Portugal, 1974. Quel héritage pour la révolution des Œillets ?

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Jeudi 25 Avril 2024
Portugal, 1974. Quel héritage pour la révolution des Œillets ?
Par Mickaël Correia
Ville ouvrière qui a donné naissance à l’hymne du 25-Avril, le fief communiste symbole de la révolution des Œillets s’est transformé en enclave touristique pour la jet-set mondiale. En cause ? des velléités de touristification qui ont été lancées sous le régime dictatorial.
L’historien Yves Léonard vient de publier une biographie du dictateur portugais Salazar, dont le régime a été renversé voici cinquante ans par la révolution des Œillets. Il revient sur les facteurs de longévité de son autoritarisme passéiste, qui n’a pas survécu aux guerres coloniales.
Figure du féminisme au Portugal, Manuela Tavares a commencé à militer durant la révolution des Œillets en occupant des maisons avec les femmes de son quartier. Elle raconte le sexisme du mouvement révolutionnaire et souligne les nouvelles menaces contre les droits des femmes.
En proie à une gentrification hors norme, la capitale portugaise est agitée par un large mouvement pour le droit au logement, qui résonne avec les occupations de maisons durant la révolution de 1974. La crise touche particulièrement les Lisboètes issus des ex-colonies portugaises.
Marin antifasciste et anticolonialiste, Martins Guerreiro a été, après la chute de la dictature portugaise en 1974, membre du Conseil de la Révolution. Il revient sur ces années d’ébullition politique et sur les héritages de la révolution des Œillets, à l’heure où l’extrême droite resurgit au Portugal.
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