Nouvelle-Calédonie : un homme tué par un gendarme lors d’affrontements à Thio

A flag of the Socialist Kanak National Liberation Front (FLNKS) flies during the last meeting of the FLNKS campaign for the "YES" to the self-determination referendum of New Caledonia, in Noumea on October 1, 2020. - New Caledonia, a remote island territory belonging to France in the southwestern Pacific, will hold a referendum vote on independence on October 4, 2020 for the second time in two years. (Photo by Theo Rouby / AFP)

Selon le procureur de la République de Nouméa, les gendarmes ont essuyé plusieurs coups de feu avant de riposter. Ils intervenaient pour déblayer un pont.

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui

Un homme a été tué jeudi 15 août en Nouvelle-Calédonie par le tir de gendarme lors d’un affrontement entre émeutiers et forces de l’ordre à Thio, portant à onze le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel, le 13 mai, selon le procureur de la République de Nouméa.

Un gendarme a d’abord été blessé à la suite d’un jet de pierre, qu’il a reçue au visage, lors d’une opération de déblaiement d’un pont à Thio. Les gendarmes ont ensuite été pris à partie et ont essuyé plusieurs coups de feu, selon le procureur, Yves Dupas. Des tirs de riposte ont ensuite été effectués, blessant deux émeutiers, dont l’un est mort durant son transfert à l’hôpital. « Plusieurs enquêtes » ont été ouvertes pour faire la lumière sur cette mort, a fait savoir le procureur.

La sécurité n’est pas totalement rétablie en Nouvelle-Calédonie, où les affrontements entre émeutiers et forces de l’ordre liés à la réforme du corps électoral ont débuté le 13 mai dernier. Une situation toujours suffisamment tendue pour justifier, aux yeux du haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, le maintien d’un couvre-feu de 22 heures à 5 heures, de même que l’interdiction du port et du transport d’armes et la vente d’alcool.

Les violences qui touchent la Nouvelle-Calédonie depuis trois mois, qui ont provoqué la mort de onze personnes dont deux gendarmes, ont entraîné une importante vague de départs. Encore difficile à quantifier, le phénomène inquiète en raison de ses lourdes conséquences potentielles, notamment sur le système de santé.

Selon les chiffres du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les destructions, pillages et incendies ont causé au moins 2,2 milliards d’euros de dégâts.

Le Monde avec AFP

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