Digne-les-Bains Le ministre de la Justice, juge de paix en terres dignoises

Un mois après la lettre de fronde d’une soixantaine de maires contre la manière dont le parquet de Digne-les-Bains mène la politique pénale, le ministre de la Justice est venu écouter les élus comme l’autorité judiciaire vendredi 19 janvier.
Guillaume Faure
Le ministre de la Justice, après s’être entretenu avec les maires des Alpes-de-Haute-Provence inquiets d’une « insuffisance quotidienne de la réponse pénale » selon leur lettre, a assisté à l’audience solennelle du tribunal judiciaire de Digne-les-Bains. Photo Le DL /Jean-François Mutzig
Des rituels et des symboles. S’il y a un point commun entre une visite ministérielle et une audience solennelle de juridiction, c’est peut-être ceux-là. Ceux d’une visite ? Son déploiement de forces de l’ordre, ses opposants venus donner de la voix dont le Café des libertés de Forcalquier, son retard aléatoire. Ceux d’une audience ? Les chiffres de l’activité judiciaire durant l’année écoulée, ses magistrats et agents de justice en tenue, les orientations pénales pour les douze mois à venir.

Le tribunal judiciaire de Digne-les-Bains, vendredi 19 janvier, a réuni les deux avec la venue du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, dans un contexte de critiques de 60 maires bas-alpins sur la manière dont est menée la politique pénale dans le département.

 

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