Un corps pend à la fenêtre d’un immeuble détruit à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, le 29 octobre 2024.
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En direct, guerre au Proche-Orient : la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, encore visée dans la nuit et la matinée par des bombardements israéliens
L’Agence nationale libanaise (NNA) a fait état d’au moins dix frappes. Selon les images diffusées par l’AFP-TV, elles ont provoqué de fortes explosions et d’épaisses volutes de fumée se sont ensuite élevées de la zone.
L’Organisation mondiale de la santé se dit « profondément inquiète » des attaques israéliennes contre les services de santé libanais
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est « vraiment profondément inquiète de la multiplication des attaques contre les personnels de santé et les établissements de santé au Liban, et nous insistons encore et encore sur le fait que les soins de santé ne sont pas une cible », a déclaré Margaret Harris, porte-parole de l’organisation lors d’un point de presse à Genève.
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas annonce un nouveau bilan de 43 259 morts dans la bande de Gaza
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé vendredi un nouveau bilan de 43 259 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an. Au moins 55 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il affirmé dans un communiqué, ajoutant que 101 827 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis un an.
Une attaque israélienne sur la ville de Baalbek, selon l’agence de presse libanaise
L’agence de presse libanaise (NNA) a rapporté vendredi un raid israélien sur un quartier de Baalbek, qui a déjà été ciblée ces derniers jours par des attaques. Le bombardement n’a pas été précédé d’un appel à évacuer de l’armée israélienne adressée aux habitants de la ville.
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Les trente tonnes d’aide humanitaire française envoyées au Liban sont arrivées et ont été remises à des ONG françaises et libanaises, affirme le Quai d’Orsay
Dans un communiqué, le ministère des affaires étrangères français a expliqué que les 30 tonnes d’aide humanitaire au profit des populations civiles libanaises, envoyées jeudi par la France, étaient bien arrivées.
Cela comprenait des lampes solaires, des tentes, des couvertures et d’autres biens de première nécessité. « Cet envoi est une première traduction concrète des engagements pris par le président de la République lors de la conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban, qui s’est tenue le 24 octobre à Paris », détaille le texte.
« Le fret a été remis à deux ONG françaises et une ONG libanaise, partenaires humanitaires de la France et pleinement opérationnelles pour la réponse d’urgence au Liban », poursuit le communiqué qui ajoute qu’avant le 24 octobre, la France avait déjà réalisé deux opérations d’envoi de fret humanitaire au Liban, dont une en coopération avec le Qatar. Près de 40 tonnes de médicaments, de matériel médical et d’autres biens de première nécessité avaient ainsi été remises aux hôpitaux libanais et à des ONG humanitaires internationales et locales.
L’extension des attaques par Israël signale son « refus » de cessez-le-feu, déclare le premier ministre libanais
Le premier ministre libanais a affirmé vendredi que « l’extension » des frappes d’Israël signalait « son refus de tous les efforts déployés pour un cessez-le-feu », alors que des émissaires américains ont tenté de négocier un arrêt des violences.
« L’extension, une nouvelle fois, de l’agression de l’ennemi israélien contre les régions libanaises (…) et le fait qu’il ait de nouveau pris pour cible la banlieue sud de Beyrouth par des raids destructeurs, sont autant d’indicateurs qui confirment son refus de tous les efforts déployés pour obtenir un cessez-le-feu », a déclaré Najib Mikati dans un communiqué, cité par l’Agence France-Presse.
La banlieue sud de Beyrouth visée dans la nuit et la matinée par plusieurs bombardements israéliens
La banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a été visée par une série de frappes aériennes israéliennes vendredi matin, au moment où les Etats-Unis tentent d’avancer vers un cessez-le-feu au Liban.
La nuit a été marquée par de nouveaux bombardements sur la banlieue sud de la capitale libanaise, régulièrement visée ces dernières semaines par l’armée israélienne qui avait lancé un appel à évacuer plusieurs secteurs. L’Agence nationale libanaise (NNA) a fait état d’au moins dix frappes. Selon les images diffusées par l’AFP-TV, elles ont provoqué de fortes explosions et d’épaisses volutes de fumée se sont ensuite élevées de la zone. « Les raids ont provoqué des destructions massives dans les zones visées et des dizaines de bâtiments ont été rasées », a rapporté NNA, faisant état également de départs d’incendies.
Quatre Thaïlandais tués dans le nord d’Israël par une roquette tirée du Liban
Parmi les cinq personnes qui ont trouvé la mort jeudi à Metoula, dans le nord d’Israël, dans l’explosion d’une roquette du Hezbollah, se trouvaient quatre ressortissants thaïlandais, a annoncé le ministre des affaires étrangères thaïlandais vendredi.
Maris Sangiampongsa a publié sur X qu’il était « profondément attristé » par ces décès survenus au kibboutz Dafna, près de la frontière avec le Liban, ajoutant qu’un autre citoyen thaïlandais avait été blessé. Les quatre victimes étaient des travailleurs agricoles et se trouvaient dans une plantation de pommes. La cinquième victime de cette frappe se nomme, selon la presse israélienne, Omer Weinstein, citoyen israélien et membre du kibboutz, qui travaillait lui aussi dans le champ.
Quelques heures plus tard, jeudi, deux autres personnes ont été tuées par des tirs de roquettes dans une oliveraie, à Kiryat Ata, en périphérie de Haïfa, dans le nord d’Israël
Des frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel à évacuer israélien
Au moins trois frappes ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi la banlieue sud de Beyrouth, selon des images de l’Agence France-Presse, après un appel à évacuer le secteur par l’armée israélienne, qui pilonne depuis plus d’un mois les fiefs du Hezbollah au Liban. Les frappes ont provoqué de fortes explosions.
Blinken appelle Israël à permettre « urgemment » la reprise des vaccinations contre la polio dans la bande de Gaza
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a exhorté jeudi Israël à permettre la reprise de la campagne de vaccination contre la polio dans la bande de Gaza, notamment dans le nord du territoire, interrompue après des bombardements intensifs. « Il est urgent que cela se fasse dans les jours qui viennent, et nous nous tournons vers Israël pour faciliter cette action », a déclaré le secrétaire d’Etat lors d’une conférence de presse
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé une campagne de vaccination à Gaza le 1er septembre, après la confirmation du premier cas de polio depuis vingt-cinq ans dans le territoire palestinien assiégé par Israël.
Une première série de vaccinations a été achevée et la deuxième série – essentielle pour renforcer l’immunité – a commencé comme prévu le 14 octobre, d’abord dans le centre de la bande de Gaza, puis dans le sud, permise par des pauses humanitaires dans les combats. Mais l’OMS a indiqué la semaine dernière avoir été contrainte de reporter la phase finale dans le nord en raison de « bombardements intenses ».
Le bilan de la frappe israélienne sur Qoussair, en Syrie, augmente à dix morts
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a rapporté jeudi que dix personnes, principalement des civils, avaient été tuées en Syrie dans des frappes israéliennes sur Qoussair, près de la frontière avec le Liban, Israël disant avoir touché des « entrepôts d’armes » du Hezbollah. Un précédent bilan faisait état de cinq morts.
Le point sur la situation, jeudi 31 octobre à 21 heures
- Le chef de cabinet de l’ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la révolution iranienne, a promis jeudi une riposte « brutale » à l’attaque israélienne de samedi, qui a visé des installations militaires. Le général Hossein Salami, chef du corps des gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, a quant à lui annoncé une réponse « inimaginable ».
- Les émissaires américains Amos Hochstein et Brett McGurk, en visite à Jérusalem pour discuter d’un cessez-le-feu avec le Hezbollah, ont rencontré jeudi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui leur a répété qu’une trêve devait en priorité garantir la sécurité d’Israël.
- Sept personnes ont été tuées dans le nord d’Israël par des tirs de roquettes en provenance du Liban. Cinq ont trouvé la mort à Metoula, d’après le maire de la ville, et deux autres ont succombé à leurs blessures après une autre salve près de Kiryat Ata, à la périphérie de Haïfa, selon les secouristes de Magen David Adom.
- Un raid de l’aviation israélienne a fait six morts et six blessés, dont un grave, jeudi après-midi dans un quartier résidentiel de Makneh (📍), au nord de Baalbek, dans la plaine de la Bekaa, rapporte l’Agence nationale d’information libanaise. Une femme a par ailleurs trouvé la mort à la périphérie de Baalbek, ajoute-t-elle.
- Cinq civils ont été tués dans les raids de l’aviation israélienne à Qoussair (📍), localité syrienne proche de la frontière libanaise, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’armée israélienne dit, quant à elle, avoir bombardé « des installations de stockage d’armes et des centres de commandement utilisés par la force Radwan », unité d’élite du Hezbollah, dans la région.
- Un responsable du Hamas a rejeté l’idée d’une « trêve temporaire » dans la bande de Gaza. « Nous avons déjà exprimé notre position sur l’idée d’une trêve temporaire dans la guerre, qui ne servira qu’à reprendre l’agression ensuite. Le Hamas soutient un arrêt permanent, pas temporaire, de la guerre », a déclaré à l’Agence France-Presse Taher al-Nounou, un haut responsable du Hamas.
- Le ministère de la santé de la bande de Gaza, administré par le Hamas, fait état jeudi de 43 204 morts et 101 641 blessés depuis le début de l’offensive israélienne dans l’enclave. Au cours de la journée écoulée, 41 personnes y ont été tuées et 131 autres blessées, ajoute-t-il.
Quarante-cinq personnes tuées mercredi au Liban, selon le ministère de la santé
Les raids de l’aviation israélienne ont fait 45 morts et 110 blessés, mercredi, au Liban, selon le ministère de la santé, qui dresse chaque jour le bilan de la veille. Depuis le 8 octobre, le total s’élève, selon lui, à 2 867 tués et 13 047 blessés.
L’armée israélienne annonce l’interception de deux drones en provenance de l’Est
Deux drones provenant de l’Est ont été interceptés dans la soirée avant de pénétrer dans l’espace aérien de l’Etat hébreu, annonce l’armée israélienne, sans plus de précisions.
« Nous avons bien progressé » dans les discussions sur un cessez-le-feu au Liban, assure Antony Blinken
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a fait état jeudi de progrès dans les discussions en vue d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban.
« Au regard de mon récent voyage dans la région et des discussions menées en ce moment même, nous avons bien progressé dans ce sens », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Nous avons encore du travail à faire », a ajouté le chef de la diplomatie américaine, appelant à « une solution diplomatique ».
« Nous avons un bon espoir de voir les choses évoluer au Liban dans un avenir pas trop lointain », a quant à lui déclaré le secrétaire de la défense américain, Lloyd Austin, qui s’exprimait à ses côtés.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’était entretenu dans la journée avec Amos Hochstein et Brett McGurk, les deux émissaires de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient.
Selon des médias israéliens, qui citent des sources gouvernementales, le plan élaboré par les émissaires américains prévoit un retrait du Hezbollah et de l’armée israélienne du sud du Liban, dont le contrôle reviendrait à l’armée libanaise et aux casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies (Finul). Le Liban aurait la responsabilité d’empêcher le Hezbollah de se réarmer, et Israël conserverait son droit à se défendre dans le respect du droit international. Plusieurs médias arabophones, dont Al-Hadath et Al-Arabiya, annoncent, quant à eux, qu’Amos Hochstein ne se rendra pas au Liban.
L’Iran promet d’apporter une réponse « brutale » aux bombardements israéliens de samedi
Le chef de cabinet de l’ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la révolution iranienne, a promis jeudi une violente riposte à l’attaque israélienne de samedi, qui a visé des installations militaires.
« L’action récente du régime sioniste, qui a attaqué (…) notre pays, était un acte désespéré et la République islamique d’Iran y répondra de manière brutale qui le lui fera regretter », a déclaré Mohammad Mohammadi Golpayegani, selon l’agence de presse Tasnim.
Le général Hossein Salami, chef du corps des gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, a quant à lui annoncé une réponse « inimaginable ». « Israël a atteint le stade de l’effondrement et, à présent, il agit aveuglément, sans respecter aucune règle et commet tous les crimes », a-t-il ajouté, selon Tasnim.
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L’OMS « condamne » l’attaque israélienne d’un hôpital de la bande de Gaza
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a condamné jeudi une nouvelle attaque israélienne de l’hôpital Kamal-Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, qui a fait des blessés et a endommagé du matériel essentiel à la survie des patients.
« L’hôpital fonctionne à peine depuis le dernier raid. La dernière attaque met gravement en danger la vie des patients », écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X, précisant que les forces israéliennes ont « touché un espace de stockage contenant des fournitures vitales de l’OMS apportées lors de missions complexes, ainsi que la station de dessalement et les réservoirs d’eau sur le toit de l’hôpital ».
« La situation sanitaire dans le nord de la bande de Gaza est épouvantable. Nous appelons tout le monde à protéger les hôpitaux et à respecter pleinement le droit international humanitaire », ajoute-t-il.
Le 25 octobre, le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, avait déjà accusé les forces israéliennes d’avoir pris d’assaut l’hôpital qui se trouve dans le camp de Jabaliya, où elles ont lancé une opération majeure au début du mois. Des dizaines de membres du personnel avaient été arrêtés, dont le docteur Mohammed Obeid, un chirurgien orthopédique travaillant pour Médecins sans frontières (MSF).
L’ONG, qui était sans nouvelles de lui, a annoncé jeudi sur X, avoir eu confirmation qu’il avait bien « été arrêté par les forces israéliennes avec plusieurs membres de l’hôpital Kamal-Adwan », le 26 octobre. « Nous sommes extrêmement préoccupés par la détention de notre collègue », souligne-t-elle.
« Nous avons officiellement demandé aux autorités israéliennes des informations sur le statut de détention du Dr Obeid, sa localisation actuelle et son état de santé physique et mental. Nous appelons à la protection de notre collègue, ainsi que de tout le personnel médical de Gaza qui travaille dans des conditions impossibles et qui est confronté à des violences horribles alors qu’il tente de prodiguer des soins. »
Cinq civils tués à Qoussair, en Syrie, selon un nouveau bilan
Cinq civils ont été tués dans les raids de l’aviation israélienne à Qoussair (📍), localité syrienne proche de la frontière libanaise, selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’organisation, établie au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, avait auparavant fait état de trois morts.
Les bombardements ont, selon l’OSDH, touché « un dépôt d’armes et un entrepôt de carburant du Hezbollah dans la zone industrielle de Qoussair » et d’autres entrepôts ainsi qu’un pont, au sud de la ville. L’armée israélienne dit, quant à elle, avoir bombardé « des installations de stockage d’armes et des centres de commandement utilisés par la force Radwan », unité d’élite du Hezbollah, dans la région.
Au Liban, la vulnérabilité des travailleurs étrangers
Quelque 160 000 migrants, dont 65 % de femmes, ont été répertoriés au Liban, en 2023, par l’Office international des migrations des Nations unies. Ils vivaient soit dans les maisons de leurs employeurs, dans un système de dépendance (la kafala), soit de leur côté, en ayant souvent perdu leur statut légal, dans des quartiers pauvres. Les faubourgs de la banlieue sud de Beyrouth – vaste zone résidentielle et fief du Hezbollah –, lourdement pilonnée, offraient avant la guerre des logements peu coûteux. Une partie de ces travailleurs étrangers ont été contraints de fuir leur domicile dans les zones exposées, ou ont été abandonnés par leurs employeurs. Leur quotidien a été bouleversé, de façon fulgurante.
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L’évacuation des déplacés sur la corniche de Beyrouth
Benyamin Nétanyahou ne fixe pas de date pour la fin des combats, mais des « objectifs clairs »
« Je ne fixe pas de date pour la fin de cette guerre, mais je fixe des objectifs clairs pour la victoire », a déclaré, jeudi, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d’une cérémonie de remise des insignes d’officiers, dans le Néguev, selon des propos rapportés par la presse et par ses propres services. « Nous sommes déterminés à éliminer les capacités du Hamas, à ramener tous nos otages, à neutraliser toute menace future de Gaza contre Israël et à permettre aux habitants du sud et du nord de rentrer chez eux. »
« Le 9 octobre [2023], j’ai dit que nous allions changer la face du Moyen-Orient. Un an plus tard, en septembre, j’ai dit que nous changions la réalité stratégique au Moyen-Orient. (…) Nous démantelons l’axe du mal. Le Hamas ne contrôlera plus Gaza et le Hezbollah ne restera pas à notre frontière nord. »
« En ce qui concerne les discussions sur un accord au Liban, je tiens à préciser : les accords, les documents, les résolutions, les chiffres, tout cela a sa place, mais ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est notre capacité et notre détermination à assurer la sécurité, à contrecarrer les attaques et à agir contre le réarmement de nos ennemis, malgré toutes les pressions et contraintes. C’est cela, l’essentiel », a souligné le chef du gouvernement.
