le Nouveau Front Populaire a projeté le film de Gilles Perret « La Sociale » à Reillanne

Mercredi soir le Nouveau Front Populaire a projeté le film de Gilles Perret « La Sociale » à Reillanne salle des fêtes, devant près de 70 personnes.
Face au projet absurde du RN de supprimer les cotisations sociales pour augmenter le « net à payer » sur la fiche de paye, il était salutaire de faire un peu d’histoire des luttes sociales dans ce pays. Sylvain Moretti secrétaire de l’UD CGT 04 est venu nous expliquer comment le patronat s’y prend pour tenter de détruire pierre à pierre notre Sécurité Sociale. Léo Walter, très applaudi, est venu saluer notre réunion et nous expliquer les enjeux du scrutin de dimanche dans la circo 2.
Je joins ci-dessous le texte que j’avais écrit en introduction de la soirée :
Bonsoir à toutes et tous
Le film que vous allez voir parle d’une conquête sociale considérable arrachée à la fin de la seconde guerre mondiale par le Conseil National de la Résistance en 1945/46 dans le cadre du gouvernement provisoire du Général de Gaulle.
Dis de cette manière ça ne fait pas vraiment rêver… Il faut y mettre de l’humanité, faire entrer les acteurs sur la scène de l’histoire. C’est ce que fait magistralement Gilles Perret. La guerre laissait derrière elle un champ de ruine. Le fascisme, le nazisme en s’appuyant sur la division des plus pauvres au profit des plus riches, avaient installé la barbarie dans les sociétés humaines.
Ceux qui des années durant avaient résisté à cette abomination n’avaient qu’un souhait dans le cœur : Plus jamais ça !
Mettre dans la société, de la solidarité, de la fraternité, du partage, leur paraissait à l’évidence le plus sûr moyen d’éloigner à tout jamais la bête immonde.
C’est cette idée qui sous tend le programme « Les Jours Heureux ».
Les patrons d’industries gavés par les dividendes de la guerre et de la collaboration avaient tout intérêt à faire profil bas. C’était le moment de leur parler de cotisations sociales.
C’est à cet instant de l’histoire que des gens comme Ambroise Croizat, sentant le rapport de force enfin favorable aux salariés, se sont engouffrés pour imposer la Sécurité Sociale.
C’est un de ces épisodes rares, trop rares, où les salariés s’emparent de leur destin pour créer de leur mains dans chaque département une caisse primaire d’assurance sociale.
Que les salariés décident prennent et inventent avec fierté un monde à leur image, voilà quelque chose d’insupportable pour les actionnaires.
Depuis 1946 ils essayent de nous reprendre nos conquis sociaux, ils tentent de mettre la main sur le magot avec des assurances privées des fonds de pensions. Ils ont gagné la dernière manche à coup de 49-3, la retraite à 64 ans c’était un de leurs coups fourrés.
Marine le Pen qui invente la suppression des cotisations pour augmenter le salaire net, c’est le coup d’après… C’est le retour des heures sombres, le ventre est encore fécond…
Regardez « La Sociale », à l’image de ceux de 1945 on peut tout changer si on en a le courage demain dans les urnes et dans la rue !
Les jours heureux ça commence dimanche prochain !
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