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En direct, guerre au Proche-Orient : Benyamin Nétanyahou assure qu’Israël continuera « à frapper sans pitié le Hezbollah, y compris à Beyrouth »
Le premier ministre israélien a tourné une vidéo lundi dans une base militaire, au sud de Haïfa, touchée la veille par un drone tiré par le mouvement islamiste libanais, qui a tué quatre soldats israéliens.
Les soldats de la Finul vont conserver « toutes leurs positions » au Liban, assure leur chef
Les casques bleus de l’Organisation des Nations unies vont garder « toutes leurs positions en dépit des appels lancés par l’armée israélienne pour qu’ils libèrent les positions qui sont à proximité de la “ligne bleue” », a déclaré ce lundi leur chef, le secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix.
Un peu plus tôt dans la soirée, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait réitéré son appel de retrait « temporaire » de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) afin d’assurer « la sécurité [de son] personnel » tout en assurant qu’« Israël ne combat pas la Finul. Il ne combat pas le peuple libanais. Il combat le Hezbollah, un suppôt de l’Iran qui utilise le territoire libanais pour attaquer Israël ».
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La France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni dénoncent les « menaces » qui pèsent sur la Finul
« Nous, ministres des affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni, exprimons notre profonde inquiétude à la suite des récentes attaques de l’armée israélienne contre les bases de la Finul [Force intérimaire des Nations unies au Liban], qui ont fait plusieurs blessés parmi les soldats de la paix », écrivent les chancelleries dans un communiqué commun. « Nous condamnons toutes les menaces qui pèsent sur la sécurité de la Finul », poursuivent-ils, appelant à ce que ces « attaques cessent immédiatement ».
Rappelant que toute « attaque délibérée » contre les casques bleus est contraire au droit international, ils appellent « Israël et toutes les parties à respecter leur obligation d’assurer en permanence la sûreté et la sécurité du personnel de la Finul et de permettre à celle-ci de poursuivre l’exécution de son mandat ».
Hier dimanche, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a appelé le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, à mettre les quelque 10 000 casques bleus de la Finul « à l’abri immédiatement ». « Votre refus d’évacuer les soldats de la Finul en fait des otages du Hezbollah. Cela les met en danger », a-t-il insisté. Le chef du gouvernement de l’Etat hébreu vient de réitérer son appel à l’ONU de retirer « temporairement » les casques bleus de la Finul, dans une vidéo publiée ce lundi soir.
Ces propos ont été tenus alors qu’au moins cinq soldats de la Finul ont été blessés ces derniers jours en marge des combats entre l’armée israélienne et le Hezbollah dans le sud du Liban. Ces attaques ont été fermement condamnées par l’ONU, qui a évoqué de possibles « crimes de guerre ».
Benyamin Nétanyahou réitère son appel à l’ONU de retirer « temporairement » les casques bleus de la Finul
Dans une seconde vidéo publiée lundi soir, le premier ministre israélien revient sur la tension croissante entre Israël et l’Organisation des nations unies au sujet de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
Alors que cinq casques bleus ont été blessés par l’armée israélienne ces derniers jours – l’ONU évoquant de « possibles crimes de guerre » –, « l’accusation selon laquelle Israël aurait délibérément attaqué le personnel de la Finul est totalement fausse », a affirmé Benyamin Nétanyahou. C’est même selon lui « exactement le contraire ». « Israël a demandé à plusieurs reprises à la Finul de se mettre à l’abri du danger. Il lui a demandé à plusieurs reprises de quitter temporairement la zone de combat, qui se trouve juste à côté de la frontière entre Israël et le Liban », a-t-il affirmé.
Pour M. Nétanyahou, « Israël ne combat pas la Finul. Il ne combat pas le peuple libanais. Il combat le Hezbollah, un suppôt de l’Iran qui utilise le territoire libanais pour attaquer Israël ». Mais, selon le chef du gouvernement israélien, « la meilleure façon d’assurer la sécurité du personnel de la Finul est que la Finul réponde à la demande d’Israël et se retire temporairement du danger ».
Une demande d’ores et déjà rejetée par le ministre des armées français, Sebastien Lecornu, alors que la France fait partie des cinq pays européens contributeurs à cette force onusienne. « Ce sont les Nations unies qui ont mis ces forces, c’est aux Nations unies de les retirer, sauf contrordre des différentes nations contributrices », a-t-il lancé lundi soir sur France 5.
