Par Les Décodeurs
Les faits
Après quatre semaines de tractations, la suite des nominations au gouvernement a été annoncée jeudi 8 février.
Gabriel Attal a assumé jeudi 8 février d’avoir pris « un peu de temps » pour compléter son gouvernement de 35 membres. La liste complète, comprenant ministres délégués et secrétaires d’Etat a été annoncée par un communiqué de l’Elysée dans la soirée, quatre semaines après la nomination, le 11 janvier, de douze ministres et trois ministres délégués.
Ce casting désormais au complet compte quatorze personnalités reconduites au même poste, alors que seuls huit membres du gouvernement n’ont aucune expérience ministérielle antérieure. Le mouvement le plus notable est le changement de portefeuille d’Amélie Oudéa-Castera, qui est remplacée à l’Education nationale par l’ex-garde des Sceaux Nicole Belloubet, mais conserve son ministère des sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
Faites défiler la page pour voir les différents groupes de ministres du gouvernement. Sélectionnez-en un ou une pour afficher le détail de sa fiche biographique.
Les ministres nommés début 2024 portent un cartouche depuis janvier 2024 ou depuis février 2024.
Ces 12 membres d’un précédent gouvernement depuis la première élection d’Emmanuel Macron ont changé de poste ministériel.
Ces 8 personnalités ont déjà eu des responsabilités politiques mais c’est la première fois qu’elles occupent un poste ministériel sous la présidence Macron.
Ces 15 membres du précédent gouvernement restent à leur poste ministériel.
Militant socialiste depuis ses études à Sciences Po Paris, Gabriel Attal rejoint en 2012 le cabinet de la ministre de la santé, Marisol Touraine. Parallèlement, il est élu conseiller municipal d’opposition à Vanves (Hauts-de-Seine) en 2014 sur une liste du PS. Dès 2016, il adhère à En marche !, le parti d’Emmanuel Macron. Il est élu député des Hauts-de-Seine en juin 2017. En 2018, il entre au gouvernement comme secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’éducation. Sous Jean Castex, il est porte-parole du gouvernement. Il est ensuite nommé ministre délégué aux comptes publics dans le premier gouvernement d’Elisabeth Borne, puis ministre de l’éducation nationale durant cinq mois.
Enarque et normalien, Bruno Le Maire commence sa carrière politique auprès de Dominique de Villepin, qu’il suit de ministère en ministère de 2002 à 2005, jusqu’à devenir le directeur de cabinet du premier ministre jusqu’en 2007. Cadre de l’UMP puis de LR, il est ensuite député de l’Eure, puis secrétaire d’Etat aux affaires européennes et ministre de l’agriculture sous les gouvernements de François Fillon. Il est nommé ministre de l’économie par Edouard Philippe en 2017, poste qu’il n’a pas quitté depuis.
Ministre de l’intérieur du gouvernement Castex, puis des différents gouvernements Borne, après avoir occupé le poste de ministre de l’action et des comptes publics sous Edouard Philippe, Gérald Darmanin est issu de la droite parlementaire. Il adhère au RPR dès ses 16 ans et continue de militer au sein de l’UMP puis des Républicains, avec lesquels il prend la ville de Tourcoing au PS en avril 2014. Il rejoint Emmanuel Macron dès mai 2017.
Elue députée pour la première fois en 2002 sous les couleurs de l’UMP, elle entre au gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en 2004 comme secrétaire d’Etat à l’intégration et à l’égalité des chances, puis secrétaire d’Etat aux personnes âgées. De 2005 à 2007, elle est ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité dans le gouverment de Villepin. Réélue députée en 2007 et en 2012, elle assure le poste de vice-présidente de l’Assemblée nationale de 2008 à 2017. En 2013, elle participe à La Manif pour tous et se positionne contre la loi ouvrant le mariage entre personnes de même sexe. Candidate à sa réélection dans la Marne pour les législatives de 2017, elle est battue par la candidate de LREM Aina Kuric. Conseillère municipale de Reims depuis 2008, l’élue de LR est présidente de la communauté urbaine du Grand Reims depuis 2014. En 2022, elle avait été pressentie pour devenir première ministre avant qu’Emmanuel Macron ne choisisse Elisabeth Borne.