« Quant à l’Iran, nous avons frappé son point faible. Les discours grandiloquents des dirigeants iraniens ne peuvent masquer le fait qu’Israël jouit aujourd’hui d’une liberté d’action en Iran sans précédent. Nous pouvons atteindre n’importe quel endroit en Iran si nécessaire. L’objectif principal que j’ai fixé aux [forces israéliennes] et aux services de sécurité est d’empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire. Mettre fin au programme nucléaire reste notre priorité absolue. »
Six morts à Makneh, au nord de Baalbek, selon l’agence de presse libanaise
Un raid de l’aviation israélienne a fait six morts et six blessés, dont un grave, jeudi après-midi dans un quartier résidentiel de Makneh (📍), au nord de Baalbek, dans la plaine de la Bekaa, rapporte l’Agence nationale d’information libanaise. Une femme a par ailleurs trouvé la mort à la périphérie de Baalbek, ajoute-t-elle.
Une trêve avec le Hezbollah doit garantir la sécurité d’Israël, dit Benyamin Nétanyahou aux émissaires américains
Le premier ministre israélien a déclaré jeudi aux émissaires américains en visite à Jérusalem pour discuter d’un cessez-le-feu avec le Hezbollah qu’une trêve devait en priorité garantir la sécurité d’Israël.
« Le principal enjeu (…) est la capacité et la détermination d’Israël à faire respecter l’accord et à empêcher toute menace venant du Liban » pour permettre le retour des populations déplacées dans le nord du pays, a déclaré Benyamin Nétanyahou à Amos Hochstein et Brett McGurk, selon un communiqué de son bureau. Les deux représentants de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient avaient auparavant été reçus par le ministre de la défense, Yoav Gallant.
« Les discussions se sont concentrées sur les défis stratégiques et les opportunités dans la région, à savoir les dispositifs de sécurité liés à la zone Nord [d’Israël] et au Liban, et les efforts pour assurer » la libération des otages encore retenus dans la bande de Gaza.
15:31
La région de Baalbek bombardée après un appel à évacuer
L’Agence nationale d’information libanaise signale jeudi quatre bombardements dans les secteurs de Douris et de Baalbek, dans la plaine de la Bekaa, après un appel à évacuer de l’armée israélienne.
Deux morts près de Haïfa, dans le nord d’Israël, selon les services de secours
Deux personnes ont succombé à leurs blessures après des tirs de roquettes près de Kiryat Ata, à la périphérie de Haïfa, dans le nord d’Israël, rapportent les secouristes de Magen David Adom (« Etoile rouge de David »). Il s’agit d’un homme de 30 ans et d’une femme de 60 ans, précisent-ils.
L’armée israélienne avait plus tôt signalé le tir de vingt-cinq roquettes en direction de la baie de Haïfa, dont certaines ont, selon elle, échappé à la défense aérienne.
Cinq civils avaient auparavant été tués à Metoula, près de la frontière libanaise, selon le maire de la ville.
Des raids aériens signalés dans la région de Sour
Les médias libanais font état jeudi après-midi de nombreux raids aériens dans la région d’Al-Hoch, localité de la région de Sour (Tyr), dans le sud du Liban, qui fait partie de la zone dont l’armée israélienne avait ordonné un peu plus tôt l’évacuation. La chaîne Al Jadeed a dénombré huit bombardements.
14:32
Quarante et une personnes tuées en vingt-quatre heures dans la bande de Gaza, où le bilan s’élève à 43 204 morts depuis le 7 octobre 2023, selon le ministère de la santé local
Le ministère de la santé de la bande de Gaza, administré par le Hamas, fait état jeudi de 43 204 morts et 101 641 blessés depuis le début de l’offensive israélienne dans l’enclave. Au cours de la journée écoulée, 41 personnes y ont été tuées et 131 autres blessées, ajoute-t-il.
Sept personnes tuées dans la bande de Gaza, selon l’agence WAFa
Sept personnes ont été tuées jeudi par des tirs de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, selon l’agence de presse palestinienne WAFa.
Trois ont trouvé la mort dans le camp de Nousseirat, au centre de l’enclave, deux ont été tuées dans celui de Jabaliya, dans le nord, et deux autres dans la localité voisine de Beit Hanoun, précise-t-elle.
Les forces israéliennes confirment le bombardement de positions du Hezbollah en Syrie
L’armée israélienne annonce avoir bombardé jeudi « des installations de stockage d’armes et des centres de commandement utilisés par la force Radwan », unité d’élite du Hezbollah, dans la région de Qousseir (📍), localité syrienne proche de la frontière libanaise.
« Le bombardement des installations de stockage d’armes fait partie d’un effort plus large visant l’infrastructure de l’unité 4 400 du Hezbollah, responsable de la contrebande d’armes en provenance d’Iran, via la Syrie, jusqu’au Liban. », explique-t-elle dans un communiqué diffusé sur Telegram.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) avait auparavant annoncé la mort de trois personnes dans des bombardements aux alentours de Qousseir
Quatre Palestiniens tués lors d’une opération israélienne en Cisjordanie
Quatre Palestiniens ont été tués lors d’une opération militaire israélienne à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, ont annoncé le ministère de la santé palestinien et un comité local.
Rami Alian, du comité populaire du camp, a précisé à l’Agence France-Presse qu’« Ahmed Fahmawi, 16 ans, et Abdoul Aziz Abou Samane, 20 ans », avaient été tués dans l’opération de l’armée qui a débuté à 2 heures du matin. « Les forces d’occupation israéliennes mènent des opérations de ratissage dans les rues du camp et il y a des blessés », a-t-il ajouté.
Dans l’après-midi, le ministère de la santé a fait état de « l’arrivée à l’hôpital gouvernemental de Tulkarem, en provenance du camp de Nour Shams, d’un martyr, touché par des tirs des [forces] d’occupation » israéliennes.
Le ministère de la santé avait annoncé, mercredi soir, la mort d’un homme « abattu par l’occupation », toujours à Tulkarem, dans un autre camp de réfugiés. L’agence de presse palestinienne WAFa a identifié la victime comme étant « Hassam Bassam Melah (30 ans) ». Selon WAFa, il a été tué par « une force spéciale qui s’est infiltrée dans le camp à bord d’un taxi et d’une camionnette ».
L’armée a confirmé, jeudi, avoir mené une « opération antiterroriste dans la zone de Nour Shams ». Elle a aussi confirmé avoir tué « Hassam Mallah », identifié comme un membre important du Hamas dans la région, « qui était impliqué dans un réseau préparant des attaques terroristes dans un avenir immédiat ». La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, a confirmé qu’il appartenait au groupe.
Au Liban, six secouristes affiliés au Hezbollah et à son allié Amal tués dans des raids israéliens, assure le ministère
Six secouristes d’organisations affiliées au Hezbollah et à son allié Amal ont été tués dans des raids israéliens dans le sud du Liban, a déclaré le ministère de la santé libanais.
Israël « a pris pour cible un point de rassemblement du Comité islamique de la santé dans le village de Derdghaiya », tuant quatre ambulanciers, selon le ministère. Deux autres personnes, appartenant au Comité islamique de la santé et à l’association Al-Risala affiliée au mouvement chiite Amal, ont péri dans des raids israéliens distincts visant leurs véhicules, a-t-il ajouté, d’après l’Agence France-Presse.
Attaque israélienne près de la ville de Sour dans le sud du Liban
Une série de raids aériens a visé jeudi les abords de la ville côtière de Sour dans le sud du Liban, selon un photographe de l’Agence France-Presse, à la suite d’un appel israélien à évacuer plusieurs villages du sud du pays.
De nombreux habitants, dont des réfugiés palestiniens du camp de Rashidieh près de Sour, avaient quitté la zone plus tôt après l’appel israélien à évacuer, selon l’Agence nationale libanaise d’information (NNA).
Cinq civils tués dans le nord d’Israël par des roquettes tirées depuis le Liban, selon les autorités locales
Cinq civils ont été tués jeudi par des roquettes tirées depuis le territoire libanais sur la ville de Metoula, a annoncé le maire de cette ville du nord d’Israël frontalière avec le Liban. « Il y a cinq morts, un fermier et quatre travailleurs agricoles étrangers », a communiqué à l’Agence France-Presse dans un message David Azoulai, le président du conseil de la région qui englobe la ville.
Le premier ministre libanais estime que les appels à évacuer d’Israël avant de bombarder des zones au Liban sont des « crimes de guerre supplémentaires »
Le premier ministre libanais, Najib Mikati, a déclaré jeudi que les appels de l’armée israélienne à évacuer des zones au Liban avant de les bombarder étaient un « crime de guerre supplémentaire » commis par Israël. « Les menaces proférées par l’ennemi israélien contre les civils libanais leur demandant d’évacuer des villes entières et de les déplacer (…) sont un crime de guerre supplémentaire s’ajoutant à la série de crimes commis par l’ennemi », a déclaré M. Mikati dans un communiqué, cité par l’Agence France-Presse en appelant « à une intensification de la pression sur Israël pour qu’il mette fin à son agression ».
Trois morts dans les raids israéliens sur une localité syrienne près de la frontière libanaise
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé jeudi que trois personnes avaient été tuées dans des frappes israéliennes sur la région de Qousseir près du Liban, et où le Hezbollah, en guerre contre Israël, est présent.
L’OSDH, situé au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, a déclaré qu’une frappe avait visé « un dépôt d’armes et un entrepôt de carburant du Hezbollah dans la zone industrielle de Qousseir », tuant trois personnes.
L’Agence de presse arabe syrienne (SANA) avait déjà rapporté, plus tôt dans la journée, ce bombardement. « L’agression israélienne a provoqué des dégâts dans la zone industrielle et certains quartiers résidentiels de Qoussair, dans la région de Homs [centre] », avait déclaré SANA, faisant état de « blessés parmi les civils ».
Au Liban, au moins un enfant tué chaque jour depuis le 4 octobre, selon l’Unicef
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a averti jeudi que la guerre en cours entre le Hezbollah et Israël a bouleversé « la vie des enfants » au Liban, où au moins un enfant a été tué chaque jour depuis près d’un mois.
« Depuis le 4 octobre, au moins un enfant est tué chaque jour et dix autres sont blessés », a déclaré l’organisation dans un communiqué. Elle a ajouté que « des milliers d’autres enfants qui ont survécu physiquement à des mois de bombardements continus (…) souffrent désormais d’une grave détresse psychologique en raison de l’escalade de la violence et du chaos autour d’eux ».
Selon le ministère de la santé publique libanais, 166 enfants ont été tués depuis octobre 2023, et au moins 1 168 ont été blessés, déclare le rapport.
L’ONU s’alarme d’une aggravation de la faim dans la bande de Gaza et craint que le scénario « catastrophe » de la famine se concrétise
Les agences alimentaires des nations unies (ONU) ont mis en garde jeudi contre une aggravation des niveaux de faim lors des sept prochains mois dans de nombreuses régions du monde, la bande de Gaza, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mali et Haïti étant les plus préoccupantes.
Les conflits et la violence armés sont à l’origine de la majeure partie de l’insécurité alimentaire aiguë dans toutes les régions analysées dans le rapport semestriel de l’Agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM). Les niveaux d’insécurité alimentaire se mesurent sur une échelle de 1 à 5, ce dernier niveau correspondant à une situation de « catastrophe ».
Dans la bande de Gaza, la recrudescence des hostilités récentes fait craindre que le scénario « catastrophe » de la famine se concrétise, selon le rapport, cité par l’Agence France-Presse. Environ 41 % de la population, soit 876 000 personnes, seront confrontées à des niveaux de famine « d’urgence », niveau 4, de novembre à la fin d’avril, tandis que près de 16 %, soit 345 000 personnes, connaîtront des niveaux « catastrophe », selon le rapport. A la mi-octobre, 1,9 million de personnes, soit 91 % de la population de Gaza, étaient déplacées.
Raids israéliens sur une localité syrienne proche de la frontière libanaise
Des raids israéliens ont visé la ville syrienne de Qoussair, située près de la frontière avec le Liban et où le Hezbollah – milice chiite libanaise – est présent, a rapporté l’Agence de presse arabe syrienne (SANA). « L’agression israélienne a provoqué des dégâts dans la zone industrielle et certains quartiers résidentiels de Qoussair, dans la région de Homs [centre] », a ajouté SANA, faisant état de « blessés parmi les civils ».
Au Liban, l’armée israélienne appelle de nouveau les habitants de Baalbek à évacuer
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé sur X, les habitants de la ville de Baalbek et ses environs, dans le nord-est du pays, à évacuer, pour le deuxième jour de suite. Mercredi, une vingtaine de bombardements ont été menés sur la ville de l’est du pays et ses environs par l’armée qui affirme avoir visé des infrastructures du Hezbollah.
Les lourdes frappes qui ont touché la région de Baalbek, mercredi, ont fait au moins dix-neuf morts, selon le ministère libanais de la santé. Elles ont eu lieu quelques heures après un ordre d’évacuation émis par l’armée israélienne, qui a suscité le choc et la panique dans la mesure où il concernait l’intégralité de cette ville du nord-est du Liban peuplée de quelque 80 000 habitants, ainsi que plusieurs localités voisines. Cette partie de la vallée de la Bekaa, à majorité chiite, est l’un des fiefs du Hezbollah, après avoir été la région où s’est construit le mouvement armé pro-iranien dans la clandestinité, dans les années 1980, en pleine guerre du Liban (1975-1990). C’est aussi par ce territoire que transitent les armes du parti chiite, en provenance de Syrie.
L’ordre d’évacuation a jeté sur les routes des dizaines de milliers d’habitants, sous le son des drones. Depuis le début de la vaste offensive israélienne lancée sur le Liban, le 23 septembre, ces ordres ont été très rares dans la plaine de la Bekaa, la région étant le plus souvent bombardée sans préavis.
Au Liban, l’exode des habitants de Baalbek : « On pouvait lire la peur sur les visages »
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Un responsable du Hamas affirme que le mouvement refuse une « trêve temporaire » dans la bande de Gaza
Un responsable du Hamas affirme que le mouvement islamiste rejette l’idée d’une « trêve temporaire » dans la bande de Gaza, au moment où des émissaires américains doivent arriver en Israël pour discuter d’un cessez-le-feu.
« Nous avons déjà exprimé notre position sur l’idée d’une trêve temporaire dans la guerre, qui ne servira qu’à reprendre l’agression ensuite. Le Hamas soutient un arrêt permanent, pas temporaire, de la guerre », a déclaré à l’Agence France-Presse Taher al-Nounou, un haut responsable du Hamas.
A quelques jours de l’élection présidentielle aux Etats-Unis le 5 novembre, des responsables de la Maison Blanche, Amos Hochstein et Brett McGurk, sont attendus en Israël pour discuter « des moyens de mettre fin au conflit à Gaza », selon le département d’Etat. Taher al-Nounou a précisé que si les médiateurs invitent le Hamas pour discuter de nouvelles propositions, « le Hamas répondra à cette invitation ».
Mais il a rappelé les conditions posées par le mouvement avant d’accepter tout accord : un cessez-le-feu, le retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza, le retour dans leurs foyers des personnes déplacées par le conflit, l’entrée de suffisamment d’aide humanitaire et un accord d’échange sérieux sur les prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Au Liban, l’armée israélienne appelle de nouveau les habitants de Baalbek et ses environs à évacuer
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé sur X, les habitants de la ville de Baalbek et ses environs, dans le nord-est du pays, à évacuer, pour le deuxième jour de suite.
Un couple d’Israéliens arrêtés pour espionnage au profit de l’Iran
La police israélienne a annoncé l’arrestation d’un couple d’Israéliens accusé d’espionner au profit de l’Iran. Il s’agit de la dernière d’une série d’interpellations pour espionnage en quelques semaines. « Nous continuons à déjouer les efforts de l’Iran pour recruter des Israéliens », ont déclaré dans un communiqué commun la police et le Shin Beth, le service de la sécurité intérieure.
Rafael et Lala Goliev, habitant à Lod (Centre), sont soupçonnés d’avoir rassemblé des informations sensibles sur « des infrastructures nationales, des sites de sécurité et d’avoir suivi une enseignante d’un institut de recherche », selon le communiqué. Ils opéraient « pour le compte d’une cellule iranienne qui recrute des Israéliens originaires de pays du Caucase en Israël », ont affirmé les autorités.
Le chef de la diplomatie française « choqué » par les appels à recoloniser la bande de Gaza
Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot s’est dit jeudi « choqué » par les appels de ministres israéliens d’extrême droite à recoloniser la bande de Gaza, dénonçant sur BFM-TV/RMC « un propos extrêmement grave ».
« La colonisation agressive à l’œuvre depuis deux ans sous les incitations et les encouragements de certains ministres du gouvernement Nétanyahou est une violation manifeste du droit international », a déclaré M. Barrot.
« Entendre aujourd’hui qu’il faudrait coloniser le nord de Gaza, c’est évidemment quelque chose qui me choque, et c’est un propos extrêmement grave qui nuit à la seule solution susceptible de garantir durablement à Israël la paix et la sécurité, c’est-à-dire la solution à deux Etats, un Etat d’Israël et de Palestine, vivant côte à côte », a poursuivi le ministre.
Il a rappelé que Paris avait pris des sanctions contre vingt-huit colons extrémistes israéliens. « Ce qu’il faut à Gaza c’est un cessez-le-feu immédiat », a-t-il martelé. « Trop de personnes ont péri, trop de femmes et d’enfants ont péri », a-t-il dit en évoquant également les destructions patrimoniales.