Ce qu’il faut retenir de l’actualité au Proche-Orient à 21 heures
- Une frappe israélienne a fait 21 morts, lundi, à Aïtou, village situé au nord du Liban dans une région à majorité chrétienne, selon le ministère de la santé libanais. La frappe a visé un appartement, a fait savoir l’agence nationale d’information (ANI) libanaise. C’est la première fois que ce village est visé depuis que le Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.
- Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Benyamin Nétanyahou a affirmé qu’Israël continuerait « à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth ». Le premier ministre israélien a tourné cette vidéo lors d’une visite dans une base militaire, au sud de Haïfa, touchée la veille par un drone tiré par le mouvement islamiste libanais qui a tué quatre soldats israéliens.
- Des sirènes ont retenti lundi après-midi dans le centre d’Israël « à cause de projectiles tirés du Liban », selon l’armée israélienne, qui a ensuite annoncé avoir « intercepté toutes les menaces aériennes ». « A ce jour, aucun blessé n’a été signalé », a-t-elle ajouté.
- Les casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ont « vocation à rester », a estimé lundi le ministre français des armées, Sébastien Lecornu, à deux jours d’une réunion des contributeurs européens à la mission. Cette sortie intervient après que cinq casques bleus ont été blessés par l’armée israélienne ces derniers jours.
- Un mois après des frappes menées en septembre à Gaza, l’armée israélienne a affirmé lundi soir que Samer Abu Daqqa, désigné comme « le chef de l’unité aérienne du Hamas », avait été « éliminé » à cette occasion.
- Le ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi, a appelé à mettre fin aux « catastrophes humanitaires » à Gaza, au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue israélien, Israel Katz.
La Finul a « vocation » à rester au Liban, prévient Sébastien Lecornu
Les casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ont « vocation à rester », a estimé lundi le ministre français des armées, Sébastien Lecornu, à deux jours d’une réunion des contributeurs européens à la mission.
« Le jour où les armes vont se taire, il y aura toujours cette “ligne bleue” (séparant le Liban d’Israël) , il y a aura la résolution 1701 ou une nouvelle résolution, il y aura toujours une zone dont il faudra assumer la neutralisation », a-t-il expliqué sur France 5, ajoutant que « c’est pour ça que la mission a vocation à rester ». « Ce sont les Nations unies qui ont mis ces forces, c’est aux Nations unies de les retirer, sauf contrordre des différentes nations contributrices », a estimé M. Lecornu.
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« Il y a une volonté israélienne d’intimidation. Ils veulent que l’on parte », dit une source militaire française
Les pays européens contributeurs à la Finul (l’Italie, la France, l’Espagne et l’Irlande) doivent se réunir mercredi par visioconférence pour accorder leurs positions. Les propos de Sébastien Lecornu font écho à ceux du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, selon qui « il n’y aura pas de retrait de la Finul ».
Alors que les tensions entre Israël et la mission onusienne se multiplient après que cinq casques bleus ont été blessés par l’armée israélienne, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a appelé dimanche le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à mettre les casques bleus « à l’abri immédiatement ».
Le bilan passe à 21 morts à Aïtou, selon le ministère de la santé libanais
Un nouveau bilan du ministère de la santé libanais fait état de vingt et un morts et de huit blessés à la suite de l’attaque israélienne menée sur Aïtou, un village situé au nord du Liban. La frappe a visé un appartement, selon l’agence nationale libanaise ANI.
C’est la première fois que le village chrétien d’Aïtou est visé depuis que le Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. Un responsable de la sécurité a affirmé auprès de l’Agence France-Presse, sous le couvert de l’anonymat, que l’immeuble visé abritait plusieurs familles déplacées venues du sud du pays, bastion du Hezbollah. « La frappe a eu lieu juste après qu’un homme est arrivé en voiture » devant le bâtiment, a-t-il ajouté.
L’armée israélienne affirme avoir tué « le chef de l’unité aérienne du Hamas » à Gaza
Un mois après des frappes menées en septembre à Gaza, l’armée israélienne a affirmé lundi soir que Samer Abu Daqqa, désigné comme « le chef de l’unité aérienne du Hamas », avait été « éliminé » à cette occasion. « Samer Abu Daqqa était responsable de nombreuses attaques terroristes, notamment du lancement de drones vers le territoire israélien et les troupes de Tsahal », précise l’armée israélienne dans son communiqué.