Ministre de la justice de 2017 à 2020 sous Edouard Philippe, Nicole Belloubet revient au gouvernement pour remplacer Amélie Oudéa-Castéra. Professeure des universités, elle fut rectrice des académie de Limoges puis de Toulouse. Militante socialiste depuis le début des années 1980, elle a été la première adjointe du maire de Toulouse, Pierre Cohen, en 2008, puis vice-présidente du conseil régional de Midi-Pyrénéeés. En 2013, elle a été nommée au Conseil constitutionnel, poste qu’elle a occupé jusqu’à son entrée au gouvernement en 2017.
Vice-président du Mouvement démocrate (MoDem) de François Bayrou, Marc Fesneau a été maire de la petite commune de Marchenoir (Loir-et-Cher) de 2008 à 2017 et conseiller régional du Centre-Val de Loire de 2004 à 2010, mandat qu’il a récupéré en 2021. Elu député de Loir-et-Cher en 2017, il est président du groupe MoDem à l’Assemblée. En octobre 2018, il est nommé ministre chargé des relations avec le Parlement, poste qu’il occupe jusqu’à la fin du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Il est réélu député lors des élections législatives de 2022 sous l’étiquette Ensemble !.
Maire (Les Républicains) du 7e arrondissement de Paris depuis 2008, Rachida Dati a été ministre de la justice sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2009). L’ancienne magistrate devenue avocate a également siégé au Parlement européen (2009-2019). Elle est mise en cause dans deux affaires judiciaires : l’affaire Carlos Ghosn, dans laquelle elle est mise en examen pour « corruption passive » et « recel d’abus de pouvoir » depuis 2021 ; et l’enquête autour de la séquestration supposée d’un lobbyiste au Qatar en lien avec Nasser Al-Khelaïfi, qui a donné lieu à une perquistion dans sa mairie en juin 2023.
Issu des rangs de l’UMP, dont il a été secrétaire national, Sébastien Lecornu rejoint LRM en 2017. Il entre au gouvernement comme secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire puis, en 2018, il devient ministre chargé des collectivités territoriales, avant d’être nommé ministre des outre-mer dans le gouvernement de Jean Castex en 2020. Il est également président du conseil départemental de l’Eure entre 2015 et 2017, puis entre juillet 2021 et décembre 2022. Il est aussi lieutenant dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale.
Avocat pénaliste habitué des procès médiatiques, Eric Dupond-Moretti est nommé garde des sceaux en 2020, sous Jean Castex. Depuis son arrivée à la chancellerie, il a mis en avant une hausse « historique » du budget de la justice, mais noué des relations exécrables avec les représentants de l’institution judiciaire. Renvoyé devant la Cour de justice de la République pour prise illégale d’intérêts, le ministre a été relaxé le 29 novembre 2023.
Diplômé en droit public, Stéphane Séjourné milite dans un premier temps au Parti socialiste, notamment auprès de Dominique Strauss-Kahn. En 2014, il devient conseiller d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie. M. Séjourné participe au lancement du mouvement les Jeunes avec Macron en 2015. Vainqueur de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron le nomme ensuite conseiller politique à la présidence de la République. En 2019, Stéphane Séjourné dirige la campagne de la liste La République en marche aux élections européennes. Elu eurodéputé, il prend la tête du groupe Renew Europe en octobre 2021. En septembre 2022, il devient secrétaire général du parti Renaissance.
Diplomé de Sciences Po et en droit public, Christophe Béchu a été élu pour la première fois en 1995 conseiller municipal d’Avrillé (Maine-et-Loire), sous l’étiquette UMP. Il devient ensuite président du conseil général de Maine-et-Loire en 2004, eurodéputé en 2009, sénateur du Maine-et-Loire de 2011 à 2017, conseiller régional des Pays de la Loire de 2010 à 2011 et maire d’Angers depuis 2014. En 2017, il renonce à soutenir le candidat François Fillon et quitte LR, sans pour autant rejoindre LRM. En 2021, il devient secrétaire général d’Horizons, le parti d’Edouard Philippe. Il rentre dans le premier gouvernement Borne comme ministre délégué aux collectivités territoriales avant de remplacer, après les législatives, Amélie de Montchalin, battue, à la transition écologique.
Avant de rejoindre En marche ! en 2017 comme député de Paris (3e circonscription), puis comme délégué général du parti en 2018, avant de devenir en mai 2022 le secrétaire général et trésorier d’Ensemble ! en vue des législatives, Stanislas Guerini a fait carrière dans le privé. Il a été consultant chez BIPE, cabinet de conseil en analyse stratégique, avant de fonder l’entreprise Watt & Home, spécialiste des énergies renouvelables. Il a eu une brève expérience militante en 2005-2006 au sein du club de réflexion A gauche en Europe, créé par Dominique Strauss-Kahn.
