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Blast est victime d’une campagne de calomnies et de diffamation suite à son émission spéciale « Israël/Palestine : Après le 7 octobre, bilan d’un an de propagande et de coups de force ». Ces agissements délétères ne peuvent rester impunis. Communiqué.
Le 7 octobre 2024, nous avons diffusé sur BLAST, en collaboration avec le média indépendant Orient XXI, une émission de débat un an après le 7 octobre 2023. S’y sont succédé des intervenants avec des convictions et des sensibilités différentes. L’objectif était d’analyser l’effondrement du paysage médiatique et politique français dans sa capacité à rendre compte avec rigueur et nuance de cette guerre.
Michèle Sibony, porte-parole de l’Union juive française pour la paix (UJFP), était une de nos invités. Un extrait de son intervention, volontairement tronqué de la partie de sa démonstration dans laquelle elle exprimait son empathie pour « toutes les victimes de cette histoire, les victimes juives du 7 octobre et toutes les victimes palestiniennes depuis et avant le 7 octobre », a été diffusé sur les réseaux sociaux. Dans cette même séquence, Michèle Sibony indiquait que « les juifs morts le 7 octobre et tous ceux qui ont suivi le 7 octobre, sont des victimes du régime colonial », puis que le 7 octobre est « un des épisodes d’une guerre de libération d’un peuple opprimé et colonisé».
Sur la base de cet extrait tronqué, nous sommes l’objet d’une entreprise de calomnies et de diffamations relayée par des militants proches du printemps républicain, Caroline Fourest en tête, qui multiplie sur les réseaux sociaux les surenchères verbales s’en prenant à BLAST et à Michèle Sibony. Ces gens-là chassent en meute. Géraldine Woessner, rédactrice en cheffe du journal Le Point s’est fendue d’un tweet « Blast, le souffle de la propagande antisémite ». Emmanuelle Ducros, journaliste à l’Opinion, fustige notre « antisémitisme décomplexé ». Un article du Journal du Dimanche (JDD) intitulé « ″Guerre de libération d’un peuple opprimé″: quand Blast souffle la haine des juifs en plein 7 octobre » est venu parachever cette journée de dupes et de faisans.
Ces paroles, irresponsables et inacceptables et cette veulerie, sont la démonstration magnifique mais triste de ce que nous avons dénoncé dans cette émission et ce qui motive notre pratique du journalisme à BLAST : un climat maccarthyste où la censure et la calomnie supplantent les arguments et les échanges. Cette ambiance délétère participe à l’effondrement du débat public, à la réduction continue de la liberté d’expression et au torpillage de la démocratie.
Les positions de l’UJFP, semblables à celles de nombreuses organisations juives antisionistes partout dans le monde, doivent pouvoir être énoncées et discutées. En donnant l’occasion à Michèle Sibony de s’exprimer au milieu de plusieurs autres personnalités, nous n’avons fait que notre métier de journaliste œuvrant dans un média indépendant, soucieux de rationalité et de liberté. Cette agitation de l’accusation « d’antisémitisme » a pour premier objet d’empêcher l’émergence d’une critique de la politique illégale de colonisation menée par le gouvernement israélien d’extrême droite. Les calomnies de ces journalistes français salissent le juste combat contre l’antisémitisme dont nous nous faisons régulièrement l’écho à travers nos émissions. Elles mettent en danger les personnes de confession juive – et en particulier en France, qui ne sont en rien responsables de la politique menée par l’État d’Israël au Moyen Orient.
Fidèle à nos valeurs, et en dépit de ces entreprises de propagande destructrices, nous continuerons à produire une information critique visant à nourrir l’opinion publique d’informations vérifiées sur le Proche-Orient ou sur n’importe quel autre sujet.
Face à ces diffamations, nous avons chargés notre avocat de porter plainte au TGI de Paris pour les propos tenus contre nous. Ces insultes incessantes et ces diffamations ne peuvent rester impunies.
À Paris, le 9 octobre
Denis Robert, PDG de Blast
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