Selon cette dernière, Samer Abu Daqqa était aussi « l’un des responsables des infiltrations de parapentes et de drones en territoire israélien lors du massacre du 7-Octobre ».
Le 10 septembre, les forces armées israéliennes avaient annoncé avoir mené des frappes contre « un centre de commandement et de contrôle dans la zone humanitaire de Khan Younès », situé dans le sud de la bande de Gaza, dans lequel se trouvait, selon eux, Samer Abu Daqqa.
Benyamin Nétanyahou assure qu’Israël continuera « à frapper sans pitié le Hezbollah, y compris à Beyrouth »
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le premier ministre israélien a affirmé qu’Israël continuerait « à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth », deux semaines après le début de l’offensive de l’armée israélienne dans le pays.
Benyamin Nétanyahou a tourné cette vidéo lors d’une visite dans une base militaire, au sud de Haïfa, touchée la veille par un drone tiré par le mouvement islamiste libanais, qui a tué quatre soldats israéliens.
Des sirènes ont retenti dans le centre d’Israël, l’armée affirme avoir « intercepté toutes les menaces aériennes »
Des sirènes ont retenti lundi après-midi dans le centre d’Israël « à cause de projectiles tirés du Liban », selon l’armée israélienne, qui a ensuite annoncé avoir « intercepté toutes les menaces aériennes ». « A ce jour, aucun blessé n’a été signalé », a-t-elle ajouté.
Les sirènes ont notamment retenti à Tel-Aviv, selon la police, qui a, elle, précisé que « des recherches étaient en cours pour identifier des sites touchés par des débris de roquettes ».
Ce barrage de tirs intervient au lendemain d’une frappe de drone du Hezbollah qui a tué quatre soldats vers Haïfa lors de l’attaque la plus meurtrière contre Israël depuis le début de l’offensive terrestre israélienne dans le sud du Liban, fin septembre.
Les Etats-Unis pressent leurs ressortissants à quitter le Liban
Dans un nouveau communiqué diffusé lundi, l’ambassade des Etats-Unis au Liban réitère son appel aux ressortissants à quitter le pays. « Les citoyens américains au Liban sont fortement encouragés à partir maintenant », est-il écrit.
Rappelant que « depuis le 27 septembre, le gouvernement américain a également ajouté des milliers de sièges supplémentaires pour accueillir les citoyens américains et les membres de leur famille », l’ambassade regrette qu’« une grande partie de cette capacité est soit inutilisée ». « Veuillez comprendre que ces vols supplémentaires ne se poursuivront pas indéfiniment », a ajouté l’ambassade des Etats-Unis à destination des ressortissants américains.
La Chine appelle Israël à mettre fin aux « catastrophes humanitaires » à Gaza
Au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue israélien, Israël Katz, le ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi, a appelé à mettre fin aux aux « catastrophes humanitaires » à Gaza.
« Contrer la violence par la violence ne peut pas pleinement répondre aux préoccupations légitimes de toutes les parties », a souligné M. Wang, selon des propos rapportés par l’agence de presse officielle Chine nouvelle.
A Aïtou, dans le nord du Liban
Israël a informé Washington qu’il apportera une « réponse forte » à l’attaque du Hezbollah sur une base militaire
Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a affirmé lundi avoir assuré à son homologue américain, Lloyd Austin, qu’Israël apporterait une « réponse forte » au Hezbollah après que le mouvement armé libanais a frappé dimanche une base de l’armée israélienne, au sud de Haïfa, tuant quatre soldats.
M. Gallant s’est entretenu avec M. Austin dans la nuit de dimanche à lundi et « a souligné la gravité de l’attaque et la réponse énergique qui serait apportée au Hezbollah », a déclaré le bureau du ministre dans un communiqué publié lundi.
Une frappe israélienne dans un village du nord du Liban fait dix-huit morts, affirme la Croix-Rouge libanaise
Dans un message posté sur ses réseaux sociaux, la Croix-Rouge Libanaise a affirmé qu’une frappe israélienne à Aïtou, un village du nord du Liban, a fait dix-huit morts. Le ministère de la santé libanais évoquait, lui, un premier bilan de neuf morts en début d’après-midi lundi rapportant que les « efforts de secours se poursuivent ».
C’est la première fois que Aïtou, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement islamiste Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l’agence nationale libanaise ANI.