La France va envoyer 30 tonnes d’aide humanitaire au Liban
La France va envoyer jeudi soir 30 tonnes d’aide humanitaire d’urgence pour les déplacés du Liban, a annoncé le ministre des affaires étrangères français Jean-Noël Barrot, une semaine après une conférence internationale à Paris qui a permis de recueillir plus d’un milliard de dollars d’aide. Il ajoute qu’il s’agit d’une première tranche d’aide.
« Dès ce soir nous livrerons une première tranche d’aide humanitaire de 30 tonnes qui viendra au secours des personnes déplacées, avec des tapis de sol, des kits d’hygiène, des lampes, des jerricans », a déclaré M. Barrot sur BFM-TV/RMC.
La conférence internationale sur le Liban qui s’est tenue à Paris le 24 octobre a permis de récolter plus de 800 millions d’aide humanitaire et 200 millions d’aide pour l’armée libanaise. M. Barrot a par ailleurs assuré que Washington et Paris continuaient de « travailler activement » pour arracher un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.
Dans le sud du Liban, l’armée israélienne lance un appel à évacuer plusieurs villages
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, sur X, a appelé les habitants de plusieurs villages du sud du Liban à évacuer.
Israël réclame la démission d’une experte de l’ONU qu’il accuse d’antisémitisme
Israël a réclamé, mercredi, la démission de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, qui a répété dans la journée devant une commission de l’Assemblée générale de l’ONU que les développements des derniers mois « consolident [son] évaluation selon laquelle Israël mène une campagne de génocide contre les Palestiniens ».
« Une nouvelle fois, l’ONU a déroulé le tapis rouge pour l’une des personnalités les plus antisémites de l’Histoire moderne », a dénoncé, sur X, après son discours, l’ambassadeur israélien à l’ONU Danny Danon, réclamant sa démission.
« Selon sa représentation du monde remplie de haine, l’Etat d’Israël n’a aucune raison historique d’exister, aucun droit de défendre sa population, et l’attaque du 7 octobre et le sauvetage des otages ne sont qu’une excuse utilisée par Israël », a écrit M. Danon auprès de l’ONU à Genève, au lendemain d’un nouveau rapport de la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967. « Cette réalité déformée est un écran de fumée pour cacher sa haine envers Israël », d’après la mission israélienne, qui ne voit dans la juriste italienne qu’une « activiste politique » qui abuse de son mandat.
Selon l’experte, mandatée par le Conseil des droits de l’homme, mais qui ne parle pas au nom de l’ONU, « le génocide de la population palestinienne apparaît comme le moyen de parvenir à une fin : l’expulsion complète ou l’éradication des Palestiniens de la terre à laquelle est rattachée une part si essentielle de leur identité, et qui est illégalement et ouvertement convoitée par Israël ».
« Je ne veux plus entretenir ces discussions concernant les attaques contre moi, parce que (…) je ne suis pas l’histoire. L’histoire est le fait que les Palestiniens risquent d’être effacés de leur terre », s’est défendu l’experte lors d’une conférence de presse.
S’il n’est pas rare que des rapporteurs de l’ONU soient mis en cause par le pays sur lequel ils travaillent, « ce qui est frappant dans le cas d’Israël, c’est la cohorte d’Etat qui font écho à ce qu’Israël dit », a-t-elle ajouté, évoquant une « armée de laquais » seulement destinés à « distraire l’attention ».
Israël n’est pas seul à critiquer Mme Albanese. Cette semaine sur X, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a jugé l’experte « inapte à son rôle ». « Les Nations unies ne devraient pas tolérer l’antisémitisme d’une responsable affiliée à l’ONU engagée pour promouvoir les droits humains », a-t-elle ajouté.
Le premier ministre libanais dit que l’émissaire américain a suggéré qu’un cessez-le-feu était possible avant le 5 novembre
Le premier ministre libanais, Najib Mikati, a déclaré mercredi que l’émissaire américain Amos Hochstein lui avait laissé entendre qu’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah était possible avant l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.
« Lors d’un appel aujourd’hui [mercredi], M. Hochstein m’a laissé entendre que nous pourrions peut-être parvenir à un cessez-le-feu dans les prochains jours, avant le 5 du mois prochain », a-t-il déclaré à la chaîne libanaise Al-Jadeed. Amos Hochstein est attendu jeudi en Israël.
La chaîne de télévision publique israélienne Kan a, par ailleurs, publié ce qu’elle a présenté comme une proposition de cessez-le-feu, datée du 26 octobre. Ce projet, a-t-elle rapporté, prévoit que les troupes israéliennes se retireront du Liban dans les sept jours suivant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu. Il prévoit également la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, selon laquelle les armes et soldats sont bannis des zones frontalières du sud du Liban, hormis pour l’armée libanaise. Celle-ci sera chargée de surveiller le respect de la résolution, a précisé la chaîne.
La Finul visée plus de trente fois en octobre
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a été victime depuis le début du mois de plus de trente « incidents », dont une vingtaine sont dus à des « tirs ou des actions » des forces armées israéliennes, a annoncé mercredi son porte-parole.
« Depuis le 1er octobre, la Finul a enregistré plus de trente incidents ayant causé des dommages à des propriétés ou installations de l’ONU ou des blessures à des casques bleus », a déclaré Andrea Tenenti lors d’une conférence de presse par vidéo. « Nous avons pu attribuer environ vingt d’entre eux à des tirs ou des actions des forces armées israéliennes, dont sept au moins étaient délibérés », a-t-il ajouté.
« Ce qui est particulièrement inquiétant, ce sont les incidents lors desquels des soldats de la paix effectuant leur mission, ainsi que nos caméras, éclairages et tours d’observation ont été délibérément visés par les forces armées israéliennes », a-t-il insisté.
Une roquette « probablement tirée par le Hezbollah ou un groupe affilié » a touché mardi le quartier général de la Finul à Naqoura, a-t-il rappelé. Dans une douzaine de cas, l’origine des tirs n’a pas pu être déterminée, selon lui. « Pour être clair, les actions à la fois des forces de défense israéliennes et du Hezbollah mettent les casques bleus en danger », a ajouté le porte-parole.
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Douze morts dans des raids à Beit Salibi, près de Baalbek, selon l’agence de presse libanaise
Des raids israéliens menés dans l’après-midi ont fait douze morts et cinq blessés mercredi à Beit Salibi, dans la région de Baalbek, rapporte l’Agence nationale d’information, citant un correspondant local.
Le tribunal de commerce de Paris invalide l’exclusion des entreprises israéliennes du salon Euronaval
Le tribunal de commerce de Paris a invalidé mercredi la décision des organisateurs du salon militaire Euronaval d’interdire à certaines entreprises israéliennes d’y prendre part, rapporte l’Agence France-Presse.
Le tribunal a ordonné aux organisateurs « de suspendre l’exécution des mesures adoptées à l’encontre des sociétés israéliennes exposantes dont les stands ont été prohibés au salon Euronaval 2024 et, ce, jusqu’à la date de clôture du salon », selon l’AFP, qui dit avoir pris connaissance du jugement. Le salon s’ouvre lundi à Villepinte (Seine-Saint-Denis).
« Félicitations aux requérants israéliens devant le tribunal français pour leur victoire significative contre la décision injuste et antidémocratique du gouvernement français d’empêcher les entreprises israéliennes de participer au salon Euronaval », écrit le ministre des affaires étrangères israélien, Israël Katz, sur X.
Trente personnes tuées mardi au Liban, selon le ministère de la santé
Les raids de l’aviation israélienne ont fait 30 morts et 165 blessés mardi au Liban, selon le ministère de la santé, qui publie chaque jour le bilan de la veille. Depuis le 8 octobre, le total s’élève, selon lui, à 2 822 tués et 12 937 blessés.
Huit morts signalés à l’ouest de Beyrouth et deux au nord de Sour (Tyr)
Huit personnes ont été tuées mercredi dans un raid israélien à Bednayel (📍), à l’ouest de Beyrouth, rapporte l’Agence nationale d’information libanaise. Deux autres ont trouvé la mort à bord d’un véhicule pris pour cible dans la région d’Abou Al-Assouad (📍), au nord de Sour (Tyr), selon le quotidien libanais L’Orient-Le Jour.
Deux diplomates américains se rendent en Israël
Amos Hochstein et Brett McGurk, émissaire américain pour le Liban, et Brett McGurk, conseiller de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, se rendent mercredi en Israël « pour discuter de questions telles qu’une résolution diplomatique au Liban, ainsi que des moyens de mettre fin au conflit à Gaza », a annoncé à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.
Les Etats-Unis souhaitent « une solution diplomatique qui permette aux civils, tant au Liban qu’en Israël, de rentrer chez eux », a-t-il souligné, insistant sur le fait que Washington faisait pression sur l’Etat hébreu pour qu’il évite d’infliger des « dégâts considérables » au Liban. « Nous avons clairement indiqué que la campagne qu’ils mènent au Liban ne doit pas, ne peut pas ressembler à celle qu’ils ont menée à Gaza. »
Matthew Miller a, par ailleurs, exprimé la déception des Etats-Unis en l’absence de réponse d’Israël à leurs préoccupations s’agissant de bombardements dans la bande de Gaza, notamment à Beit Lahya, où 93 personnes ont été tuées mardi, selon les secours.
« Nous n’avons pas encore d’explication. Ils nous ont dit ce qu’ils avaient dit publiquement, à savoir qu’ils enquêtaient sur la question, et nous les avons pressés de nous donner une réponse. Ils ne font pas assez pour nous donner les réponses que nous avons demandées », a-t-il déploré.
Air France prolonge jusqu’au 5 novembre la suspension de ses vols vers Tel-Aviv
Air France a annoncé mercredi la prolongation de la suspension de ses vols vers Tel-Aviv jusqu’au 5 novembre inclus « en raison de la situation sécuritaire » et a rappelé que ses liaisons vers Beyrouth restaient suspendues jusqu’au 30 novembre inclus.
« La reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place », dit la compagnie dans un communiqué, précisant que « les clients concernés seront avisés individuellement et [que] des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées ».
Donald Trump promet de ramener la paix au Moyen-Orient
« Sous mon mandat, nous avons connu la paix au Moyen-Orient et nous la retrouverons très bientôt ! », promet Donald Trump, sur X. « Je réglerai les problèmes causés par [la vice-présidente et candidate démocrate] Kamala Harris et [le président] Joe Biden et je mettrai fin à la souffrance et à la destruction au Liban », poursuit-il.
« Je veux que le Moyen-Orient retrouve une paix réelle, une paix durable, et nous ferons en sorte que cela ne se répète pas tous les cinq ou dix ans ! », ajoute le candidat républicain à l’élection présidentielle de mardi.
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L’armée israélienne dit avoir bombardé des dépôts de carburant du Hezbollah dans la Bekaa
L’armée israélienne annonce avoir bombardé mercredi des dépôts de carburant d’une unité logistique du Hezbollah dans la plaine de la Bekaa.
« Ces sites fournissaient du carburant pour les véhicules utilisés par l’organisation terroriste et constituaient un moyen essentiel pour l’exploitation de ses infrastructures militaires », écrit-elle sur Telegram, ajoutant que le carburant provenait d’Iran.
L’agence de presse libanaise Akhbar Al-Youm avait auparavant fait état d’un raid de l’aviation israélienne contre un dépôt de carburant à Douris (📍), à la périphérie de Baalbek, dans le nord-est du Liban.
Deux drones se sont abattus en Israël et un troisième a été intercepté, selon l’armée israélienne
Un drone en provenance du Liban a été intercepté dans la soirée, et deux autres se sont abattus sur le territoire de l’Etat hébreu, annonce l’armée israélienne, ajoutant qu’aucune victime n’a été signalée pour le moment. Selon le quotidien Haaretz, les deux appareils qui ont échappé à la défense aérienne sont tombés dans la région d’Acre (📍), dans le nord-ouest du pays.
D’après une chaîne israélienne, le cabinet de sécurité de Benyamin Nétanyahou juge le moment venu « de chercher un cessez-le-feu avec le Hezbollah »
Selon la chaîne de télévision israélienne N12, les membres du cabinet de sécurité israélien réunis mardi soir ont estimé que les objectifs de l’offensive menée au Liban avaient été atteints et qu’il était temps de parvenir à une cessation des hostilités.
« Au cours de cette réunion, les différents participants ont présenté leurs évaluations de la situation, et à la fin il y avait consensus sur le fait que le moment était venu de tirer parti des succès militaires et de parvenir à un accord politique dans le Nord », peut-on lire sur son site internet.
Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, « a accepté l’avis des participants selon lequel il est approprié de chercher [à conclure] un cessez-le-feu avec le Hezbollah, à condition que l’accord permette de réaliser l’un des objectifs de la guerre, à savoir le retour en toute sécurité des habitants du nord [d’Israël] dans leurs foyers (…) », ajoute la chaîne, dont les informations n’ont pas été confirmées.
Six morts à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, selon l’agence WAFa
Un bombardement israélien a fait six morts, mercredi, à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, annonce l’agence de presse palestinienne WAFa. Selon la défense civile palestinienne, 93 personnes y avaient déjà été tuées la veille. L’armée israélienne mène depuis le 6 octobre une vaste opération dans le nord de l’enclave pour empêcher, dit-elle, les combattants du Hamas de s’y regrouper.
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Des bombardements « continus » signalés à Nabatiyé
L’Agence nationale d’information libanaise fait état de « raids aériens continus » depuis 17 h 30 (16 h 30, heure française) à Nabatiyé, ville du sud du pays, dont l’armée israélienne avait ordonné l’évacuation quelques heures plus tôt.
Le ministre de la défense israélien ordonne à l’armée d’exercer « autant de pression que possible sur le Hamas » pour obtenir la libération des otages
« La question centrale ici est de continuer à exercer autant de pression que possible sur le Hamas, afin de créer les conditions nécessaires pour assurer le retour des otages », a déclaré mercredi le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, lors d’une rencontre avec des militaires déployés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
L’Iran juge l’interdiction des activités de l’UNRWA en Israël « scandaleuse »
L’Iran a condamné mercredi la loi adoptée deux jours plus tôt au Parlement israélien qui interdit à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) d’exercer dans l’Etat hébreu.
Il s’agit d’un choix « cruel et scandaleux extrêmement lourd de conséquences car l’UNRWA est irremplaçable et essentielle », a estimé le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Esmaeil Baghaei. Sans elle, « le système humanitaire s’effondrera dans la bande de Gaza », écrit-il sur le réseau social X, inaccessible en Iran.
« Le monde doit agir vigoureusement pour empêcher le régime [israélien] de déraciner l’Agence, vieille de 75 ans et éviter que les réfugiés palestiniens soient privés de leurs droits fondamentaux minimaux », ajoute M. Baghaei.
UNRWA : le Conseil de sécurité des Nations unies somme Israël de « respecter ses obligations internationales »
Le Conseil de sécurité des Nations unies, exprimant sa « profonde inquiétude » après l’adoption de la loi interdisant à l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) d’exercer en Israël, a appelé mercredi l’Etat hébreu à « respecter ses obligations internationales ».
Alors que l’exécutif onusien peine depuis les attaques du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, à parler d’une seule voix, en raison du veto des Etats-Unis, alliés d’Israël, il somme dans sa déclaration « toutes les parties de permettre à l’UNRWA d’assurer son mandat, tel qu’il a été adopté par l’Assemblée générale de l’ONU, dans toutes ses zones d’opérations ».
Les Etats membres appellent « le gouvernement israélien à respecter ses obligations internationales, à respecter les privilèges et immunité de l’UNRWA et sa responsabilité de permettre et de faciliter une aide humanitaire complète, rapide, sûre et sans entrave, sous toutes ses formes et dans toute la bande de Gaza ».
Ils mettent également en garde contre « toute tentative de démanteler l’UNRWA ou de réduire ses opérations et son mandat », dont une interruption aurait « des conséquences humanitaires graves pour des millions de réfugiés palestiniens qui dépendent des services de l’Agence et aurait des implications pour la région ».
Un dépôt de carburant touché près de Baalbek, selon une agence de presse libanaise
Un raid aérien de l’armée israélienne a visé mercredi un dépôt de carburant à Douris (📍), à la périphérie de Baalbek, dans le nord-est du Liban, selon l’agence de presse Akhbar Al-Youm.
Le Hezbollah prêt à un cessez-le-feu sous conditions, selon son secrétaire général
« Nous continuons à faire face à l’agression et, si l’ennemi souhaite y mettre fin, nous accepterons les conditions que nous jugeons appropriées », a déclaré le nouveau secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, à la fin de son discours d’investiture, sans préciser la nature de ces conditions. « Toute solution passera par des négociations indirectes », a-t-il ajouté.
Une cinquantaine de tirs de roquettes en provenance du Liban depuis le début de la journée, selon l’armée israélienne
A 15 heures (14 heures, heure de Paris), une cinquantaine de tirs de roquettes en provenance du Liban avaient été dénombrés depuis le début de la journée, rapporte l’armée israélienne, qui ne signale ni victime ni dégâts.
L’armée israélienne bombarde la région de Baalbek
L’armée israélienne a mené mercredi après-midi une série de raids aériens dans la région de Baalbek, après avoir lancé un ordre d’évacuation, rapporte le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, citant un correspondant sur place. Les bombardements ont débuté pendant la diffusion du discours d’investiture de Naïm Qassem, nouveau secrétaire général du Hezbollah. Plusieurs chaînes de télévision libanaises ont diffusé des images non authentifiées montrant de violentes explosions.
