extrême-droite israélienne avait déclaré qu’en 1941 « Hitler, à ce moment-là, ne voulait pas exterminer les juifs mais les expulser. Alors Haj Amin al-Husseini est allé voir Hitler et a dit : ‘Si vous les expulsez, ils viendront tous ici’ », en Palestine, a dit M. Netanyahou. « ’Et qu’est-ce que je vais en faire?’, a demandé (Hitler). Il (le mufti) a dit : ‘Brûlez-les’ ». Le premier ministre a également multiplié les déclarations reprenant les théories complotistes à l’encontre de Georges Soros.

Si les liens entre une partie de l’extrême-droite et l’État israélien ont toujours existé (Amérique du Sud, Afrique du Sud, Irlande occupée…), une partie suprématiste blanche et islamophobe de plus en plus importante considère ce pays comme un modèle en terme de nationalisme.

Un aboutissement on ne peut plus logique pour une nation colonisatrice pratiquant l’apartheid.

Parmi les leaders fascistes de Trump aux USA à Modi en Inde en passant par Orban en Hongrie, Meloni en Italie, Duda en Pologne et tant d’autres, comme récemment le parti négationniste AUR en Roumanie, tous entretiennent d’excellentes relations avec les dirigeants israéliens.

Pour eux, cela fait déjà un moment que le fascisme n’est définitivement plus un tabou mais une option politique, quitte à promouvoir au niveau mondial, des partis politiques aux bases électorales très clairement antisémites.

Ce glissement assumé vers le révisionnisme constitue une nouvelle étape très grave.

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