Alain Doublet
Les chiffres sont parlants. Ils ne sont qu’un constat.
Les deux ne sont-ils pas liés ?
Nous sommes dans un mode dit « de concurrence non faussée », ou le marché est ouvert aux quatre vents.
Pour tenir face à des pays aux mains d’Œuvres à bas coûts, les entreprises françaises ont besoin de subventions ou de baisses des cotisations sociales, mais dans le même temps, une partie des salariés n’arrivent plus à vivre de leur salaire, parfois même à se loger, et ont besoin de prestations sociales.
Je pense que l’on ne peut pas opposer ces deux aides qui ne sont que des pansements dus à un mode économique qui ne rapporte qu’aux marchés spéculatifs et vit sur le dos des entreprises et en paupérisant le peuple.
Ce n’est pas en jouant sur les aides aux entreprises ou sur les aides aux salariés que les choses se règleront, mais en revenant à une économie protégée par des frontières et des droits de douane… C’est le seul mode ou les entreprises et les salariés y trouveront leurs comptes ! Tout le reste n’est que pansements sur jambes de bois.
Je n’ai rien contre le travailleur polonais ou chinois, mais le but d’une nation est de privilégier sa propre économie et son peuple.
Il existe une préférence culturelle qui ne choque aucun bobo dans le showbiz, alors pourquoi se choquer d’une préférence agricole ou d’une préférence industrielle ?
Ces préférences n’empêchent en rien les échanges entre nations… Il y a eu une économie florissante avant Reagan, Thatcher et Maastricht…
Mais mes propos me classe parmi les infréquentables…
Ils sont pourtant proches de ce que disait Jean Jaures en 1894… Ou le PCF en 1980 avec le produire français.
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