Le nouveau chef de file du Hezbollah promet la continuité
« Mon programme d’action est la continuité du programme de notre dirigeant, sayyid Hassan Nasrallah, dans tous les domaines : politique, djihad, social et culturel », a déclaré, mercredi, Naïm Qassem, évoquant son prédécesseur à la tête du Hezbollah libanais, tué le 27 septembre.
« Nous continuerons à mettre en œuvre le plan de guerre établi par sayyid Nasrallah avec le commandement de la résistance, et nous resterons dans la voie de la guerre selon les orientations politiques définies », a-t-il poursuivi, dans son discours d’investiture.
« Nous ne combattons pas pour le compte de qui que ce soit mais pour protéger notre pays, pour soutenir les Palestiniens, pour empêcher la mainmise israélienne et américaine sur notre pays. L’Iran nous soutient dans notre projet et ne veut rien en retour, ce n’est pas lui qui mène son combat à travers nous, et nous saluerons tout soutien de tout pays arabe pour mener notre lutte », a souligné Naïm Qassem, assurant que le mouvement avait l’expérience et les moyens nécessaires pour mener une guerre longue.
L’armée israélienne annonce avoir tué le numéro deux de la force d’élite du Hezbollah
Sur X, l’armée israélienne a affirmé avoir éliminé le numéro deux de la force d’élite du Hezbollah, Mustafa Ahmad Shahdi. « M. Shahdi a contribué à de nombreux attentats terroristes contre Israël (…). Il a également été responsable des opérations de la force Radwan lors des combats en Syrie de 2012 à 2017 », peut-on lire dans le post.
Dans le sud du Liban, l’armée israélienne appelle la population à évacuer Nabatiyé et ses alentours
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé sur X, les habitants de Nabatiyé (sud du Liban) et ses alentours à évacuer.
Plus tôt, l’armée israélienne avait déjà demandé à la population de Baalbek, dans le nord-est du pays, d’évacuer au plus vite.
La France rappelle que les attaques contre les casques bleus sont « intolérables », après celle qui a eu lieu mardi, « probablement du Hezbollah » contre la Finul
La France condamne le tir de roquette, probablement de la part du Hezbollah, qui a touché le quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) à Naqoura mardi, affirme le ministère des affaires étrangères français dans un communiqué :
« Des casques bleus autrichiens ont été touchés, comme d’autres l’ont déjà été il y a quelques semaines, dit le texte. Nous souhaitons que l’enquête en cours permette d’établir les faits et d’identifier les responsables. La France rappelle que les attaques contre les casques bleus constituent des violations graves du droit international. Elles sont injustifiables et doivent cesser immédiatement. »
La France condamne « fermement » le bombardement israélien de mardi dans le nord de la bande de Gaza, selon le Quai d’Orsay
Dans un communiqué de presse, le ministère des affaires étrangères français a réagi à l’attaque israélienne meurtrière de mardi dans le nord de la Gaza. « La France condamne fermement la frappe israélienne contre un immeuble de Beit Lahya [dans le] nord de Gaza qui a fait près de cent morts, dont des femmes et des enfants. La France condamne également les récentes frappes israéliennes contre des hôpitaux [du] nord de l’enclave, soumis à des ordres d’évacuation et qui abritent des patients dans un état critique », affirme le texte.
Le texte ajoute : « Le siège imposé au nord de Gaza doit être levé sans délai. La France appelle à la réouverture de l’ensemble des points de passage et à la livraison sûre, massive et sans entraves de l’aide humanitaire. »
L’Arabie saoudite accueille une réunion pour la création d’un Etat palestinien
L’Arabie saoudite accueille, mercredi, la première réunion d’une nouvelle « alliance internationale » visant à encourager la création d’un Etat palestinien, ont rapporté les médias d’Etat. L’« alliance internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats », israélien et palestinien, avait été annoncée en septembre par le ministre des affaires étrangères saoudien, Fayçal Ben Farhan, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. Elle réunit, selon lui, des pays arabes, musulmans et européens.
Selon des diplomates établis à Riyad, la réunion se tiendra deux jours durant dans la capitale saoudienne et abordera les difficultés auxquelles fait face l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, et les moyens de promouvoir une solution à deux Etats. L’Union européenne sera représentée par Sven Koopmans, son envoyé spécial au Moyen-Orient, ont affirmé ces diplomates à l’Agence France-Presse.
La guerre de Gaza a ravivé les discussions sur une solution à deux Etats vivant en paix côte à côte, bien que des analystes jugent cet objectif plus éloigné que jamais, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, étant fermement opposé à l’établissement d’un Etat palestinien. L’Irlande, la Norvège et l’Espagne avaient annoncé en mai reconnaître l’Etat de Palestine, suivis par la Slovénie en juin.
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Selon le ministre de l’énergie israélien, des responsables discutent du cadre d’un accord de trêve avec le Hezbollah, dans le sud du Liban
Le ministre de l’énergie israélien, Eli Cohen, membre du cabinet de sécurité, a déclaré mercredi que des discussions étaient en cours au sein du cabinet sur les termes d’une trêve avec le Hezbollah dans le sud du Liban où l’armée israélienne mène une offensive terrestre. « Il y a des discussions, je pense que cela va prendre encore du temps », a-t-il dit à la radio publique israélienne, assure l’Agence France-Presse.
« Grâce à toutes les opérations de [l’armée] ces derniers mois et surtout ces dernières semaines, on parle d’un accord diplomatique, et Israël peut arriver à ces discussions en position de force après que toute la direction du Hezbollah a été éliminée et que plus de 2 000 infrastructures terroristes du Hezbollah ont été touchées de façon significative », a déclaré M. Cohen, ancien ministre du renseignement.
Au Liban, les habitants de Baalbek fuient en masse après un appel israélien à évacuer
Des habitants de Baalbek fuient en masse la ville millénaire de l’est du Liban, suivant un appel à évacuer lancé par l’armée israélienne, a rapporté un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) sur place.
L’armée israélienne a appelé les habitants de Baalbek et plusieurs localités environnantes, dans l’est du Liban, à évacuer, disant vouloir mener des opérations militaires contre des installations du mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah dans la zone.
C’est la première fois que toute la ville de Baalbek et ses environs sont concernés par un ordre d’évacuation depuis le début des frappes intensives israéliennes sur le Liban, le 23 septembre. « Pour votre sécurité et celle de votre famille, vous devez évacuer immédiatement vos habitations et vous déplacer hors de la ville et des villages », a écrit sur X le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adraee, à côté d’une carte détaillant les routes à emprunter pour l’évacuation.
Des voitures de la défense civile ont sillonné la ville, qui abrite un site classé au Patrimoine de l’Unesco, appelant par haut-parleurs les habitants à partir, selon le correspondant de l’AFP. Dans une atmosphère de panique, les habitants quittaient à la hâte la ville, les voitures chargées de matelas, sans savoir où aller. « La ville est presque vide », a affirmé le correspondant.
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L’Iran affirme que sa production de missiles n’est « pas interrompue » après les frappes israéliennes
L’Iran a affirmé, mercredi, que la production locale de missiles n’avait pas été perturbée par des bombardements israéliens contre des cibles militaires le week-end dernier. « Nous n’avons subi aucune interruption » de la production, a assuré à la presse le ministre de la défense iranien, Aziz Nasirzadeh, cité par l’Agence France-Presse.
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas annonce un nouveau bilan de 43 163 morts dans la bande de Gaza
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas, qui administre la bande de Gaza, a annoncé mercredi un nouveau bilan de 43 163 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an. Au moins 102 personnes ont été tuées ces dernières vingt-quatre heures, a-t-il affirmé dans un communiqué, ajoutant que 101 510 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Les Syriens fuyant le Liban risquent l’arrestation à leur retour, selon Human Rights Watch
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a prévenu mercredi que les Syriens fuyant l’offensive israélienne au Liban risquaient de se faire arrêter à leur retour au pays. « Les Syriens qui fuient le Liban, en particulier les hommes, risquent la détention arbitraire et des mauvais traitements de la part des autorités syriennes », souligne l’organisation dans un communiqué.
« Les décès en détention, dans des circonstances suspectes, de personnes expulsées soulignent le risque flagrant de détention arbitraire, de violences et de persécution pour ceux qui retournent » en Syrie, a déclaré Adam Coogle, le directeur adjoint pour le Moyen-Orient de HRW.
Depuis le début de la campagne de bombardements aériens lancée par Israël le 23 septembre, plus d’un demi-million de personnes ont fui le Liban vers la Syrie, dont plus de 355 000 Syriens, selon les chiffres officiels libanais. HRW dit avoir répertorié cinq arrestations en octobre.
« La Syrie n’est pas plus sûre pour un retour qu’elle ne l’était auparavant, mais les dangers croissants au Liban laissent de nombreux Syriens sans autre refuge, souligne M. Coogle. Leur retour ne traduit pas une amélioration des conditions en Syrie, sinon la triste réalité, le fait qu’ils sont privés de solutions de rechange plus sûres et contraints de revenir dans un pays où ils sont toujours confrontés aux risques de détention, de mauvais traitements et de mort. »
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L’armée israélienne appelle la population à évacuer à Baalbek, dans le nord-est du Liban
Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé sur X les habitants de Baalbek, Aïn Bourday et Douris à évacuer.
Naïm Qassem, nouveau chef du Hezbollah
Un mois après l’assassinat, le 27 septembre, de Hassan Nasrallah dans un gigantesque bombardement israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, le Hezbollah se dote d’un nouveau secrétaire général : Naïm Qassem, 71 ans. Celui-ci dirigeait par intérim ces dernières semaines la formation armée alliée de l’Iran. Sa désignation par le Conseil de la choura, instance de décision du parti, a été annoncée mardi 29 octobre.
Visage connu du Hezbollah, portant la tunique et le turban blanc du clergé chiite, le responsable a occupé pendant plus de trente ans le poste de secrétaire général adjoint du Hezbollah. Il n’était pas pour autant un successeur désigné de Hassan Nasrallah, mais la campagne d’élimination des cadres du Hezbollah menée par l’Etat hébreu a visé des candidats pressentis, comme Hachem Safieddine, cousin de Nasrallah, aux liens étroits avec Téhéran, tué début octobre.
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Le Hezbollah annonce avoir lancé des drones d’attaque sur une base militaire au sud de Haïfa, en Israël
Sur Telegram, le Hezbollah a affirmé avoir lancé une attaque aérienne sur une base militaire, dans le sud de Haïfa. Le mouvement chiite pro-iranien dit avoir « atteint sa cible de manière précise ».
Au Liban, les « attaques israéliennes contre les médecins semblent être des crimes de guerre », dénonce Human Right Watch
Dans un rapport, publié mercredi, Human Right Watch (HRW) affirme que l’armée israélienne a attaqué à plusieurs reprises des travailleurs médicaux et des établissements de santé au Liban. L’ONG dit avoir documenté trois attaques, impliquant apparemment des crimes de guerre, au cours desquelles les forces israéliennes ont illégalement frappé du personnel médical, des moyens de transport et des installations, y compris des secouristes dans un centre de défense civile au centre de Beyrouth, le 3 octobre 2024, et une ambulance et un hôpital au sud du Liban, le 4 octobre, tuant 14 secouristes.
A la date du 25 octobre, les attaques israéliennes avaient tué au moins 163 travailleurs de la santé et secouristes au Liban au cours de l’année écoulée et endommagé 158 ambulances et 55 hôpitaux, selon le ministère de la santé publique libanais, rapporte HRW qui écrit : « L’armée israélienne doit immédiatement cesser ses attaques illégales contre le personnel médical et les établissements de santé, et les alliés d’Israël doivent suspendre le transfert d’armes à Israël, compte tenu du risque réel qu’elles soient utilisées pour commettre de graves abus. »
« Les attaques illégales de l’armée israélienne contre les travailleurs médicaux et les hôpitaux dévastent le système de santé déjà fragile du Liban et mettent les travailleurs médicaux en grave danger », a déclaré Ramzi Kaiss, chercheur sur le Liban à HRW. L’organisation appelle les Nations Unies à « établir de toute urgence (…) une enquête internationale sur les récentes hostilités au Liban et dans le nord d’Israël ».
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Après plus d’un an de guerre, Israël manque de soldats
Plus d’un an après le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, l’armée israélienne a du mal à recruter des soldats et les réservistes croulent sous le poids des tours de service. Environ 300 000 réservistes ont été rappelés depuis le 7 octobre 2023, selon l’armée, dont 18,3 % étaient pourtant dispensés, ayant plus de 40 ans.
L’armée compte quelque 170 000 soldats d’active (l’ensemble des militaires de carrière, en service actif, par opposition à l’armée de réserve) et le service militaire est obligatoire pour les garçons et les filles de 18 ans, mais certains bénéficient de dispenses diverses.
Israël mène une guerre sur plusieurs fronts, notamment contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, qui a fait 771 morts et 4 500 blessés parmi ses soldats. Les périodes de réserve ont été allongées et certains réservistes protestent contre ces mesures qui les privent d’une vie de famille, parfois pendant plus de six mois consécutifs.
La conscription des juifs ultraorthodoxes, qui sont en partie dispensés de service militaire, est au cœur du débat public. Ils représentent environ 14 % de la population juive d’Israël, selon l’Institut israélien pour la démocratie (IDI), soit près de 1,3 million de personnes.
Environ 66 000 hommes en âge de servir bénéficient de cette exemption car ils se consacrent à l’étude des textes sacrés du judaïsme, selon l’armée, en vertu d’une règle instaurée à la création d’Israël en 1948.
Mais en juin, la Cour suprême a ordonné la conscription des étudiants des yechivote (écoles talmudiques), estimant que le gouvernement n’avait pas le droit de les dispenser « en l’absence d’un cadre légal adéquat ».
Les partis politiques ultraorthodoxes, membres-clés de la coalition du premier ministre Benyamin Nétanyahou, ont exigé du gouvernement une loi pérennisant cette exemption avant le vote crucial du budget de l’Etat à la fin de l’année.
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Le chef de l’UNRWA dit avoir écrit au président de l’Assemblée générale des Nations Unies
Alors que les députés israéliens ont voté, lundi, deux textes interdisant les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), son commissaire général, Philippe Lazzarini, a dit sur X avoir écrit au président de l’Asemblée générale. « Ces projets de loi ne mettront pas fin au statut de réfugié des Palestiniens, qui existe indépendamment des services fournis par l’UNRWA. Ils porteront gravement atteinte à leur vie et à leur avenir », a-t-il écrit.
« Aujourd’hui, alors même que nous regardons les visages des enfants de Gaza, dont nous savons que certains mourront demain, l’ordre international fondé sur des règles s’effondre dans une répétition des horreurs qui ont conduit à la création des Nations unies, et en violation des engagements pris pour empêcher qu’elles ne se reproduisent. J’exhorte les Etats membres à prendre des mesures pour soutenir l’UNRWA à la hauteur de la gravité de la situation et des risques », dit-il en partageant sur X le contenu de la lettre.
Bonjour Pierre,
Depuis cinq mois, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont multiplié les procédures d’exception, explique Stéphanie Maupas, notre correspondante à La Haye, dans un article paru jeudi. Sur demande du Royaume-Uni, qui, au début de juin, a souhaité intervenir en qualité d’amicus curiae (« ami de la Cour »), pour finalement se rétracter, ils ont permis à des dizaines d’Etats, d’avocats et de think tanks, dont certains issus de lobbys chrétiens évangélistes et des extrêmes droites occidentales, de présenter un mémoire. Puis, à la mi-septembre, rompant avec son habituel refus de traiter avec la CPI, Israël s’est engagé dans la procédure, en adressant deux mémoires aux juges : l’un conteste sans surprise la compétence de la cour, l’autre lui demande de se dessaisir en faveur des juridictions israéliennes.
Israël affirme être en mesure de juger, sur son sol, les responsables présumés des violations du droit international commises à Gaza, dans l’espoir d’échapper au glaive de la CPI, qui n’intervient qu’en dernier recours.
Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez ci-dessous :
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Vous pouvez nous rappeler à combien de morts directs, blessés et « disparus » on en est à Gaza aujourd’hui ?
Bonjour Wyze,
Merci pour votre question. Il est difficile de donner des chiffres exacts ; toutefois, le ministère de la santé du gouvernement du Hamas publie quotidiennement un nouveau bilan. Bien que ces bilans soient régulièrement questionnés, une partie des médias et des experts s’accordent à dire qu’ils sont fiables, voire sous-évalués.
Mardi 29 octobre, le ministère a annoncé un bilan de 43 061 morts et 101 223 blessés dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël. Pour en savoir plus sur l’utilisation de ces chiffres et leur crédibilité, je vous renvoie vers cet article.
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L’ambassadeur israélien à l’ONU réagit à la lettre d’Antonio Guterres : « L’UNRWA a échoué dans son mandat »
« Israël continuera à faciliter l’aide humanitaire à Gaza en accord avec le droit international, mais l’UNRWA a échoué dans son mandat et n’est plus l’agence adéquate pour ce travail », a répondu l’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, accusant l’agence d’être « un bras du Hamas ». Jugée irremplaçable par l’ONU, l’agence, créée en décembre 1949 par l’Assemblée générale des Nations unies, est la bête noire d’Israël, qui l’accuse d’être infiltrée par les membres du Hamas, à l’origine des attaques du 7-Octobre.
