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SILENCE ON TUE ****SILENCE ON TUE
Néanmoins, Monsieur David GUIRAUD, oublie, de mentionner dans ses propos , l’augmentation de 413 milliards d’euros destinés à l’armée française : un budget historique pour les sept années à venir.
Repris un commentaire :
Là, par contre il y en a du fric , au lieu d’améliorer le quotidien des gens !
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https://www.youtube.com/watch?
VENTES D’ARMES AUX TYRANNIES : MACRON A-T-IL DU SANG SUR LES MAINS ?
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En rappel un extrait du lien ci-dessus, paru dans Révolution Permanente, en date du 23/05/2022 ,ayant pour titre : L’OTAN, une machine de guerre au service de l’expansionnisme militaire impérialiste – un point de vue, notamment sur le méchanchonisme ***
Impérialisme progressiste ?
Fin 2019, le président français Emmanuel Macron a affirmé que la politique de Trump mettait l’OTAN « en état de mort cérébrale », suggérant qu’il était temps pour l’Europe de repenser son projet géopolitique et sa propre stratégie de défense. Dans le même temps, de nombreux analystes ont évoqué la « désorientation stratégique » de l’OTAN. Alors que les stratèges américains se concentrent sur les défis stratégiques posés par l’émergence de la Chine, l’avenir de l’alliance atlantique n’est pas clair.
Bien sûr, l’approche de Macron à l’époque n’avait rien d’une critique progressiste. Sa remise en cause de l’OTAN, dans une sorte de gaullisme ultra-dégradé avait pour but de veiller aux intérêts de l’impérialisme français et européen – voire de jouer son propre jeu dans les relations avec la Russie ou la Chine. L’impérialisme français n’a de fait rien à envier à l’impérialisme américain en matière d’histoire d’interventions colonialistes brutales, de crimes racistes et de pillage des peuples.
L’invasion russe de l’Ukraine a revitalisé l’OTAN, projetant l’hégémonie américaine sur l’Europe. Cependant, si cette guerre se prolonge dans le temps, comme semble le souhaiter la Maison Blanche, les fissures réapparaîtront. La guerre se déroulant sur le territoire européen, les conséquences économiques se font déjà sentir dans l’UE. L’Europe pourra-t-elle rendre effectif son plan de reconversion énergétique pour devenir autonome vis-à-vis du gaz russe avant l’hiver prochain ? Comment la guerre continuera-t-elle à avoir un impact sur l’inflation et la hausse des prix des denrées alimentaires dans les pays européens ? Combien de temps durera cet alignement apparemment unanime des bourgeoisies européennes sur les définitions stratégiques américaines vis-à-vis de la Russie ? Ce sont quelques-unes des questions qui se posent.
Au sein de la gauche réformiste, des critiques de l’OTAN ont également été entendues, telles que celles exprimées par Pablo Iglesias ou Jean-Luc Mélenchon, mais sans pour autant retirer leur soutien aux politiques impérialistes. Le programme de la coalition électorale (NUPES) que Mélenchon dirige pour les élections législatives en France avec le PS, les Verts et les communistes, ne comprend pas la proposition de quitter l’OTAN. Selon Mélenchon, proposer une telle mesure « empêcherait l’union d’avoir lieu ».
Lorsque Mélenchon a flirté avec cette idée, il l’a fait pour mettre en avant comme alternative un système de défense européen ou pour privilégier la défense des intérêts impérialistes de la France. Il en va de même pour Pablo Iglesias. Celui-ci remet en cause le rôle de l’OTAN dans son podcast, mais Podemos et le Parti communiste font partie du gouvernement qui préside le sommet de Madrid et qui défend le réarmement impérialiste des puissances.
Depuis 2014, parallèlement à l’annexion de la Crimée par la Russie et au début de la guerre civile en Ukraine, les pays de l’OTAN ont considérablement augmenté leurs dépenses militaires (de 24,9 % entre 2014 et 2021). Mais depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février, tous les États ont annoncé des augmentations drastiques de ces budgets. Dans ce contexte, il est essentiel de défendre les mobilisations contre la guerre, contre l’invasion russe, mais aussi contre le réarmement impérialiste des gouvernements de l’OTAN.
La journée de mobilisation contre la guerre, promue par des syndicalistes de base en Italie, est un bon exemple en ce sens. Là-bas, plusieurs syndicats ont appelé à la grève contre la guerre en Ukraine, mais aussi contre l’escalade de l’armement de leur propre gouvernement et contre l’augmentation du coût de la vie. Dans des dizaines de villes, des manifestations ont eu lieu avec le slogan « Arrêtez les armes, augmentez les salaires ! ». Le 26 juin, une mobilisation massive est prévue à Madrid contre le sommet de l’OTAN, où la bataille pour l’expression d’une politique anti-impérialiste et indépendante dans la mobilisation est fondamentale.
La guerre sur le territoire européen accélère les tendances vers davantage de confrontations politiques, commerciales et militaires entre les puissances. La définition léniniste selon laquelle nous vivons à une époque de guerres, de crises et de révolutions est remise à jour et annonce des scénarios convulsifs pour le XXIe siècle. Dans ce scénario, une politique indépendante, internationaliste et anti-impérialiste est urgente.
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Et les gagnants de la guerre en Ukraine sont… les fabricants d’armes. Les dividendes et les cours en Bourse de leurs entreprises flambent, et leur fortune avec eux. Les dépenses d’armement ont connu, en 2022, une poussée globale jamais atteinte, à plus de 2 113 milliards de dollars (2 000 milliards d’euros), selon le Sipri (Institut international de recherche sur la paix de Stockholm). À titre de comparaison, l’organisme relève qu’au plus fort de la guerre froide, dans les années 1980, ces dépenses, mesurées en dollars constants, avoisinaient les 1 500 milliards. Et une nouvelle accélération spectaculaire est en marche en 2023. Les États-Unis en alimentent la plus grande part. Responsables déjà de près de 40 % des dépenses mondiales d’armement, ils ont prévu de porter leur budget militaire à 858 milliards de dollars cette année. Soit une augmentation de 8 %. Leurs vassaux européens de l’Otan se sont alignés sur cette tendance, comblant d’aise le président Joe Biden. La Maison-Blanche a en effet clairement annoncé son intention de propulser l’Alliance atlantique comme auxiliaire de sa politique étrangère pour défaire la Russie d’abord et, beaucoup plus sérieusement ensuite, le rival « systémique » chinois.
Les plus grands profiteurs de guerre se trouvent dans le secteur de l’armement. Ils tirent parti à plein des stratégies jusqu’au-boutistes développées par Moscou comme par Washington et l’Otan. Les deux camps ne soutiennent-ils pas une fuite en avant dans la poursuite des combats jusqu’au basculement désiré du rapport de force, avec pour seule perspective la débâcle militaire de l’adversaire ? Deux de ces oligarques de l’économie de guerre font exploser tous les compteurs.
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