Ancienne joueuse de tennis de haut niveau, Amélie Oudéa-Castéra est passée par l’ENA et par l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec). Auparavant conseillère référendaire à la Cour des comptes et directrice au sein du groupe Axa, elle est nommée directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT) en mars 2021. Elle a été administratrice dans les groupes Carrefour, SRP (Showroomprivé) et Plastic Omnium, puis a cofondé l’association Rénovons le sport français. Promue à la tête d’un superministère rassemblant l’éducation nationale, la jeunesse, les sports et les Jeux olympiques et paralympiques en janvier, elle est rétrogradée en février à son portefeuille précédent à la suite des polémiques qui entourent la scolarisation de ses enfants et sa rémunération à la FFT.
Physicienne, diplômée de l’Ecole normale supérieure-Cachan, Sylvie Retailleau a été chercheuse à l’université Paris-XI, de 1992 à 2001, comme spécialiste de microélectronique. Elle en a été nommée présidente en 2016, avant de prendre la tête de la nouvelle université Paris-Saclay, qui regroupe Paris-XI.
Ancienne consultante et entrepreneuse, elle s’engage en politique avec l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée en 2017. Candidate malheureuse lors des législatives de 2017, elle parvient tout de même à entrer au Palais-Bourbon en devenant assistante parlementaire (2019-2022) du député macroniste Stéphane Testé. Elle devient finalement députée des Hauts-de-Seine en 2022. Fin 2020, elle est nommée porte-parole d’En marche. En juillet 2023, elle rejoint le gouvernement d’Elisabeth Borne comme secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et du service national universel.
Marie Lebec adhère à l’UMP en 2007. Diplômée en affaires publiques et représentation des intérêts, en affaires européennes et internationales, elle se présente aux élections municipales à Louveciennes, dans les Yvelines, en 2014. En 2016, elle rejoint le mouvement En marche, puis elle devient consultante chez Euralia, un cabinet européen de conseil en affaires publiques. Elle est élue députée Renaissance des Yvelines en 2017. En 2023, elle devient vice-présidente du groupe Renaissance.
Ancienne membre de l’UMP et des Républicains, elle rejoint Emmanuel Macron en février 2017, trois mois avant son élection à la présidence de la République. Elle est élue députée des Yvelines en juin 2017, et devient dans la foulée porte-parole du groupe LRM à l’Assemblée nationale. Réélue députée dans son fief des Yvelines lors des élections législatives de 2022, Aurore Bergé est par la suite désignée présidente du groupe Renaissance (ex-LRM) à l’Assemblée. En juin 2022, elle entre au gouvernement en tant que ministre des solidarités et de la famille.
Ce polytechnicien, diplômé de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique, a travaillé au ministère de l’économie et des finances, à l’Insee et à la Caisse des dépôts et consignations avant de rejoindre Natixis Asset Management en 2005 puis Groupama AM en 2006, à des postes de direction. De 2009 à 2017, il était vice-président d’un important fonds de pension, la Caisse de dépôt et de placement du Québec, qu’il a quitté lors de sa première élection en tant que député des Français de l’étranger (Etats-Unis et Canada). Il était président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale lors du précédent mandat d’Emmanuel Macron et a été nommé ministre délégué à l’industrie en juillet 2022.
Diplômée de Sciences Po Paris et de l’Essec, Olivia Grégoire a travaillé dans la communication, notamment pour DDB France, Havas et pour la mission Etalab avant de fonder son cabinet, Olicare. Elle a aussi été conseillère technique de plusieurs ministres de droite (Xavier Bertrand, Philippe Bas, entre 2005 et 2007). En 2017, elle est élue députée de Paris (LRM). En juillet 2020, elle devient secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable dans le gouvernement de Jean Castex. Ephémère porte-parole du gouvernement après la réelection d’Emmanuel Macron, elle avait rejoint le pôle de Bercy lors du remaniement de juillet 2022 en tant que ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l’artisanat et du tourisme
Thomas Cazenave rencontre Emmanuel Macron lorsqu’il est en poste à l’inspection des finances. Il est directeur adjoint de son cabinet lorsque Macron est au ministère de l’économie. En 2016, Thomas Cazenave est secrétaire général adjoint de la présidence de la République, puis en 2017 délégué interministériel à la transformation publique pendant le gouvernement Philippe. Il devient conseiller municipal d’opposition lors des élections municipales de 2020 à Bordeaux. En 2021, il fonde une école de la rénovation énergétique à Bordeaux, dont il détient la majorité des parts. En 2022, il est élu député en Gironde. Il avait été nommé à ce même poste dans le gouvernement en juillet 2023.