Interdiction de l’UNRWA : le secrétaire général de l’ONU met en garde contre des « conséquences dévastatrices »
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a envoyé, mardi, une lettre au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour demander le maintien de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), interdite par une loi en Israël.
« La loi telle que nous la comprenons donne quatre-vingt-dix jours avant d’entrer en vigueur. Nous sommes en contact avec les autorités israéliennes », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, espérant que la loi votée par le Parlement israélien, lundi, qui interdit l’agence en Israël ne sera « pas appliquée ».
Dans la lettre, vue par l’Agence France-Presse, Antonio Guterres répète que, si la loi est appliquée, cela aura des « conséquences dévastatrices » sur les Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, étant donné qu’« il n’y a actuellement aucune alternative réaliste à l’UNRWA qui pourrait fournir de façon adéquate les services et l’assistance requise ».
Antonio Guterres rappelle, dans sa lettre, qu’en vertu du droit international « une puissance occupante » doit mettre en place les mécanismes destinés à aider la population des territoires occupés. Puisque « la cessation des activités de l’UNRWA laisserait les réfugiés palestiniens sans l’aide essentielle dont ils ont besoin », Israël, « en tant que puissance occupante, continue de devoir s’assurer que les besoins de la populations sont remplis », insiste le secrétaire général.
« Israël ne peut pas invoquer les provisions de sa loi nationale », y compris la loi votée pour interdire l’organisation, « comme justification pour son échec à remplir ses obligations en vertu du droit international », écrit M. Guterres, qui s’engage à informer l’Assemblée générale de l’ONU pour qu’elle puisse prendre « les actions appropriées », évoquant notamment un éventuel recours à la Cour internationale de justice.
Des syndicats de journalistes dénoncent le « ciblage » de la presse au Proche-Orient
Plusieurs syndicats de presse français ont demandé, mardi, qu’il soit mis fin au « ciblage » des journalistes au Proche-Orient et en particulier dans la bande de Gaza, et appellent à une manifestation, samedi, à Paris. Leur communiqué répertorie « 143 journalistes » tués, dont « 130 Palestiniens à Gaza, quatre Israéliens, une Syrienne et huit Libanais – dont les trois derniers assassinés [dans le sud du] Liban, le 25 octobre 2024 ».
Ce texte est signé par la Fédération internationale des journalistes, le Syndicat national des journalistes (SNJ), la SNJ-CGT, la Ligue des droits de l’homme, Solidaires, Reporters solidaires et le Comité de soutien Assange.
Ces journalistes « ont en très grande majorité été délibérément ciblés, ce qui constitue des crimes de guerre », poursuivent les signataires. « Israël a, en outre, récemment stigmatisé six journalistes du nord de Gaza en les présentant comme des “terroristes”, une accusation sans preuve qui vise à faciliter l’acceptation de leur potentiel assassinat », lit-on encore. Les signataires condamnent « ces assassinats de journalistes » et s’élèvent « contre les menaces explicites à leur encontre ». Ils soutiennent « l’exigence d’un cessez-le-feu au Proche-Orient » et exigent « l’ouverture de Gaza aux médias internationaux et la protection des journalistes, en commençant par l’évacuation d’urgence des journalistes blessés ».
A l’occasion de la Journée internationale pour la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, les signataires appellent aussi à un rassemblement, samedi à 15 heures, place de la République, à Paris.
Des Etats du Golfe condamnent l’interdiction par Israël de l’UNRWA
Des Etats du Golfe ont condamné mardi le vote par le Parlement israélien d’une loi interdisant sur son sol les activités de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
L’UNRWA joue un « rôle vital » dans la bande de Gaza assiégée par Israël, a affirmé le Qatar par la voix du porte-parole du ministère des affaires étrangères, Majed Al-Ansari, lors d’une conférence de presse à Doha. M. Al-Ansari a souligné que son pays s’était engagé récemment à fournir 100 millions de dollars à l’agence. « La communauté internationale ne peut rester silencieuse face à ce mépris des institutions internationales », a-t-il affirmé.
En Arabie saoudite, le ministère des affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué la décision israélienne, la qualifiant de « violation flagrante du droit international ». Cette loi « contrevient à la légalité internationale » selon lui, dans un contexte de « catastrophe humanitaire indescriptible » à Gaza.
Aux Emirats arabes unis, le ministère des affaires étrangères a « fermement condamné » la loi israélienne, qui à ses yeux va « aggraver la situation humanitaire » à Gaza.
Huit morts dans une nouvelle frappe israélienne dans le sud du Liban
Au moins huit personnes ont été tuées mardi dans une frappe israélienne visant Sarafand, ville côtière du sud du Liban, a déclaré dans un communiqué le ministère de la santé libanais, faisant état également de vingt et un blessés. Une précédente frappe israélienne près de Saïda, quelques kilomètres plus loin, a fait six morts et trente-sept blessés, selon un nouveau bilan du ministère.
Le chef de l’armée israélienne menace de frapper « très fort » l’Iran en cas d’attaque
Le chef d’état-major israélien, le général Herzi Halevi, a menacé mardi de frapper « très fort » l’Iran si ce pays ripostait à l’attaque d’Israël samedi contre des cibles militaires en territoire iranien, selon un communiqué publié par l’armée.
S’adressant au personnel militaire qui a participé à la frappe du 26 octobre, il a déclaré que l’armée n’avait pas exécuté de frappes contre certaines cibles en Iran ce jour-là pour le cas « où nous pourrions être obligés [de frapper] de nouveau ».
Samedi, des avions de combat israéliens ont mené des frappes aériennes contre des cibles militaires en Iran en représailles à une attaque de missiles menée par Téhéran le 1er octobre contre Israël.
L’attaque iranienne a été lancée selon Téhéran en réponse à l’assassinat de chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, des mouvements islamistes soutenus par Téhéran. L’Iran, ennemi juré d’Israël, a affirmé que l’attaque israélienne avait causé des « dégâts limités ».
L’armée israélienne annonce la capture d’un chef local du Hezbollah
L’armée israélienne a capturé le commandant du Hezbollah pour la zone d’Aïta El-Chaab, dans le sud du Liban, et plusieurs combattants de la force Radwan, unité d’élite du mouvement, annonce son porte-parole arabophone Avichay Adraee, sur X, sans préciser à quelle date. « Leur interrogatoire a abouti à la découverte et à la destruction de nombreuses cibles terroristes dans la région », ajoute-t-il.
Une trentaine de roquettes tirées dans le nord d’Israël, selon l’armée israélienne
Une trentaine de roquettes ont été tirées mardi soir du Liban en direction du nord de l’Etat hébreu, où elles se sont abattues dans des zones dégagées, annonce l’armée israélienne. Selon la chaîne de télévision israélienne N12, plusieurs sont tombées dans des zones agricoles proches du kibboutz Dan (📍) et l’une d’elles a touché un camion qui a pris feu.
Le Hamas se dit ouvert à « tout accord » de cessez-le-feu, mais maintient ses exigences
Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a annoncé mardi que le mouvement étudiait de nouvelles propositions des médiateurs pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, mais a réaffirmé l’exigence d’un retrait complet des forces israéliennes et d’une levée du blocus de l’enclave.
« Le mouvement a confirmé qu’il était ouvert à tout accord ou idée qui mettrait fin aux souffrances de notre peuple à Gaza et parviendrait à un cessez-le-feu permanent, ainsi qu’au retrait de l’occupation de toute la bande de Gaza », a-t-il déclaré dans une allocution télévisée, selon une transcription de l’agence Reuters.
Cinq morts dans un bombardement israélien près de Saïda, selon le ministère de la santé libanais
Un raid de l’aviation israélienne a fait cinq morts et trente-trois blessés, mardi soir, à Haret Saïda (📍), dans le sud du Liban, selon un bilan provisoire du ministère de la santé.
Quatre-vingt-deux personnes tuées lundi au Liban, selon l’agence de presse officielle
Les raids de l’aviation israélienne ont fait 82 morts et 180 blessés, lundi au Liban, selon le ministère de la santé. Depuis le 8 octobre, le bilan s’élève, selon lui, à 2 792 tués et 12 772 blessés.
Les Etats-Unis demandent des explications à Israël après le bombardement qui a fait 93 morts à Beit Lahya
Washington a exprimé mardi sa préoccupation après la mort de 93 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, dans un bombardement israélien à Beit Lahya, dans la bande de Gaza, et ont demandé des explications aux autorités de l’Etat hébreu.
« Nous sommes profondément préoccupés par la perte de vies civiles » due à ce bombardement « dont le résultat est horrible, a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller. Nous avons contacté le gouvernement d’Israël pour lui demander ce qui s’est passé. »
Le « coût tragique pour les civils » de ce bombardement « nous rappelle une fois de plus pourquoi nous devons mettre fin à cette guerre », a-t-il poursuivi. « Un an après le début de la campagne militaire du gouvernement israélien à Gaza, Israël a décimé les capacités militaires du Hamas, il a décimé les dirigeants du Hamas et, par son action militaire, il a fait en sorte que le Hamas n’ait pas la capacité de répéter les attaques du 7 octobre. »
Matthew Miller a, par ailleurs, exprimé à nouveau l’inquiétude de Washington concernant la distribution de l’aide humanitaire, après le vote par le Parlement israélien d’une loi interdisant à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) d’exercer en Israël. Le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, « a clairement fait savoir que [les Etats-Unis sont] opposés à l’adoption de cette loi et que sa mise en œuvre pourrait avoir des implications juridiques et politiques » sur l’aide apportée par les Etats-Unis à Israël, a-t-il souligné.
Le secrétaire général de l’ONU écrit à Benyamin Nétanyahou pour protester contre l’interdiction des activités de l’UNRWA en Israël
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a adressé mardi une lettre au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour protester contre l’interdiction des activités de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a annoncé son porte-parole, Stéphane Dujarric.
« La loi, telle que nous la comprenons, entre en vigueur dans 90 jours. Nous sommes en contact avec les autorités israéliennes. Le secrétaire général (…) a envoyé une lettre il y a quelques heures au premier ministre israélien pour souligner ses inquiétudes, les questions soulevées au regard du droit international », a déclaré Stéphane Dujarric, souhaitant que la loi votée lundi par le parlement israélien ne soit « pas appliquée ».
L’armée israélienne impute le tir de roquette contre le quartier général de la Finul au Hezbollah
L’armée israélienne a imputé mardi au Hezbollah le tir de roquette qui a touché quelques heures plus tôt le quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) à Naqoura.
« Dans la journée de mardi, un rapport a été reçu concernant les dommages causés au quartier général de la Finul dans la région de Naqoura, dans le sud du Liban. Un examen a permis de déterminer que le Hezbollah avait tiré une roquette depuis la zone de Hallousiyyeh El Faouqa qui a touché le quartier général de la Finul », écrit-elle sur Telegram.
La Finul avait auparavant estimé que la roquette avait « probablement » été tirée par le mouvement chiite pro-iranien ou un groupe affilié.
Le chef d’état-major de l’armée israélienne adresse une nouvelle mise en garde à l’Iran
« Si l’Iran tire des missiles en Israël, nous saurons comment l’atteindre à nouveau avec des capacités que nous n’avons pas encore utilisées », a averti mardi le général Herzi Halevi, chef d’état-major de l’armée israélienne, sur la base aérienne de Ramon, dans le Neguev.
Téhéran a promis une « réponse ferme » aux raids aériens menés samedi par l’armée israélienne en représailles aux tirs de missiles du 1er octobre.
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La Norvège demande à la Cour internationale de justice de clarifier les obligations d’Israël au regard du droit humanitaire
La Norvège va demander à l’Assemblée générale des Nations unies de solliciter la Cour internationale de justice (CIJ) pour déterminer si le gouvernement israélien viole le droit international en empêchant les organisations humanitaires telles que l’UNRWA de fournir une assistance aux Palestiniens des territoires occupés, annonce Oslo dans un communiqué.
« La communauté internationale ne peut accepter que les Nations unies, les organisations humanitaires internationales et les Etats continuent de se heurter à des obstacles systématiques lorsqu’ils travaillent en Palestine et fournissent une assistance humanitaire aux Palestiniens sous occupation », écrit le premier ministre, Jonas Gahr Store.
« Cela porte atteinte au droit des Palestiniens à recevoir une aide humanitaire et une assistance vitale. Nous avons l’obligation collective de réagir à cette situation. Nous demandons donc à la Cour internationale de justice de se prononcer sur l’obligation d’Israël de faciliter l’assistance humanitaire à la population palestinienne, fournie par les organisations internationales, y compris les Nations unies, et les Etats », ajoute-t-il.
Le stock de roquettes et de missiles du Hezbollah réduit de 80 %, selon le ministre de la défense israélien
Le Hezbollah ne dispose plus que de 20 % de son stock de roquettes et de missiles, a estimé mardi le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, au cours d’un déplacement au quartier général du commandement nord de l’armée, à Safed, selon des propos rapportés par la presse et la télévision israéliennes.
« Il existe un lien étroit entre notre attaque en Iran et ce qui arrive au Hezbollah. L’Iran comprend que le Hezbollah n’a pas la capacité de répondre et le Hezbollah comprend qu’il ne peut pas compter sur l’Iran », a-t-il ajouté, évoquant la riposte de samedi aux tirs de missiles iraniens du 1er octobre.
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Deux raids de l’aviation israélienne ont fait cinq morts et une vingtaine de blessés mardi soir sur un marché de la ville de Gaza, rapporte l’agence de presse palestinienne WAFa, citant des sources locales.
L’absence de l’UNRWA serait « catastrophique », juge l’Organisation internationale pour les migrations
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a apporté mardi son plein soutien à « la position résolue du secrétaire général des Nations unies selon laquelle l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) est irremplaçable ».
« L’absence de l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés, en particulier à Gaza, serait catastrophique », estime l’OIM, dans un communiqué, ajoutant qu’il s’agit d’un « fournisseur essentiel d’éducation, de soins de santé, de services sociaux, d’infrastructures, de protection et de bien d’autres services vitaux pour les réfugiés palestiniens ».
L’UNRWA est « irremplaçable », souligne son porte-parole à Jérusalem
L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) « est irremplaçable », a déclaré mardi Jonathan Fowler, son porte-parole à Jérusalem, interrogé par l’Agence France-Presse.
« Cela reste un fait, quelle que soit la législation adoptée hier », a-t-il poursuivi, jugeant « scandaleux » le projet de loi adopté la veille à la Knesset, qui interdit « les activités de l’UNRWA sur le territoire israélien », y compris à Jérusalem-Est, secteur occupé et annexé par Israël.
Un second texte voté lundi interdit aux responsables israéliens de travailler avec l’agence et ses employés, ce qui devrait considérablement perturber les activités de l’agence, alors qu’Israël contrôle strictement toutes les entrées des cargaisons humanitaires à destination de Gaza.
« Il appartient à la communauté internationale et aux autorités israéliennes, en tant que membres de la communauté internationale, de dire quel est le plan B, si la décision venait à être effectivement appliquée dans trois mois, comme le prévoit le texte, a ajouté Jonathan Fowler. L’ensemble du système des Nations unies ainsi que d’autres acteurs internationaux comptent sur les réseaux logistiques de l’UNRWA et sur son personnel pour faire le nécessaire afin de tenter de maintenir la population de Gaza en vie. Nous en sommes l’épine dorsale. »
Jens Elder, porte-parole de l’Unicef, qui participe actuellement à une campagne de vaccination contre la polio à Gaza avec l’UNRWA, a abordé la question logistique mardi lors d’un point presse à Genève. « Si l’UNRWA n’est pas en mesure d’exercer, le système humanitaire à Gaza s’effondrera probablement. L’Unicef sera incapable de distribuer des fournitures vitales », a-t-elle averti.
Tarik Jasarevic, porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui soutient également la campagne de vaccination contre la polio à Gaza, a déclaré mardi à propos de l’UNRWA que « 3 000 de ses employés sont du personnel de santé, c’est vraiment unique et aucune agence ne peut tenir la comparaison, y compris l’OMS ».
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Des négociations sur la libération des otages prévues cette semaine en Egypte selon « The Times of Israel »
De nouvelles négociations sur la libération des otages retenus dans la bande de Gaza auront lieu cette semaine en Egypte, annonce The Times of Israel, citant un membre de l’administration israélienne ayant requis l’anonymat. La délégation israélienne sera probablement dirigée par le chef du Mossad, David Barnea, précise le quotidien.
L’envoyé spécial des Etats-Unis, Amos Hochstein, doit par ailleurs se rendre en Israël la semaine prochaine pour tenter de négocier une cessation des hostilités au Liban, poursuit-il, citant la même source, selon laquelle « Israël cherche à obtenir des garanties diplomatiques durables pour mettre fin aux combats contre le Hezbollah ».
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La roquette qui a touché le quartier général des casques bleus au Liban « probablement » tirée par le Hezbollah ou un groupe affilié, selon la Finul
« Cet après-midi, une roquette a touché le quartier général de la [Force intérimaire des Nations unies au Liban] Finul à Naqoura, mettant le feu à un atelier de réparation de véhicules », écrit le commandement de la mission dans un communiqué diffusé sur X.