Une frappe israélienne s’abat près d’un convoi humanitaire dans l’est du Liban, le chauffeur blessé
Le chauffeur d’un convoi d’aide humanitaire a été blessé lundi dans l’est du Liban quand son camion a été atteint par le souffle d’une frappe aérienne israélienne à proximité. « Une frappe israélienne s’est abattue tout près d’un convoi humanitaire qui passait dans le village d’Al-Aïn », a rapporté sur X Bachir Khodr, gouverneur de la région de Baalbek-Hermel, dans l’Est frontalier de la Syrie. « Une frappe israélienne a visé un magasin de panneaux solaires au moment où passait le convoi de trois camions en direction du village de Ras Baalbek », rapporte, de son côté, l’Agence nationale d’information (ANI) libanaise. « Le souffle de l’explosion a endommagé un camion et son conducteur a été blessé. »
Le convoi touché lundi « transportait de l’aide humanitaire du gouvernement libanais et son passage avait été coordonné avec la Croix-Rouge et les Nations unies », a expliqué à l’Agence France-Presse le ministre des transports libanais, Ali Hamié, qui avait assisté au départ du convoi de Beyrouth dans la matinée. Ce convoi était composé de cinq camions en tout, transportant de l’aide venue notamment de Turquie et des Emirats arabes unis. Lundi, de nouveau, un avion d’aide qatarie a atterri à Beyrouth, selon les autorités.
Ce qu’il faut retenir de l’actualité au Proche-Orient à la mi-journée
- Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné lundi matin les attaques « inacceptables » d’Israël contre la Finul au Liban. Il a annoncé que les 27 Etats membres s’étaient mis d’accord pour adopter une déclaration commune visant à condamner ces attaques et réclamer qu’elles cessent immédiatement.
- Dans la bande de Gaza, un bombardement israélien dans la cour de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah, où vivaient des déplacés, a tué au moins quatre personnes. Un autre bombardement a touché un centre de distribution d’aide humanitaire dans le camp de réfugiés de Jabaliya (Nord), tuant au moins dix personnes, selon des sources médicales palestiniennes. Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 42 289 morts dans le territoire palestinien depuis octobre 2023.
- Le Hezbollah a affirmé lundi avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa, la grande ville du nord d’Israël, puis une caserne près de Netanya, localité côtière au nord de Tel-Aviv, au lendemain d’une attaque similaire ayant tué au moins quatre soldats israéliens sur une base militaire au sud de Haifa.
- De son côté, l’armée israélienne a affirmé avoir tué Muhammad Kamal Naim, commandant du système de missiles antichars de l’unité Radwan du Hezbollah dans un bombardement de la région de Nabatia au Liban. Le Hezbollah n’a pas, pour l’heure, confirmé cette information. L’armée israélienne a également dit avoir intercepté dans le centre d’Israël des projectiles tirés depuis le Liban ainsi que deux drones qui s’approchaient d’Israël en provenance de la Syrie.
L’Iran affirme qu’il n’y a plus matière aux pourparlers indirects avec les Etats-Unis
Le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, a jugé lundi qu’il n’y avait plus matière aux pourparlers indirects menés avec les Etats-Unis via Oman, en raison des tensions régionales. « Nous ne voyons actuellement pas matière à ces discussions, tant que nous n’aurons pas surmonté la crise actuelle », a déclaré M. Araghtchi aux journalistes à Mascate, soulignant que le processus est arrêté « en raison des conditions spécifiques de la région ».
L’armée israélienne affirme avoir tué un responsable du Hezbollah
« Un avion de l’armée de l’air a attaqué la région de Nabatia au Liban, tuant le terroriste Muhammad Kamal Naim, commandant du système de missiles antichars de l’unité Radwan de l’organisation terroriste Hezbollah », affirme l’armée israélienne dans un communiqué publié sur X. Le Hezbollah n’a pour l’heure pas donné d’informations sur cette frappe et le sort de ce responsable.
L’armée israélienne dit avoir intercepté deux drones qui s’approchaient d’Israël depuis la Syrie
L’armée israélienne a dit avoir intercepté lundi à la mi-journée deux drones qui s’approchaient d’Israël depuis la Syrie. « Il y a peu de temps, deux drones qui s’approchaient depuis la Syrie ont été interceptés avec succès par l’armée de l’air avant de traverser le territoire israélien », précise le communiqué de l’armée.
