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Cette fois, c’est la brigade de recherches de la gendarmerie de Dubréka, située au km 5, qui a fait les frais de la colère des manifestants. En effet, les émeutiers s’en sont pris ce matin à cette unité de sécurité. Dans leur furie, ils ont cassé les vitres des bureaux et caillassé les véhicules garés devant la brigade.
Selon un officier que nous avons trouvé sur les lieux « c’est à 11h, que j’ai vu un groupe de manifestants venir s’attaquer à notre bureau, en jetant des pierres de gauche à droite. Vu la tension, nous avons déplacé notre pick-up vers le camp d’infanterie de Dubréka et pris les dispositions qui s’imposent en pareil cas ».
Un autre agent a confirmé l’information, avant de préciser que c’est grâce à l’intervention de la brigade mobile de gendarmerie du km36 que le pire a été évité. Cependant, il déplore l’arrivée tardive de l’équipe. Heureusement, qu’entre-temps, le commissariat central s’était déployé pour tenter de contenir l’émeute.
Quant à Mamadou Thierno Diallo, un opérateur d’orange money installé non loin de la brigade de recherches, il nous a avoué s’être sauvé pour se protéger, tellement la colère des manifestants était vive, lorsqu’ils sont montés à l’assaut des locaux.
Même son de cloche d’un cordonnier installé non loin de la brigade qui nous dit avoir abandonné son atelier, de longues heures durant. Il n’a repris ces activités qu’au retour du calme, dans l’après-midi.
Plusieurs manifestants ont été appréhendés, pour des fins d’enquête. La police signale trois blessés dans ses rangs.
Toutes nos tentatives pour joindre le commandant de la brigade de recherches pour plus de précision, sont restées vaines.
Jusqu’au moment où nous quittions les lieux, l’équipe d’intervention était toujours déployée sur place.
Cependant, les activités ont bel et bien repris. La circulation est devenue normale.
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