« Les soldats de la paix ne se trouvaient pas dans les bunkers à ce moment-là. Certains soldats de la paix ont été légèrement blessés, mais personne n’a heureusement été grièvement touché. La roquette a été tirée du nord du quartier général de la Finul, probablement par le Hezbollah ou un groupe affilié. Nous avons ouvert une enquête sur cet incident », ajoute-t-il.
Le gouvernement autrichien avait auparavant annoncé que huit casques bleus issus de son contingent avaient été blessés à Naqoura, où se trouve le quartier général de la Finul.
En Cisjordanie, l’amère cueillette des olives sous la menace des colons
Il faut partir, intime Barakat Youssif Saïd. « Ils arrivent. » Un étrange véhicule, un buggy, vient de faire son apparition sur la route, dévalant la colline qui surplombe Burqa, un village palestinien situé au centre de la Cisjordanie occupée. Ses habitants redoutent une nouvelle attaque de colons israéliens dont plusieurs mobile homes blancs se détachent sur les hauteurs. Il ne se passera finalement rien, ce vendredi 25 octobre, mais l’alerte témoigne de l’extrême tension qui règne dans ce bourg situé à quelques kilomètres à l’est de Ramallah, alors que la traditionnelle récolte des olives, essentielle pour les revenus des familles, bat son plein.
A l’est de Ramallah, le village de Burqa vit dans la peur d’être attaqué par des extrémistes juifs dont les colonies illégales s’étendent. Alors que la saison de la récolte a commencé, les incidents se multiplient dans tout le territoire occupé. Un reportage à lire ici.
Le Moyen-Orient « au bord d’une nouvelle et grave escalade », selon l’émissaire de l’ONU
Le Moyen-Orient vit le « moment le plus dangereux » depuis « des décennies », s’est alarmé mardi Tor Wennesland, l’émissaire des Nations unies pour la région.
« Nous sommes entrés dans la deuxième année de ce conflit horrible et la région est au bord d’une nouvelle et grave escalade. La violence dans les territoires palestiniens occupés et la région plus largement ne montre aucun signe d’apaisement », a-t-il déploré devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
Bonjour, il aura fallu à la Cour Pénale Internationale environ 2 à 3 semaines de délai pour émettre envers Poutine un mandat d’arrêt international. Au bout de 5 mois, la CPI n’est toujours pas capable de faire de même envers le premier ministre sraelien et son ministre de la défence. Avez-vous des éléments de réponse? Merci!
Bonjour Seb2000,
Depuis cinq mois, les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont multiplié les procédures d’exception, explique Stéphanie Maupas, notre correspondante à La Haye, dans un article paru jeudi. Sur demande du Royaume-Uni, qui, début juin, a souhaité intervenir en qualité d’amicus curiae (« ami de la Cour »), pour finalement se rétracter, ils ont permis à des dizaines d’Etats, d’avocats et de think tanks, dont certains issus de lobbys chrétiens évangélistes et des extrêmes droites occidentales, de présenter un mémoire. Puis, à la mi-septembre, rompant avec son habituel refus de traiter avec la CPI, Israël s’est engagé dans la procédure, en adressant deux mémoires aux juges : l’un conteste sans surprise la compétence de la Cour, l’autre lui demande de se dessaisir en faveur des juridictions israéliennes.
Israël affirme être en mesure de juger, sur son sol, les responsables présumés des violations du droit international commises à Gaza, dans l’espoir d’échapper au glaive de la CPI, qui n’intervient qu’en dernier recours.
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Le ministre de la défense israélien parle d’une « nomination temporaire » au sujet du nouveau chef du Hezbollah
« Nomination temporaire. Pas pour longtemps », écrit sur X le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, après la désignation de Naïm Qassem à la tête du Hezbollah libanais, où il succède à Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans un bombardement imputé à l’armée israélienne. « Le compte à rebours a commencé », ajoute le ministre dans un autre message.
Huit soldats autrichiens de la Finul blessés au Liban, selon le gouvernement
Huit soldats autrichiens de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ont été blessés mardi par des tirs de roquette à Naqoura, localité proche de la frontière avec Israël, où se trouve le quartier général de la mission, annonce le ministère de la défense, à Vienne.
« Il s’agit de blessures mineures et superficielles », ne nécessitant « pas de soins médicaux d’urgence », précise-t-il dans un communiqué. Disant ne pas savoir d’où provenait l’attaque, le ministère la « condamne fermement ».
Klaudia Tanner, ministre de la défense autrichienne, a exigé que la « lumière soit faite » au plus vite sur cet incident. « Il ne peut pas être toléré et il ne sera pas toléré que des soldats de la mission de maintien de la paix des Nations unies soient mis en danger, intentionnellement ou non », a-t-elle déclaré.
La Finul, qui compte plus de 9 500 soldats, a accusé ces dernières semaines les forces israéliennes de tirs « répétés » et « délibérés » en direction de ses positions. Cinq casques bleus avaient été blessés à la mi-octobre, ce que l’ONU et l’Union européenne ont fermement condamné.
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Guerre au Proche-Orient : les coups de boutoir d’Israël contre les Nations unies
Bonjour, en regardant votre graphique sur les camions entrés dans Gaza, j’ai remarqué que la contribution des plateformes flottantes n’est visible qu’en juin/juillet. Ces plateformes avaient été endommagées par une tempête il me semble, mais depuis elles n’ont jamais été remises en état ? Sait-on aussi combien ont coûté ces installations dont l’efficacité semble limitée en voyant ce graphique ? Merci !
Bonjour JB,
Mise en service le 17 mai, deux mois après la décision du président américain, Joe Biden, la jetée temporaire installée pour améliorer l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza a été endommagée le 25 mai par une mer agitée. Elle était à nouveau opérationnelle le 8 juin, mais a été transférée le 14 dans un port israélien afin « d’éviter les dommages structurels causés par l’état de la mer ».
Elle sera à nouveau démontée fin juin pour les mêmes raisons. Les Etats-Unis ont finalement annoncé, le 11 juillet, son démantèlement définitif, pas seulement en raison des conditions météorologiques mais aussi à cause de problèmes de coordination, de distribution et de sécurité.
La jetée n’a permis de distribuer que 4 000 tonnes de nourriture environ, soit la moitié de ce qui entrait quotidiennement dans l’enclave avant la guerre. Quant à son coût, il est de l’ordre de 212 millions d’euros. Vous trouverez davantage de détails dans cet article de Louis Imbert, notre correspondant à Jérusalem :
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Douze mille blessés depuis le 7 octobre 2023 dans les rangs des forces israéliennes
Douze mille membres de l’armée et des services de sécurité israéliens ont été blessés depuis le 7 octobre 2023, selon le ministère de la défense. Parmi eux, 51 % sont âgés de 18 à 30 ans et environ 8 500 (66 %) ont été physiquement affectés, tandis que 5 200 (43 %) sont atteints de troubles mentaux, précise-t-il.
L’armée israélienne annonce la mort de quatre soldats, tués dans le nord de la bande de Gaza
L’armée israélienne a annoncé la mort de quatre soldats, tués dans le nord de la bande de Gaza, portant à 367 le nombre de militaires israéliens tués dans le territoire palestinien depuis le début de son opération terrestre, le 27 octobre 2023.
La France « déplore très vivement » le vote du Parlement israélien contre l’UNRWA, rapporte le Quai d’Orsay
Dans un communiqué de presse, le ministère des affaires étrangères français déclare que la France « déplore très vivement » l’adoption par le Parlement israélien de deux lois visant à interdire en Israël les activités de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.
« La mise en œuvre de ces lois aurait des conséquences très graves sur la situation humanitaire à Gaza, déjà catastrophique, mais également dans l’ensemble des territoires palestiniens occupés, privant des centaines de milliers de civils d’une aide essentielle en matière d’abris, de soins, d’éducation et d’alimentation », rapporte le texte. « La France réaffirme son soutien à l’UNRWA et continuera de veiller à ce que soient mises en œuvre les réformes nécessaires à la neutralité de son action, notamment les recommandations du rapport Colonna, et [réaffirme plus largement] son soutien à l’ensemble des agences des Nations unies engagées sur le terrain en appui à la population palestinienne. »
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Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza annonce un nouveau bilan de 43 061 morts
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé mardi un nouveau bilan de 43 061 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël. Au moins 41 personnes ont été tuées ces dernières vingt-quatre heures, a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant que 101 223 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis un an.
L’attaque israélienne à Beit Lahya a fait au moins 93 morts, annonce la défense civile de Gaza
Le bombardement israélien nocturne à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, a fait au moins 93 morts, a annoncé la défense civile gazaouie. Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas a aussi déclaré, selon l’Associated Press, que les victimes étaient en majorité des femmes et des enfants, et que nombreuses personnes avaient également été blessées.
« Le nombre de martyrs du massacre de la résidence familiale des Abounasr à Beit Lahya s’élève à 93, et 40 personnes environ sont toujours portées disparues sous les décombres », a déclaré à l’Agence France-Presse Mahmoud Bassal, le porte-parole de la défense civile gazaouie. Il avait annoncé un premier bilan de 55 morts, ajoutant que l’attaque avait visé un immeuble résidentiel.
En Israël, une personne tuée par une roquette tirée depuis le Liban, d’après les services de secours
Une personne a été tuée, mardi, à la suite d’un barrage de roquettes tirées depuis le Liban vers la ville de Maalot, dans le nord d’Israël, ont annoncé les services de secours israéliens. « Nous avons vu un homme inconscient, sans pouls et sans respiration. (…) Sa blessure était critique et nous avons dû déclarer son décès », a affirmé le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, dans un communiqué, consulté par l’Agence France-Presse.
L’armée israélienne a fait état d’une cinquantaine de projectiles tirés mardi matin en provenance du Liban vers le nord d’Israël. Ces tirs de roquettes interviennent alors qu’Israël continue de pilonner le sud du Liban dans le cadre de sa guerre contre le mouvement libanais Hezbollah.
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Incursion de chars israéliens en profondeur dans le sud du Liban, près de Khiam
Des chars israéliens ont effectué leur incursion la plus poussée dans le sud du Liban, mardi, arrivant aux abords de la localité de Khiam (🚩), à 6 kilomètres de la frontière, a déclaré l’agence de presse nationale libanaise (NNA). « Un grand nombre de chars de l’armée d’occupation israélienne » se sont postés sur une colline à l’est de Khiam, a précisé l’agence.
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Les décombres de Beit Lahya après l’attaque israélienne
L’interdiction de l’UNRWA en Israël est une décision sans précédent qui met en péril l’aide aux Palestiniens en pleine guerre
Les députés israéliens ont approuvé, lundi 28 octobre, deux projets de loi dont l’effet est de mettre, techniquement, un terme aux activités de l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens, l’UNRWA.
La première loi votée à la Knesset a pour effet de bannir les activités de l’UNRWA du « territoire souverain » israélien, et donc de Jérusalem-Est, conquise pendant la guerre des Six-Jours, en 1967, avant d’être annexée par un vote de la Knesset en 1980. La partie orientale de Jérusalem est toujours considérée comme occupée par les Nations unies ainsi que par la majeure partie de la communauté internationale. Cette loi, proposée par Boaz Bismuth, député du Likoud (le parti du premier ministre, Benyamin Nétanyahou), a été adoptée par 92 voix pour, et 10 contre.
Le deuxième texte de loi (adopté par 87 voix, contre 9) a pour objet de suspendre tout contact entre les représentants de l’Etat en Israël et l’UNRWA, ainsi que ses employés. Le texte, qui devrait entrer en vigueur sous 90 jours, devrait avoir pour conséquence de mettre un terme à la délivrance de visas pour les employés étrangers de l’UNRWA, mais surtout d’empêcher le passage des marchandises et des personnels nécessaires au fonctionnement de l’agence. A terme, 46 000 enfants ayant le statut de réfugiés en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est seront privés d’éducation (en plus des 625 000 élèves de Gaza).
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Le gouvernement iranien propose de tripler son budget de défense
Le gouvernement iranien a proposé une augmentation de 200 % sur un an du budget militaire du pays pour la prochaine année fiscale, qui commencera le 21 mars 2025, a annoncé mardi sa porte-parole, Fatemeh Mohajerani, lors de sa conférence hebdomadaire.
Cette annonce survient dans un contexte de tensions régionales exacerbées depuis plus d’un an par la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, et sa propagation au Liban, où l’armée israélienne affronte le Hezbollah, soutenu financièrement et militairement par Téhéran. Et alors qu’Israël a annoncé avoir frappé samedi l’Iran, en menant des raids aériens contre des objectifs militaires.
Les grandes lignes du budget 2025 proposé par le gouvernement ont été approuvées mardi par le Parlement. Les députés devront ensuite formellement donner leur accord lors d’un vote prévu en mars.
Naïm Qassem élu secrétaire général du Hezbollah
Le Hezbollah a annoncé avoir élu son numéro deux, Naïm Qassem, pour succéder à Hassan Nasrallah, tué il y a plus d’un mois dans un bombardement israélien. Hachem Safieddine, son successeur présumé, a également été tué dans un bombardement israélien au début d’octobre. Sa mort a été confirmée la semaine dernière par le Hezbollah, dont plusieurs autres chefs ont été tués.
Naïm Qassem, 71 ans, fait partie des fondateurs du Hezbollah, en 1982. C’est en 1991 qu’il était devenu secrétaire général adjoint du mouvement, un an après les accords censés réconcilier les Libanais après la guerre civile (1975-1990). Il était apparu lors de trois allocutions télévisées depuis la mort de Hassan Nasrallah, dont la dernière fois le 15 octobre.
Il avait alors affirmé à l’adresse des Israéliens que « la solution » qui permettrait le retour chez eux des habitants du nord d’Israël déplacés par les tirs du Hezbollah depuis un an était « un cessez-le-feu », menaçant, sinon, de frapper « partout » en Israël.
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Au Liban, les prémices de l’après-Nasrallah sur la scène politique
Les rebelles houthistes du Yémen confirment une attaque de drones dans le sud d’Israël
Les rebelles houthistes du Yémen ont « mené une opération visant la zone industrielle de l’ennemi israélien dans la région d’Ashkelon » à l’aide de drones, selon un communiqué lu par Yahya Saree, leur porte-parole militaire.
Dans la matinée, l’armée israélienne avait fait savoir qu’un drone en provenance du Yémen avait atteint la région d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, avant de tomber dans une zone dégagée. L’armée avait précisé qu’il n’y avait pas eu de victimes.
L’éditorial du « Monde »
L’assaut indigne d’Israël contre les Nations unies
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Après l’attaque israélienne à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, les patients affluent à l’hôpital Kamal Adwan, selon son directeur
La défense civile dans la bande de Gaza a fait état mardi de « plus de 55 » personnes tuées à Beit Lahya dans une frappe israélienne nocturne sur cette commune du nord du territoire palestinien. « Plus de 55 martyrs et des dizaines de blessés se trouvent sous les décombres d’un immeuble résidentiel de 5 étages appartenant à la famille Abounasr, qui a été bombardée par l’occupation israélienne cette nuit », a déclaré Mahmoud Bassal, le porte-parole de la défense civile.
Les corps de quinze personnes tuées dans la frappe ont été amenés à l’hôpital Kamal Adwan, a déclaré à l’Agence France-Presse son directeur, Houssam Abou Safia. Il a ajouté que trente-cinq blessés, dont la plupart sont des enfants, étaient également soignés à l’hôpital. « Nous continuons à recevoir des martyrs et des blessés », a-t-il poursuivi, « il n’y a plus rien à l’hôpital Kamal Adwan, à part de quoi dispenser les premiers soins, maintenant que l’armée a arrêté notre équipe médicale ».
La semaine dernière, le ministère de la santé de gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient pris d’assaut l’hôpital, tandis que l’armée a affirmé qu’elle opérait à proximité de l’établissement.
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Le Hezbollah dit avoir élu Naïm Qassem, ancien numéro deux, à la tête du mouvement
Le Hezbollah a annoncé avoir élu son numéro deux, Naïm Qassem, pour succéder à Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre par un bombardement israélien sur la banlieue sud de Beyrouth. « Le conseil de la Choura », organe dirigeant de la formation pro-iranienne, « s’est accordé pour élire cheikh Naïm Qassem secrétaire général du Hezbollah », a annoncé un communiqué du mouvement.
La Jordanie dénonce une tentative israélienne d’« assassinat politique » de l’UNRWA
La Jordanie a condamné la décision du Parlement israélien d’interdire les activités en Israël et à Jérusalem-Est de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dénonçant une tentative d’« assassinat politique » de cette agence.
« L’adoption de ces lois fait partie d’une campagne systématique contre l’agence et constitue une poursuite des efforts acharnés d’Israël pour l’assassiner politiquement, tout en intensifiant sa guerre agressive contre le peuple palestinien », a dénoncé le porte-parole du ministère des affaires étrangères jordanien, rapporte l’Agence France-Presse. « Ces mesures et pratiques israéliennes sont illégales et invalides », a-t-il ajouté.