Bonjour JJ,
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a été établie en 1978 par le Conseil de sécurité à la suite d’une incursion israélienne dans le sud du Liban. Elle a vu son son mandat s’élargir en 2006 à l’issue de la guerre entre Israël et le Hezbollah, dans l’objectif de consolider la paix et d’aider les autorités libanaises à rétablir leur autorité sur le sud du Liban, en apportant un appui à leur armée. Cette force est devenue progressivement inopérante depuis la reprise des hostilités entre le mouvement islamiste et l’Etat hébreu après les attaques du Hamas le 7 octobre 2023. Nous vous proposons dans cet article une histoire de cette force internationale, étroitement liée aux tragédies dans le sud du Liban :
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« Il y a une volonté israélienne d’intimidation. Ils veulent que l’on parte », dit une source militaire française
Depuis quelques jours, l’armée israélienne multiplie les tirs sur les installations de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) au Liban sud. Le Monde a pu s’entretenir avec une source militaire française quelque temps avant que la Finul a rapporté que deux chars israéliens étaient « entrés de force dimanche 13 octobre dans une de ses positions à la frontière ».
« Il y a une volonté israélienne d’intimidation. Ils veulent que l’on parte », dit une source militaire française
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« Il n’y aura pas de retrait de la Finul » du sud du Liban, assure Pedro Sanchez
Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a assuré lundi qu’il n’y aurait pas de retrait des troupes de l’ONU déployées au Liban (Finul), en critiquant son homologue israélien Benjamin Nétanyahou, qui a appelé dimanche à les mettre « à l’abri immédiatement ». « Nous condamnons, et nous continuerons à condamner avec la plus grande fermeté, la déclaration faite hier par le premier ministre Nétanyahou », a assuré le chef du gouvernement espagnol lors d’un forum à Barcelone, organisé par le groupe de médias Prisa.
Pedro Sanchez, qui multiplie les critiques contre Israël depuis octobre 2023, a par ailleurs de nouveau appelé la communauté internationale à « suspendre immédiatement les livraisons d’armes à Israël ». « Sans armes, il ne peut y avoir de guerre », a insisté le dirigeant socialiste, qui souhaite, en outre, que la Commission européenne mette un terme à son « accord d’association avec le gouvernement israélien, s’il est établi, comme tout le suggère, que les droits de l’homme sont violés ».
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Le chef de la diplomatie iranienne rencontre un responsable des rebelles yéménites en Oman
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, a rencontré lundi à Mascate (Oman) un haut responsable des rebelles houthis du Yémen. Son ministère a publié des photos du principal négociateur des Houthis, Mohammed Abdelsalam, s’entretenant dans la capitale omanaise avec M. Araghtchi, qui a multiplié les visites dans la région après qu’Israël a juré de riposter à l’attaque de missiles lancée par l’Iran contre son territoire le 1er octobre.
Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, font partie, notamment avec le Hamas et le Hezbollah de « l’axe de résistance » animé par l’Iran qui réunit des groupes armés opposés à Israël. Avant Mascate, M. Araghchi s’est successivement rendu au Liban, en Syrie, en Arabie saoudite, au Qatar et en Irak, pour des discussions centrées sur la recherche d’un cessez-le-feu au Liban et à Gaza, et les moyens d’empêcher une propagation de la guerre à toute la région. Dimanche, M. Araghtchi a réaffirmé que l’Iran était « totalement prêt à faire face à une situation de guerre », assurant toutefois : « Nous ne voulons pas la guerre, nous voulons la paix. »
Israël émet un nouvel ordre d’évacuation pour des villages du sud du Liban
L’armée israélienne a émis lundi à la mi-journée un nouvel ordre d’évacuation de vingt-cinq villages au sud du Liban en raison des « activités du Hezbollah » dans cette zone. Les habitants sont appelés à « se déplacer immédiatement au nord du fleuve Nahr El-Awali ». « Pour assurer votre propre sécurité, vous devez évacuer sans délai. Quiconque se trouve à proximité d’éléments, d’installations ou d’armes du Hezbollah met sa vie en danger », prévient Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée israélienne, sur son compte X.
Les coups de boutoir d’Israël contre les Nations unies
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou multiplie les attaques contre la Finul et l’UNRWA, l’agence pour les réfugiés palestiniens. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a été déclaré persona non grata sur le sol israélien.