Autrefois joueuse de tennis de haut niveau, Dominique Faure a suivi une formation d’ingénieure à l’INSA Lyon, puis à HEC Paris, et a travaillé dans de grands groupes (Motorola, SFR, Veolia), avant de se lancer en politique. Élue en 2014 maire de Saint-Orens-de-Gameville, près de Toulouse, elle a été réélue en 2020 dès le premier tour. Elle s’est présentée en 2017 dans la dixième circonscription de la Haute-Garonne sous l’étiquette LRM et a été éliminée au premier tour. Elue de justesse en juin 2022 dans cette même circonscription face à la Nupes (50,20 % des voix), elle est nommée secrétaire d’Etat à la ruralité en juillet 2022. En novembre 2022, son portefeuille ministériel est élargi ; il prend en charge celui des collectivités territoriales, vacant depuis la démission de la ministre des collectivités territoriales, Caroline Cayeux.
D’abord collaboratrice parlementaire d’Alain Madelin, elle rejoint Alain Juppé en 2002 et prend la présidence des Jeunes populaires, le mouvement des jeunes de l’UMP. Elle participe à la campagne des primaires de M. Juppé en 2016, puis rejoint l’équipe du candidat François Fillon en tant que directrice administrative et financière. Après les révélations sur les emplois supposés fictif de l’épouse du candidat, elle quitte sa campagne pour rejoindre Emmanuel Macron. Elle est élue députée La République en Marche de l’Essonne en 2017. Réélue en juin 2022, elle occupait la fonction de questeure de l’Assemblée nationale.
Après des premières heures de militantisme à l’UMP, Sarah El Haïri rejoint le parti centriste en 2014. Conseillère municipale de Nantes, réélue députée de Loire-Atlantique, la porte-parole du MoDem est nommée en 2020 secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et de l’engagement auprès du ministre de l’éducation. Avant de rejoindre le gouvernement en 2020, la députée siège à la commission des finances, et est membre de la commission d’enquête relative à la lutte contre les fraudes aux prestations sociales. En 2022, elle est reconduite à son poste de secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse, puis nommée en 2023 secrétaire d’Etat à la biodiversité.
Professeure d’anglais, Fadila Khattabi est issue du Parti socialiste. Elle est d’abord élue au conseil régional de Bourgogne où elle siège de 2004 à 2015 avant de quitter le PS à la suite des régionales de 2015, perdues avec sa liste socialiste dissidente. En 2017, elle devient députée sous l’étiquette La République en marche. Elle est élue présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale en 2020, après la nomination de sa prédécesseure Brigitte Bourguignon au gouvernement. En 2022, elle est réélue à l’Assemblée ainsi qu’à la présidence de sa commission.
Ancien journaliste, Frédéric Valletoux commence sa carrière politique, d’abord sous l’étiquette UMP, en étant maire de Fontainebleau, puis conseiller régional d’Ile-de-France, et député (Horizons) de Seine-et-Marne en 2022. Ce proche d’Edouard Philippe a en outre dirigé la Fédération hospitalière de France pendant onze ans.
Cette haute fonctionnaire, inspectrice des finances et directrice d’entreprise, diplômée de l’ENA et d’HEC, fait partie des premiers soutiens d’Emmanuel Macron, au lancement de son mouvement, En marche ! En 2018, elle est nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances, sous le second gouvernement d’Edouard Philippe. De 2020 à 2022, elle faisait partie du gouvernement de Jean Castex, en qualité de ministre déléguée chargée de l’industrie. Elle a été ministre de la transition énergétique des gouvernements d’Elisabeth Borne. A la suite des articles révélant l’existence d’intérêts familiaux avec la société Perenco, un décret de novembre 2022 l’a obligée à se déporter des dossiers liés à ce groupe pétrolier.