La défense civile de Gaza annonce au moins 55 morts à Beit Lahya à la suite d’une attaque israélienne
Au moins cinquante-cinq Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés, mardi, lors d’un bombardement israélien nocturne à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, a rapporté Mahmoud Bassal, le porte-parole de la défense civile gazaouie. D’après l’agence Associated Press, qui cite la même source, l’attaque aurait visé un immeuble résidentiel de cinq étages. De nombreuses victimes seraient encore piégées sous les décombres.
L’Irlande, la Norvège, l’Espagne et la Slovénie « condamnent » l’interdiction de l’UNRWA. Quelle est la réaction de la France ?
Bonjour Fred,
Merci pour votre message. Pour le moment, il n’y a pas eu de réaction officielle de la part de la France. Toutefois, sur le site de France Diplomatie, dans une déclaration commune, datant du 27 octobre, le ministre des affaires étrangères français et plusieurs de ses homologues – du Canada, de l’Allemagne, de l’Australie, du Japon, de la République de Corée et du Royaume-Uni – expriment leur « profonde inquiétude » au sujet du projet de loi contre l’UNRWA.
« L’UNRWA fournit une aide humanitaire essentielle et des services de première nécessité aux réfugiés palestiniens à Gaza, à Jérusalem-Est, en Cisjordanie ainsi que dans l’ensemble de la région », rapportent les ministres, qui ajoutent : « Nous exhortons le gouvernement israélien à respecter ses obligations internationales, à préserver les privilèges et immunités de l’UNRWA et à honorer la responsabilité qui lui incombe en facilitant le déploiement sans entrave d’une aide humanitaire totale, rapide et sécurisée sous toutes ses formes et en fournissant aux populations civiles les services de base dont elles ont cruellement besoin. »
L’armée israélienne affirme qu’un drone en provenance du Yémen a atteint le sud du pays
L’armée israélienne a fait savoir qu’un drone en provenance du Yémen avait atteint mardi matin la région d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, avant de tomber dans une zone dégagée. « Les sirènes ont retenti entre 6 h 39 et 6 h 42 à Ashkelon, un drone ayant traversé le territoire israélien et étant tombé dans une zone dégagée des environs », a déclaré l’armée dans un communiqué, précisant qu’« aucun blessé n’est à déplorer ».
Quels sont exactement les accusations et les soupçons d’Israel contre l’UNRWA?
Bonjour François,
Merci pour votre question. Israël entretient des rapports exécrables avec l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens. Depuis le 7 octobre 2023, ces relations se sont encore détériorées, alors que le gouvernement israélien a accusé, en janvier, douze des employés de l’UNRWA d’avoir pris part aux massacres conduits par le Hamas. Le directeur de l’agence, Philippe Lazzarini, n’avait toutefois reçu aucun rapport officiel des autorités israéliennes détaillant la nature des actes présumés des employés incriminés. Une enquête a été lancée par l’ONU.
D’autres allégations israéliennes ont également été portées, alimentant la thèse d’une collusion entre le Hamas et l’UNRWA. L’agence a notamment été accusée d’avoir eu connaissance de l’existence d’un tunnel du Hamas construit sous son bureau central à Gaza. M. Lazzarini a démenti.
Entre Israël et l’UNRWA, les relations sont, de longue date, houleuses. L’agence est vue comme trop locale – 99 % de son personnel, qui compte 30 000 membres, dont 13 000 à Gaza, est palestinien – et trop militante. Elle est accusée de maintenir les bénéficiaires de ses services dans leur identité de réfugié, d’entretenir le souvenir de la Nakba (la tragédie fondatrice de 1948, lorsque 700 000 Palestiniens ont été chassés de leur terre par l’Etat naissant d’Israël), et de faire obstacle, ce faisant, à la paix. Cela n’a pas empêché l’armée israélienne de défendre, longtemps, son rôle de stabilisateur social dans les territoires palestiniens, du fait des services (éducation, santé…) qu’elle prodigue.
Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire cet article.
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« Il n’y a pas de solution alternative à l’UNRWA », affirme le secrétaire général de l’ONU
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, s’est dit sur X « profondément préoccupé » par les deux lois votées lundi au Parlement israélien « qui, si elles étaient appliquées, empêcheraient probablement l’UNRWA [l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient] de poursuivre son travail essentiel », avec « des conséquences dévastatrices ». « Il n’y a pas de solution alternative à l’UNRWA », a-t-il affirmé, en appelant Israël « à agir conformément aux obligations qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations unies ».
La première loi interdit « les activités de l’UNRWA sur le territoire israélien », y compris à Jérusalem-Est, secteur de la Ville sainte occupé et annexé par Israël depuis 1967. Un second texte interdit par ailleurs aux responsables israéliens de travailler avec l’UNRWA et ses employés, ce qui devrait considérablement perturber les activités de l’agence, alors qu’Israël contrôle strictement toutes les entrées de cargaisons d’aide humanitaire vers Gaza. Les deux lois prendront effet quatre-vingt-dix jours après leur adoption, selon la Knesset.
Deux morts dans des bombardements israéliens à la frontière entre le Liban et la Syrie, selon l’OSDH
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a fait état, mardi, de deux morts à la suite de bombardements israéliens sur des véhicules près du village syrien d’Al-Nazariya à la frontière avec le Liban, une zone déjà visée récemment par Israël. D’après cette ONG, qui dispose d’un vaste réseau de correspondants dans le pays, ce secteur est utilisé pour la contrebande et le transport de personnes et de marchandises par des chemins de terre entre le Liban et la Syrie.
Des avions de guerre israéliens ont attaqué le point de passage d’Al-Qaa-Jousieh, situé dans la campagne de Homs, pour la deuxième fois en trois jours, causant d’importants dégâts matériels, selon l’OSDH. L’armée israélienne avait confirmé avoir pris pour cible le 25 octobre ce point de passage situé dans la plaine de la Bekaa, en affirmant qu’il était utilisé par le Hezbollah pour transférer des armes. Ces bombardements israéliens avaient été dénoncés par les Nations unies, estimant qu’ils menaçaient la principale voie de transit pour les personnes tentant de fuir le conflit au Liban.
Plus tôt en octobre, l’armée israélienne avait déjà pris pour cible le point de passage de Masnaa, plus au sud, le rendant inutilisable, en affirmant là aussi que le Hezbollah l’utilisait pour acheminer des armes à partir de la Syrie, pays allié du mouvement chiite libanais soutenu par l’Iran. Depuis que la guerre civile a éclaté en 2011 en Syrie, Israël a conduit des centaines de raids sur le pays, visant l’armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran – notamment le Hezbollah – déployés en soutien aux forces gouvernementales.
L’interdiction de l’UNRWA est une décision « intolérable » aux « conséquences dévastatrices », dit le chef de l’OMS
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a dénoncé sur X la décision du Parlement israélien d’interdire les activités en Israël de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Il s’agit selon lui d’une décision « intolérable » qui aura des « conséquences dévastatrices ». « Elle contrevient aux obligations et aux responsabilités d’Israël », a-t-il ajouté, en soulignant que « l’UNRWA est une bouée de sauvetage irremplaçable pour le peuple palestinien ».
L’ambassadrice américaine à l’ONU réaffirme le soutien des Etats-Unis à Israël face à l’Iran
« Notre message à l’Iran reste clair : s’il opte pour de nouveaux actes agressifs contre Israël ou du personnel américain dans la région, il y aura des conséquences graves. Nous n’hésiterons pas à agir en légitime défense », a déclaré, lundi, l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Elle a cependant assuré que Washington voulait éviter toute « nouvelle escalade » dans la région.
Dublin, Oslo, Madrid et Ljubljana « condamnent » le vote du Parlement israélien sur l’UNRWA
L’Irlande, la Norvège, l’Espagne et la Slovénie ont « condamné », lundi, dans un communiqué commun le vote au Parlement israélien d’une loi interdisant les activités de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
« Le travail de l’agence est essentiel et irremplaçable pour des millions de Palestiniens et particulièrement dans le contexte actuel à Gaza », écrivent les gouvernements de ces quatre pays européens ayant reconnu l’Etat de Palestine. La législation votée lundi par le Parlement israélien « crée un précédent très grave pour le travail des Nations unies », dénoncent-ils.
Des bombardements israéliens dans l’est du Liban causent la mort de soixante personnes, selon le ministère de la santé
Au moins soixante personnes, dont deux enfants, ont été tuées dans plusieurs raids israéliens dans l’est du Liban, selon un bilan actualisé et « non définitif » du ministère de la santé libanais, recensant les bombardements sur plusieurs localités du district de Baalbek, et la plaine de la Bekaa, des fiefs du Hezbollah.
Le ministère de la santé a cité notamment un « raid de l’ennemi israélien » à Allak qui a fait dix morts, un autre sur Al-Hafir qui a fait également dix morts ainsi qu’un bombardement sur le secteur de Ram dans lequel neuf personnes ont été tuées. Deux précédents bilans faisaient état de 23 et de 48 morts.
Cette journée est « la plus violente » à Baalbek depuis le début de la guerre, en septembre, a affirmé sur X le gouverneur du district, Bachir Khodr. « Les opérations se poursuivent pour déblayer les décombres » dans les villages touchés, a fait savoir le ministère de la santé libanais dans un communiqué.
Le Hamas dénonce une « agression sioniste » contre les Palestiniens après l’interdiction de l’UNRWA par Israël
Le Hamas a dénoncé, lundi, le vote du Parlement israélien interdisant les activités en Israël de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Cette loi, adoptée à une majorité écrasante à la Knesset, « fait partie de l’agression et de la guerre sioniste contre le peuple palestinien qui a pour but d’éliminer notre cause nationale », a affirmé dans un communiqué le mouvement islamiste, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza. Le Jihad islamique palestinien, groupe allié du Hamas, a dénoncé « une escalade dans le génocide » contre les Palestiniens.
Le Royaume-Uni se dit « gravement préoccupé » par l’interdiction des activités de l’UNRWA
Le Royaume-Uni est « gravement préoccupé » par le vote au Parlement israélien d’une loi interdisant les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a déclaré le premier ministre britannique, Keir Starmer, lundi.
« Le Royaume-Uni est gravement préoccupé », a écrit M. Starmer dans un communiqué. « Cette législation risque de rendre impossible le travail essentiel de l’UNRWA pour les Palestiniens, de mettre en péril l’ensemble de la réponse humanitaire internationale à Gaza et la fourniture de services essentiels de santé et d’éducation en Cisjordanie », a-t-il dénoncé. La situation humanitaire à Gaza est « tout simplement inacceptable », a-t-il ajouté.
Au moins 23 morts lundi lors de frappes israéliennes dans l’est du Liban
Au moins 23 personnes, dont un enfant, ont été tuées lundi au cours de plusieurs « raids israéliens » visant cinq localités de l’est du Liban, selon un bilan non exhaustif du ministère de la santé libanais, évoquant les bombardements dans la région de Baalbeck, fief du Hezbollah.
Lundi est « le jour le plus violent pour Baalbeck » depuis le début de la guerre, a estimé sur X le gouverneur de la province, Bachir Khodr. Le ministère de la santé donne les bilans des victimes pour cinq localités. Il cite notamment un « raid de l’ennemi israélien » à Al-Alaq, qui a fait dix morts. Cinq personnes, dont un enfant, ont été tuées lors d’une frappe similaire dans la localité de Bodai.
Benyamin Nétanyahou dit qu’Israël est « prêt » à fournir de l’aide humanitaire à Gaza après l’interdiction de l’UNRWA
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s’est dit « prêt » à assurer la fourniture de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, après le vote lundi au Parlement d’une loi interdisant les activités de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) en Israël.
« L’aide humanitaire durable doit être disponible à Gaza maintenant et dans l’avenir (…). Nous nous tenons prêts à travailler avec nos partenaires internationaux pour nous assurer qu’Israël continue à faciliter l’aide humanitaire à Gaza d’une façon qui ne menace pas la sécurité d’Israël », a écrit M. Nétanyahou sur X.
Berlin « critique vivement » le projet de loi israélien visant à interdire l’UNRWA
L’Allemagne « critique vivement », dans un communiqué émis lundi par son ministère des affaires étrangères, le projet de loi israélien visant à interdire l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) en Israël et à Jérusalem-Est.
La commissaire chargée de la politique des droits de l’homme et de l’assistance humanitaire en Allemagne, Luise Amtsberg, a également déclaré que cette décision « rendrait effectivement impossible le travail de l’UNRWA à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est (…), mettant en péril l’aide humanitaire vitale pour des millions de personnes ».
Mme Amtsberg a déclaré qu’une mise en œuvre de la loi dans sa forme actuelle « serait une étape fatidique » et que « nos efforts pour apporter la paix au Moyen-Orient seraient entravés ». « L’action israélienne contre une organisation mandatée par l’ONU qui accomplit un travail essentiel depuis 1950 est un dangereux signal de manque de respect pour les Nations unies et pour la coopération internationale », a-t-elle déclaré.
Elle a reconnu que « l’UNRWA a pris des mesures pour répondre aux allégations de soutien à des organisations terroristes par des membres individuels du personnel et pour réformer les procédures internes ». Elle a déclaré que « l’UNRWA doit continuer à mettre en œuvre ces réformes en priorité et à renforcer sa neutralité ».
L’Autorité palestinienne « rejette et condamne » l’interdiction de l’UNRWA par Israël
L’Autorité palestinienne « rejette et condamne » le vote par le Parlement israélien d’une loi interdisant en Israël les activités de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué. « Nous ne permettrons pas cela », a affirmé le porte-parole de la présidence de l’Autorité, Nabil Abou Roudeina, estimant que « le vote écrasant par la soi-disant Knesset est une indication de la transformation d’Israël en Etat fasciste ».
L’interdiction de l’UNRWA par Israël « crée un dangereux précédent », estime son chef
L’interdiction des activités de l’UNRWA en Israël « crée un dangereux précédent », a déclaré sur X le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, après le vote du Parlement israélien.
M. Lazzarini a dénoncé le dernier épisode en date « d’une campagne en cours pour discréditer » l’agence onusienne, principal acteur des opérations humanitaires dans la bande de Gaza, estimant que cette interdiction allait « aggraver les souffrances des Palestiniens » dans le territoire ravagé par plus d’un an de guerre entre Israël et le Hamas.
Ce qu’il faut retenir lundi 28 octobre 2024 en fin de journée
- Le Parlement israélien a adopté un texte interdisant les activités de l’UNRWA dans le pays, malgré les objections des Etats-Unis et de l’ONU. Le texte a été approuvé par 92 des 120 membres de la Knesset (10 contre), alors qu’Israël, depuis longtemps très critique à l’égard de l’agence onusienne, a accusé certains employés de l’UNRWA d’avoir participé à l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.
- L’Afrique du Sud affirme avoir déposé ses « preuves » du « génocide » commis par Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), a annoncé lundi le président sud-africain, Cyril Ramaphosa. La CIJ, établie à La Haye, a confirmé lundi, par la voix d’un de ses responsables, avoir reçu le document, mais a refusé de donner plus de détails.
- Israël assure discuter d’un nouveau « plan d’accord » concernant la libération des otages. « Au cours des prochains jours, les discussions se poursuivront entre les médiateurs et le Hamas pour examiner la faisabilité des pourparlers et continuer à tenter de les faire avancer vers un accord », affirme le bureau du premier ministre israélien, à la suite de la proposition de l’Egypte, l’un des pays médiateurs, d’une trêve de deux jours et de la libération de quatre otages contre des prisonniers palestiniens.
- Le Liban saisit l’ONU contre les « attaques israéliennes » qui ont causé la mort de trois journalistes, a rapporté l’Agence de presse nationale (NNA) libanaise. « Les attaques répétées d’Israël contre les équipes des médias constituent un crime de guerre », et Israël doit être « tenu responsable et puni », a souligné le ministère des affaires étrangères libanais.
- De violentes frappes ont visé lundi en milieu de journée la ville côtière de Sour (Tyr), dans le sud du Liban, selon un photographe de l’Agence France-Presse, après un raid matinal israélien ayant fait sept morts et dix-sept blessés.
L’UNRWA dénonce le vote « scandaleux » du parlement israélien interdisant ses activités
L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a dénoncé lundi le vote « scandaleux » du parlement israélien interdisant ses activités dans le pays, malgré les objections des Etats-Unis et de l’ONU. « Il est scandaleux qu’un pays membre des Nations unies cherche à démanteler une agence de l’ONU qui s’avère être le plus important pourvoyeur des opérations humanitaires à Gaza », a déclaré à l’Agence France-Presse la porte-parole de l’UNRWA, Juliette Touma.
Le Parlement israélien adopte un texte interdisant les activités de l’UNRWA dans le pays
Le Parlement israélien a voté lundi à une écrasante majorité en faveur d’un projet de loi interdisant les activités de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) en Israël, malgré les objections des Etats-Unis et de l’ONU.
Le texte a été approuvé par 92 des 120 membres de la Knesset (10 contre), alors qu’Israël, depuis longtemps très critique à l’égard de l’agence onusienne, a accusé certains employés de l’UNRWA d’avoir participé à l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.