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L’armée israélienne dit avoir intercepté des projectiles tirés du Liban sur le centre d’Israël
L’armée israélienne a dit avoir intercepté plusieurs projectiles tirés lundi du Liban sur le centre d’Israël. « Les sirènes qui ont retenti il y a peu dans les régions de Sharon, Menashe et Wadi Ara, et un certain nombre de projectiles ont été identifiés traversant le territoire israélien en provenance du Liban. L’armée de l’air a réussi à intercepter tous les projectiles », détaille un communiqué de l’armée publié sur son compte X.
La deuxième phase de la campagne de vaccination contre la polio commence dans la bande de Gaza
Le deuxième cycle de la campagne de vaccination contre la polio commence aujourd’hui dans la bande de Gaza, annonce l’Organisation des Nations unies (ONU) sur son compte X. « Le 14 octobre, l’UNRWA avec l’Unicef et l’OMS commencent la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la polio », déclare-t-elle, précisant que l’objectif est de vacciner environ 590 000 enfants de moins de 10 ans en moins de deux semaines. « Pour que cela soit possible, les pauses humanitaires doivent être respectées », prévient-elle.
A Gaza, le ministère de la santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 42 289 morts
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 42 289 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an. Au moins 62 personnes ont été tuées ces dernières vingt-quatre heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 98 684 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.
Au moins dix morts après une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Jabaliya
Au moins dix personnes ont été tuées et trente blessées, dont des femmes et des enfants, lors d’un bombardement aérien israélien lundi sur un centre de distribution d’aide humanitaire dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources médicales palestiniennes citées par Haaretz. Selon un porte-parole du Croissant-Rouge palestinien cité par le quotidien israélien de centre gauche, les équipes de secours ne sont pas en mesure d’atteindre le site.
L’armée israélienne resserre son étau autour de Jabaliya, localité du nord du territoire palestinien où le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a assuré dimanche qu’elle démantelait les « bastions du Hamas ».
Les dernières frappes israéliennes dans le sud du Liban
Le Hezbollah affirme avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa
Le Hezbollah a affirmé lundi matin dans un communiqué avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa (📍), au lendemain d’une attaque similaire ayant tué au moins quatre soldats israéliens sur une base militaire dans la même région. L’armée israélienne n’a pas communiqué pour l’heure sur cette attaque.
Le mouvement libanais pro-iranien avait également dit un peu plus tôt avoir tiré « des obus d’artillerie » sur des troupes israéliennes qui s’étaient avancées dans le village frontalier de Maroun Al-Ras (📍), dans le sud du Liban, où l’armée israélienne affirme mener des incursions terrestres.
L’Union européenne condamne les attaques « inacceptables » contre la Finul au Liban
Les attaques contre la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul) sont « complètement inacceptables », a déclaré lundi à Luxembourg le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. « Les vingt-sept Etats membres se sont mis d’accord pour demander à Israël d’arrêter ses attaques contre la Finul », a-t-il annoncé peu avant le début d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne. Dimanche soir, « après des heures de discussion », ils ont adopté une déclaration condamnant ces attaques, réclamant qu’elles cessent « immédiatement », a-t-il ajouté.
Les 27 sont profondément divisés sur l’attitude à adopter face à Israël, certains Etats membres insistant sur son droit à se défendre, d’autres dénonçant les atteintes au droit international de la part des forces israéliennes au Liban ou à Gaza. Vendredi, Charles Michel, le président du Conseil européen, avait déjà qualifié d’« inacceptables » ces attaques contre la Finul.
Dans la cour d’un hôpital de Deir Al-Balah, dans la bande de Gaza, après le bombardement israélien lundi matin
Un bombardement israélien sur la cour d’un hôpital dans la bande de Gaza tue au moins quatre personnes
Un bombardement israélien sur la cour d’un hôpital dans la bande de Gaza a tué au moins quatre personnes et provoqué l’incendie d’un camp de déplacés faisant de nombreux brûlés parmi les personnes déplacées qui s’y étaient réfugiées, selon des médecins palestiniens cités par Associated Presse (AP).
L’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, dans la ville de Deir Al-Balah (📍), au centre de la bande de Gaza, hébergeait et soignait déjà un grand nombre de blessés à la suite d’une précédente frappe sur une école transformée en abri, située à proximité, qui avait fait au moins vingt morts, selon AP. Les images de AP montrent un hôpital bondé et de nombreux blessés parmi lesquels des enfants. Les registres de l’hôpital font état de quatre morts et de quarante blessés. Vingt-cinq personnes ont été transférées à l’hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, après avoir subi de graves brûlures, selon l’établissement.
