LR: Nos très chers banquiers…
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Malgré le plafonnement mis en place en début d’année pour les clients les plus fragiles, ne plus avoir d’argent sur son compte peut vous coûter cher.
Quand vous n’avez plus d’argent, votre banque vous en demande encore. Lorsque le niveau de votre compte bancaire est trop bas et qu’un prélèvement a été rejeté (le règlement d’une facture, par exemple), votre établissement bancaire vous demande des frais pour « incident de paiement ».
Jusqu’à 50 euros pour le refus d’un chèque
Un surcoût qui s’ajoute au reste et qui peut coûter cher : selon le site du Centre de documentation économie-finances du ministère de l’Economie, dans le cas d’un rejet d’un chèque ou d’un prélèvement, la banque peut vous prélever jusqu’à (car il s’agit bien de plafonds maximums) 30 euros pour un chèque d’un montant inférieur ou égal à 50 euros, 50 euros pour un chèque de plus de 50 euros et 20 euros pour un incident lié à tout autre moyen de paiement (prélèvement, virement, …).
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Des montants largement supérieurs à ceux pratiqués dans les autres pays européens, selon une étude commandée par le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) et consultée parLe Parisien. D’après le porte-parole de l’Association française des usagers des banques (Afub), Serge Maître, les tarifs pratiqués en France sont six fois supérieurs à ceux des banques allemandes où les frais pour incident de paiement s’élèvent à trois euros par opération. En Belgique, ce serait 7,50 euros par opération. Du côté de l’Espagne, les banques prélèvent entre 1,80 par rejet et dans la limite de 39 euros par mois.
Plafonnement à 25 euros par mois
Les frais pour incident de paiement représentent une manne importante pour les établissements bancaires hexagonaux : toujours selon le porte-parole de l’Afub, sur les quatre milliards de prélèvements qui ont eu lieu en France en 2018, 2% ont fait l’objet d’un rejet ce qui a permis aux banques d’empocher 1,2 milliard d’euros, car elles facturent en moyenne 18 euros par refus.
Cependant, pour les clients des banques les plus fragiles, un plafond pour ce type de frais a été mis en place en début d’année, après la crise des gilets jaunes. Depuis le 1er février, ces clients ne peuvent pas être prélevés de plus de 25 euros par mois pour les frais d’incidents bancaires.
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