Plusieurs milliers de Londoniens et des personnalités politiques ont défilé ce samedi 5 octobre dans la capitale britannique lors d’un rassemblement pro-Gaza marquant le premier anniversaire du sanglant conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Dans le même temps, la situation s’est gravement détériorée au Liban où l’armée israélienne poursuit ses bombardements et opérations terrestres, visant les fiefs du mouvement chiite libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran.
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Comme tous les samedis, depuis un an, des milliers de manifestants battent le pavé en soutien à Gaza. Drapeaux, collecte de fonds et des centaines de pancartes qui dénoncent le massacre de « dizaines de milliers d’enfants ». Sur son compte X l’ancien Premier ministre écossais Humza Yousaf, qui était dans le cortège, dénonce “le silence et l’inaction ?” du gouvernement. En tête du cortège notamment, l’ancien leader travailliste Jeremy Corbyn ou encore l’ancien Premier ministre écossais Humza Yousaf qui dénonce sur son compte X « le silence et l’inaction » du gouvernement : « Lorsque des dizaines de milliers d’enfants sont massacrés, comment justifier le silence et l’inaction ? ».
« Arrêtez les bombardements », « Free, free Palestine » ou encore « Arrêtez de bombarder des hôpitaux » ont été parmi les slogans les plus populaires scandés par les manifestants, qui ont défilé dans le calme.
« Il faut un cessez-le-feu, un cessez-le-feu maintenant. Combien de Palestiniens ou de Libanais innocents doivent encore mourir ?, lance Sophia Thomson, 27 ans, qui manifestait avec des amis. Le fait que nous soyons aussi nombreux montre que le gouvernement ne parle pas au nom du peuple », a-t-elle ajouté.
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Le Premier ministre britannique « Starmer a du sang sur les mains », « Starmer, Starmer tu ne peux pas te cacher, on va t’inculper pour génocide » étaient aussi parmi les slogans des manifestants.
« Je suis Libanaise et j’ai manifesté avant même l’escalade de la guerre au Liban, explique Mélissa, 23 ans. Nous manifestons parce que les attaques s’intensifient et qu’ils bombardent les hôpitaux. Des milliers de personnes ont été déplacées vers le sud. La situation est très grave. Ici, à Londres, on manifeste pour faire pression sur le gouvernement britannique qui arme Israël. Parce qu’au fond, Israël ne pourrait pas nous bombarder sans l’argent des États-Unis et du Royaume-Uni. Cela fait un an. C’est absurde de penser que cela fait un que l’on manifeste toutes les semaines. S’ils voulaient vraiment mettre fin au génocide, ils l’auraient déjà fait. Toutes les organisations internationales qualifient ces attaques de génocide. Je ne sais vraiment pas ce qu’ils attendent. »
La police londonienne a annoncé en milieu d’après-midi avoir procédé à une quinzaine d’arrestations.
Selon le Hamas, au moins 41 825 Palestiniens, essentiellement des civils, sont morts depuis le début de la guerre.
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