L’armée israélienne a affirmé qu’elle visait des « terroristes ». « Les agents du Hamas utilisaient l’enceinte de l’hôpital pour planifier et mener des attaques terroristes contre les forces de Tsahal et l’Etat d’Israël », a déclaré Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée israélienne, sur son compte X. Ces derniers mois, l’armée israélienne a visé à plusieurs reprises des camps de déplacés surpeuplés, au motif que le Hamas les utilisait pour préparer ses attaques et l’accusant d’utiliser les populations civiles comme boucliers humains. Plus d’un an après le début de la guerre, ses bombardements dans la bande de Gaza sont quasi quotidiens.
L’ambassade de France en Israël « horrifiée » par l’attaque du Hezbollah contre une base militaire israélienne
L’ambassade de France en Israël s’est dite, ce dimanche soir sur X, « horrifiée » par la frappe de drones du Hezbollah contre une base militaire du nord d’Israël.
Le message de la diplomatie française a été publié avant que l’armée israélienne ne dévoile un premier bilan de l’attaque, faisant état de quatre morts et sept blessés dans un état grave.
L’ambassade française a ainsi dénoncé une « violence intolérable, dont les civils sont les premières victimes, [qui] doit cesser ». Elle a aussi déploré que « de Haïfa à Safed, d’Ashkelon à Netanya, le territoire israélien est depuis un an la cible quotidienne de roquettes, missiles et drones terroristes ».
Le Hezbollah menace Israël d’autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban
Le Hezbollah libanais a menacé lundi Israël d’autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban, après une frappe de drones visant une position militaire à Haïfa qui a tué au moins quatre soldats israéliens.
Dans un communiqué, le Hezbollah a affirmé que « la résistance (…) promet à l’ennemi » que l’attaque « au sud de Haïfa n’est qu’un avant-goût de ce qui l’attend s’il décide de continuer ses agressions contre notre peuple ».
Dimanche soir, le Hezbollah a affirmé que ses combattants avaient lancé « une escadrille de drones explosifs sur un camp d’entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa », en dédiant cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Cette attaque, qui, selon l’armée israélienne, a tué quatre soldats et en a blessé sept autres grièvement près de la principale ville du nord d’Israël, est la plus meurtrière en Israël depuis que ce pays est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre.
Dans son communiqué lundi, le Hezbollah salue une « opération complexe ». Il a expliqué avoir lancé simultanément des dizaines de missiles sur diverses cibles dans les régions de Nahariya et Acre dans le but de « distraire les systèmes de défense aérienne israéliens ».
Certains drones, dont certains ont été utilisés « pour la première fois », ont été lancés vers différents secteurs d’Acre et de Haïfa et « sont parvenus à contourner les radars de la défense antiaérienne et atteindre leur cible dans un camp d’entraînement de la brigade Golani », selon le mouvement.
Les drones ont « explosé dans des pièces dans lesquelles des dizaines d’officiers et de soldats ennemis israéliens se préparaient à participer à l’attaque contre le Liban », ajoute le Hezbollah.
Le Hezbollah avait indiqué dimanche soir que cette attaque était une « réponse aux agressions sionistes, en particulier sur les quartiers de Noueiri et Basta » au cœur de Beyrouth, où au moins vingt-deux personnes ont été tuées jeudi, ainsi que dans « d’autres régions libanaises », où plus de 1 300 personnes ont trouvé la mort depuis le début de la campagne de frappes israéliennes massives le 23 septembre.
Le Hezbollah tire régulièrement roquettes et drones sur Israël depuis plus d’un an, mais il vise désormais plus en profondeur depuis l’escalade du conflit le mois dernier.
Le 11 octobre, des sirènes d’alerte aérienne avaient retenti dans le centre d’Israël après l’entrée de deux drones en provenance du Liban. Au moins un bâtiment au nord de Tel Aviv avait été endommagé lors de l’incident.
Deux hôpitaux au nord de Gaza ravitaillés par une mission OMS-Croix-Rouge
Une mission conjointe de l’OMS et de la Croix-Rouge palestinienne a réussi samedi à évacuer des malades et ravitailler deux hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué dimanche le patron de l’OMS sur le réseau social X.
« L’OMS et ses partenaires ont finalement réussi à atteindre les hôpitaux Kamal Adwan et Al-Sahaba hier [samedi] après neuf tentatives cette semaine », a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, ajoutant que les chauffeurs avaient été soumis à des traitements « humiliants » à un checkpoint.
JJ