Elu député UMP en 2007, puis maire de Coulommiers en 2008, il a été le rapporteur des projets de loi Hadopi 1 et 2 devant permettre une riposte graduée contre le téléchargement illégal d’œuvres culturelles sur Internet. Réélu député (Agir) en 2017, il entre au gouvernement en 2018 en tant que ministre de la culture, en remplacement de Françoise Nyssen. Il quitte cette fonction en 2020 – remplacé par Roselyne Bachelot –, pour occuper celle de ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité. En juillet 2022, il a remplacé Olivier Véran en tant que ministre des relations avec le Parlement.
Ce professeur d’économie dans plusieurs écoles et universités prestigieuses est entré en politique comme conseiller départemental du canton d’Yssingeaux (Haute-Loire) à la suite de son grand-père et de son père, sous l’étiquette MoDem. Il a été vice-président du parti de François Bayrou entre 2018 et 2022. Jean-Noël Barrot est conseiller régional d’Ile-de-France depuis 2021. Dans le gouvernement d’Elisabeth Borne, il détenait le poste de ministre délégué chargé du numérique.
Elu sur une liste divers gauche, Patrice Vergriete est depuis 2014 maire de Dunkerque, ville où il est né. Après un passage à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à la fin des années 1990, il intègre les cabinets de Martine Aubry et de Claude Bartolone alors ministres du gouvernement Jospin. Depuis 2020, il cumule plusieurs postes à responsabilités au sein d’organismes publics. Président de France Ville Durable depuis 2020, il est président par intérim depuis 2020 de la Fédération nationale des agences d’urbanisme. En janvier 2023, il devient président du conseil d’administration de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France par décret du président de la République. Il a été nommé ministre délégué au logement en juillet 2023.
Diplômé de l’Essec, il commence sa carrière comme consultant en stratégie, dans les cabinets Monitor Deloitte et PMP Conseil. Entré en politique lors de la première campagne d’Emmanuel Macron, en 2017, il est élu député d’Eure-et-Loir sous les couleurs de La République en marche. Après sa réélection, en 2022, il prend la tête de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Il est l’un des initiateurs de la controversée loi dite « antisquat », votée en 2023.
Elue députée de Savoie en 2022 sous les couleurs du MoDem, Marina Ferrai avait précédemment été adjointe au maire d’Aix-les-Bains à partir de 2008, puis conseillère départementale de Savoie de 2015 à 2021.
Originaire de Marseille, Sabrina Agresti-Roubache est productrice dans l’audiovisuel. Membre du conseil de surveillance de l’aéroport de Marseille-Provence, elle est aussi administratrice du FRAC et de la Fondation française des jeux, et siège au conseil d’administration de la société World Trade Center Marseille Provence – poste qui n’avait pas été publiquement déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Elue au conseil régional de PACA en 2021 sur la liste LR de Renaud Muselier, elle entre au Palais-Bourbon en juin 2022, à la faveur d’une victoire dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône face au Rassemblement national.
Gérante d’une parfumerie depuis 1988, et membre du PS depuis la fin des années 1990, Patricia Mirallès est élue conseillère municipale de Montpellier en 2014. Elle rejoint En marche ! en 2016 et est élue députée, sous l’étiquette La République en marche, en 2017. Pendant sa mandature, elle s’investit dans les questions de défense. Elle quitte le parti présidentiel en 2020, mais est réinvestie par celui-ci pour les élections de 2022, avant son entrée au gouvernement, en juillet 2022.
De nationalités française et grecque, Chrysoula Zacharopoulou est élue députée européenne en 2019 sous les couleurs de La République en marche. Cette docteure en gynécologie a été chargée, en mars 2021, par le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, d’une mission d’élaboration de la stratégie nationale contre l’endométriose. Malgré deux plaintes pour viol, classées sans suite ultérieurement, elle avait été maintenue, en juillet 2022, à son poste de secrétaire d’Etat chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux.
Né au Rwanda, et adopté à l’âge de quatre ans, cet économiste de formation est diplômé de la London School of Economics, ainsi que de Sciences Po Lille. En 2017, ce proche de Richard Ferrand est élu député des Côtes d’Armor, porte-parole du groupe LRM à l’Assemblée nationale et siège à la commission des affaires étrangères au Palais-Bourbon. Réelu en 2022, il est nommé secrétaire d’Etat à la mer, en étant le benjamin du gouvernement (34 ans). Son périmètre au gouvernement a été étendu à la biodiversité.
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