Projet de loi israélien pour interdire les activités de l’UNRWA : Londres exprime son « profond regret » ; Washington se dit « profondément préoccupé »
Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a exprimé lundi devant le Parlement britannique son « profond regret » à propos du projet de loi israélien visant à interdire les activités de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) en Israël. « Les allégations contre le personnel de l’UNRWA ont fait l’objet d’une enquête approfondie et ne justifient pas la rupture des liens avec l’UNRWA », a-t-il poursuivi.
De leur côté, les Etats-Unis se sont déclarés lundi « profondément préoccupés par cette proposition de loi ». « Nous exhortons le gouvernement israélien à ne pas l’approuver », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, réitérant le rôle « crucial » joué par l’agence onusienne pour la distribution de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Le Parlement israélien examine un texte de loi pour interdire les activités de l’UNRWA dans le pays
Un projet de loi pour interdire les activités de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) en Israël a été présenté au Parlement israélien lundi, avant un vote définitif. Israël est depuis longtemps très critique envers l’agence onusienne, et leurs relations sont devenues exécrables depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre 2023, le gouvernement accusant certains employés de l’UNRWA d’avoir participé à l’attaque du mouvement islamiste dans le sud d’Israël.
Joe Biden répète que la guerre à Gaza « doit s’arrêter »
La guerre à Gaza « doit s’arrêter », a déclaré lundi Joe Biden à des journalistes, après avoir voté de manière anticipée pour l’élection présidentielle américaine à Wilmington (Delaware). « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu. Nous devons arrêter cette guerre. Elle doit s’arrêter, elle doit s’arrêter, elle doit s’arrêter », a souligné le président américain. Il a ajouté qu’il allait faire le point sur les efforts en cours en vue d’un cessez-le-feu, après la proposition égyptienne d’une trêve de deux jours dans le territoire palestinien, présentée comme le premier pas vers un cessez-le-feu complet.
Les frappes d’Israël sur l’Iran ont « changé l’équilibre des forces », estime le ministre de la défense israélien
Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a estimé lundi que les frappes d’Israël sur l’Iran samedi avaient « changé l’équilibre des forces » entre les deux ennemis jurés. « L’ennemi a été affaibli, tant dans sa capacité à construire des missiles que dans sa capacité à se défendre. Cela a changé l’équilibre des forces », a déclaré M. Gallant, selon un communiqué publié par le ministère de la défense.
L’Afrique du Sud affirme avoir déposé ses « preuves » du « génocide » commis par Israël devant la CIJ
L’Afrique du Sud a déposé son dossier de « preuves » du « génocide » commis par Israël à Gaza devant la Cour internationale de justice (CIJ), a annoncé lundi le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans un communiqué. Ce dossier « contient des preuves démontrant que le gouvernement d’Israël a violé la convention sur le génocide », a déclaré la présidence – ce qu’Israël nie. La CIJ, située à La Haye, a confirmé lundi avoir reçu le document, par la voix d’un de ses responsables, mais a refusé de donner davantage de détails.
« Les preuves montreront que les actes génocidaires d’Israël sont fondés par l’intention particulière de commettre un génocide », assure la présidence sud-africaine. Ce « mémorial », qui ne « peut être rendu public » conformément aux usages de la Cour, contient plus de 750 pages d’argumentation et plus de 4 000 pages d’annexes, précise la présidence.
Plusieurs pays se sont joints à la procédure intentée par l’Afrique du Sud contre Israël : la Bolivie, la Colombie, la Libye, l’Espagne et le Mexique. Bien que les décisions de la CIJ soient juridiquement contraignantes, la cour ne dispose d’aucun moyen concret pour les faire respecter.
Israël assure discuter d’un nouveau « plan d’accord » sur la libération des otages
Israël a assuré, lundi, discuter d’un nouveau « plan d’accord » sur la libération des otages retenus à Gaza, au retour du Qatar de son chef négociateur, selon un communiqué du bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
« Le directeur du Mossad, David Barnea, est revenu après avoir rencontré le chef de la CIA et le premier ministre qatari (…). Au cours des prochains jours, les discussions se poursuivront entre les médiateurs et le Hamas pour examiner la faisabilité des pourparlers et continuer à tenter de les faire avancer vers un accord », affirme le bureau de M. Nétanyahou, à la suite de la proposition de l’Egypte, l’un des pays médiateurs, d’une trêve de deux jours et de la libération de quatre otages contre des prisonniers palestiniens.
Benyamin Nétanyahou affirme que l’Iran cherche à fabriquer des « stocks » de bombes nucléaires pour détruire Israël
Lundi à Jérusalem, lors de la session d’ouverture de la Knesset, le Parlement israélien, le premier ministre israélien a assuré que l’Iran cherchait à fabriquer des bombes nucléaires pour détruire Israël et pourrait ensuite menacer le monde entier.
« L’Iran s’efforce de fabriquer des stocks de bombes nucléaires dans le but de détruire Israël, portées par des missiles longue portée », et « pourrait menacer le monde entier à n’importe quel endroit », a affirmé Benyamin Nétanyahou.
Par ailleurs, le premier ministre israélien a affirmé qu’il souhaitait poursuivre les efforts de normalisation diplomatique avec les pays du Moyen-Orient en s’appuyant sur les accords d’Abraham, afin de « parvenir à la paix avec d’autres pays arabes ». Les accords négociés par les Etats-Unis en 2020 ont vu Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Maroc et le Soudan établir des liens formels avec Israël.
Israël affirme qu’environ 115 projectiles ont été tirés par le Hezbollah lundi sur son territoire
A 16 heures, heure locale (15 heures à Paris), « environ 115 projectiles tirés par l’organisation terroriste Hezbollah ont franchi [la frontière] du Liban vers Israël », a déclaré dans un communiqué l’armée israélienne, qui a lancé fin septembre une opération terrestre pour repousser loin de la frontière le mouvement islamiste libanais soutenu par l’Iran, qui tire quotidiennement des roquettes sur Israël.
Au Liban, le Hezbollah dit avoir tendu une « embuscade » à des soldats israéliens près d’un village frontalier
Le Hezbollah a assuré lundi, dans un communiqué, avoir tendu une « embuscade » à des soldats israéliens près d’un village frontalier du sud du Liban, évoquant également des « affrontements à l’arme automatique et des tirs de roquettes ».
L’attaque du mouvement libanais pro-iranien s’est produite à l’aube près du village frontalier de Kfar Kila, où l’armée israélienne tente de pousser son incursion en territoire libanais. Dans son communiqué, le Hezbollah assure que durant les combats « deux véhicules [de l’armée israélienne] ont été incendiés », faisant état « de morts et de blessés » parmi les soldats israéliens.
Le prisonnier palestinien Marwan Barghouti frappé « brutalement », affirment plusieurs ONG
Des organisations palestiniennes de défense des droits des prisonniers ont accusé lundi l’administration pénitentiaire israélienne d’avoir « agressé brutalement », en septembre, le détenu palestinien le plus célèbre, Marwan Barghouti.
Des membres des « unités de répression de l’administration pénitentiaire » ont frappé Marwan Barghouti dans sa cellule d’isolement à la prison de Megiddo, située dans le nord d’Israël, le 9 septembre, ont précisé dans des communiqués séparés la Commission palestinienne des affaires des prisonniers, le Club des prisonniers palestiniens et le groupe de soutien de M. Barghouti.
Ces organisations ont obtenu ces informations d’un avocat qui a pu rencontrer M. Barghouti dimanche, sa première visite en trois mois, a expliqué le Club des prisonniers palestiniens à l’Agence France-Presse (AFP). L’agression a « provoqué de nombreuses blessures sur le corps de M. Barghouti, au niveau des côtes (…) ainsi qu’un saignement de l’oreille droite et une plaie sur son bras droit, accompagnés de douleurs sévères dans le dos », selon les communiqués, qui citent l’avocat.
Contactée par l’AFP, l’Autorité pénitentiaire israélienne (IPS) a déclaré que M. Barghouthi avait déposé « deux requêtes concernant des allégations de mauvais traitements en prison » mais qu’après examen des plaintes « le tribunal (…) a conclu qu’il n’y avait pas eu de violations de la loi » par l’IPS. L’IPS précise ensuite que « tous les prisonniers sont détenus conformément à la loi », rappelant que M. Barghouthi avait « le droit de déposer une [nouvelle] plainte ».
Le Liban saisit l’ONU contre les « attaques israéliennes » qui ont causé la mort de trois journalistes
Le Liban a annoncé lundi avoir déposé une plainte au Conseil de sécurité de l’ONU contre les « attaques israéliennes » visant des journalistes, après la mort de trois d’entre eux vendredi, tués par une frappe dans le sud du pays, a rapporté l’Agence de presse nationale (NNA) libanaise. « Les attaques répétées d’Israël contre les équipes des médias constituent un crime de guerre » et Israël doit être « tenu responsable et puni », a souligné le ministère des affaires étrangères libanais.
Trois journalistes ont été tués dans un bombardement qui a visé vendredi à l’aube un complexe où résidaient des reporters dans la localité de Hasbaya, jusque-là épargnée. L’attaque s’est produite alors que les journalistes dormaient. Les équipes de plusieurs médias s’y étaient installées il y a un mois pour couvrir la guerre entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Un caméraman et son technicien de la chaîne pro-iranienne Al-Mayadeen et un journaliste de la chaîne du Hezbollah Al-Manar ont été tués.
Selon le ministre de l’information, Ziad Makary, dix-huit journalistes représentant sept médias étaient présents dans le complexe hôtelier composé de petits bungalows. Le premier ministre, Najib Mikati, a dénoncé une attaque « délibérée » visant à « terroriser les médias pour dissimuler les crimes et les destructions ».
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Au Proche-Orient, des humanitaires dénoncent des violations « flagrantes » des « règles » de la guerre
Les violations « flagrantes » des « règles » de la guerre dans le conflit au Proche-Orient créent un dangereux précédent, avertissent les travailleurs humanitaires de la région, par la voix du vice-président du Croissant-Rouge palestinien, Marwan Jilani, à l’Agence France-Presse. « Les règles de la guerre sont violées de manière si flagrante » que cela « crée un précédent que nous n’avons vu dans aucun autre conflit », a-t-il jugé.
Lors de sa participation la semaine dernière à Genève à une réunion des 191 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, M. Jilani a dénoncé ce « mépris total » pour le droit humanitaire international depuis l’attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 et la riposte israélienne.
Le Croissant-Rouge palestinien compte plus de 900 employés et plusieurs milliers de bénévoles à Gaza. « Ils font partie de la communauté. Ils ont été déplacés à de nombreuses reprises », a déclaré M. Jilani, ajoutant : « Je pense que chacun des membres de notre personnel a perdu des membres de sa famille. » Il dénonce en particulier le « ciblage délibéré du secteur de la santé ». Des accusations qu’Israël rejette, affirmant mener ses opérations militaires à Gaza et au Liban dans le respect du droit international.
Mais selon M. Jilani, « de nombreux membres du personnel » du Croissant-Rouge palestinien, « y compris des médecins et des infirmières, ont été détenus, emmenés pendant des semaines et torturés ». Depuis le début de la guerre à Gaza, 34 employés et volontaires du Croissant-Rouge palestinien ont été tués dans l’enclave et deux autres en Cisjordanie, « la plupart d’entre eux pendant leur service », a-t-il déclaré. Quatre autres membres du personnel sont toujours détenus, sans que leur sort soit connu.
Au Liban, des bombardements israéliens sur la ville de Sour après un appel à évacuer
L’Agence nationale d’information (NNA) libanaise a rapporté une série de raids aériens israéliens sur Sour, dans le sud du Liban, peu après un appel de l’armée israélienne à évacuer certains quartiers de cette ville où sept personnes ont déjà été tuées lundi.
Ce qu’il faut retenir lundi 28 octobre à la mi-journée
- Dans le sud du Liban, une attaque israélienne sur la ville de Sour a fait au moins sept morts et dix-sept blessés, a rapporté le ministre de la santé libanais. Quelques heures plus tard, le porte-parole de l’armée israélienne arabophone, Avichay Adraee, avait appelé sur X à évacuer « immédiatement » plusieurs quartiers de la ville côtière.
- « L’Union européenne [UE] demande un cessez-le-feu immédiat au Liban, jugeant « inacceptables » les attaques répétées de l’armée israélienne contre les troupes de l’ONU déployées au Liban (Finul), a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lors d’une réunion des 43 membres de l’Union pour la Méditerranée (UPM), à Barcelone.
- Deux agences de presse iraniennes ont annoncé, lundi, la mort d’un civil, tué dans les raids israéliens menés samedi avant l’aube contre des sites militaires en Iran. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Esmaeil Baghaei, a promis une « réponse ferme » à l’attaque israélienne.
- Le groupe de transport aérien allemand Lufthansa a annoncé prolonger la suspension de ses liaisons avec Tel-Aviv jusqu’au 25 novembre inclus.
- Les autorités irakiennes ont annoncé avoir officiellement protesté auprès du secrétaire général des Nations unies et du Conseil de sécurité contre une « violation flagrante » de l’espace aérien irakien par Israël, dont les avions auraient pénétré l’espace aérien irakien pour frapper samedi l’Iran voisin.
Le Hezbollah dit avoir visé des soldats israéliens dans un village du Sud
Le Hezbollah a déclaré avoir tiré des roquettes sur des soldats israéliens dans un village du sud du Liban près de la frontière d’Israël. Depuis le 30 septembre, l’armée israélienne mène une offensive terrestre dans le sud du Liban, fief du Hezbollah. Dans un communiqué, le mouvement chiite pro iranien a dit que ses combattants avaient ciblé « des soldats ennemis » près du village d’Al-Wazzani, avec « une salve de roquettes » après avoir visé plus tôt à quatre reprises les troupes israéliennes dans la zone frontalière.
Dans le sud du Liban, au moins sept morts et dix-sept blessés dans une attaque israélienne contre la ville de Sour
Sept personnes ont été tuées et dix-sept blessées dans une attaque israélienne contre la ville de Sour dans la matinée, selon un nouveau bilan du ministère de la santé. Un photographe de l’Agence France-Presse sur place a vu un immeuble résidentiel complètement effondré, et des secouristes évacuant un homme sur une civière, alors que d’autres déblayaient les débris encore fumants.
Un bilan précédent du ministère de la santé faisait état de cinq morts. Quelques heures plus tard, le porte-parole de l’armée israélienne arabophone, Avichay Adraee, avait appelé sur X à évacuer « immédiatement » plusieurs quartiers de la ville côtière du sud du pays.
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas annonce un nouveau bilan de 43 020 morts dans la bande de Gaza
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 43 020 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an. Au moins 96 personnes ont été tuées ces dernières quarante-huit heures, a-t-il précisé dans un communiqué, ajoutant que 101 110 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
L’Union européenne appelle de nouveau à un « cessez-le-feu immédiat » au Liban
« L’Union européenne [UE] demande un cessez-le-feu immédiat des deux côtés de la “ligne bleue” », a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lors d’une réunion des 43 membres de l’Union pour la Méditerranée (UPM), à Barcelone. La « ligne bleue » est une zone tampon tracée en juin 2000 par l’Organisation des Nations unies (ONU) qui s’étend sur quelque 120 kilomètres entre la frontière sud du Liban et la frontière nord d’Israël.
L’UE réclame par ailleurs « l’application des résolutions du Conseil de sécurité » des Nations unies, a rappelé le haut représentant, jugeant « inacceptables » les « attaques des forces de défense israéliennes contre les infrastructures et le personnel de la Finul [Force intérimaire des Nations unies au Liban] ».
L’Espagne et le Liban ont également appelé à la « pleine application » de la résolution 1701 – qui a mis fin en 2006 à une précédente guerre entre le Hezbollah et Israël et prévoit le « strict respect » de la « ligne bleue » par les parties belligérantes – ainsi qu’à un « cessez-le-feu permanent et immédiat » dans la région, dans un communiqué commun publié à l’occasion de la réunion de l’UPM. « Cela suppose de rétablir la souveraineté du Liban sur son territoire et de garantir le retour des personnes déplacées », insiste ce texte, qui exige le « respect intégral du droit international humanitaire » et la fin des attaques contre les soldats libanais et contre la Finul.
Lors de son discours d’ouverture de la réunion de l’UPM, M. Borrell a appelé à la fin des violences dans la bande de Gaza, et notamment dans le nord de ce territoire, confronté selon lui à « la pire crise humanitaire depuis la seconde guerre mondiale ». « La façon dont cette guerre est menée contre les civils suscite de graves préoccupations et soulève trop de questions sans réponses », a-t-il estimé, appelant les pays membres de l’UPM à « s’engager à faire pression pour mettre un terme à cette situation dramatique ».
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Dans le sud du Liban, les casques bleus pris en tenaille
La compagnie aérienne Lufthansa prolonge la suspension de ses vols vers Tel-Aviv jusqu’au 25 novembre
Le groupe de transport aérien allemand Lufthansa a annoncé prolonger la suspension de ses liaisons avec Tel-Aviv jusqu’au 25 novembre inclus, alors que le conflit s’intensifie au Proche-Orient.
Ce calendrier vaut pour Lufthansa Airlines, Austrian Airlines, Brussels Airlines, Swiss, compagnies du premier groupe européen de transport aérien. La compagnie low-cost Eurowings, également membre du groupe, avait déjà annoncé qu’elle éviterait la métropole israélienne jusqu’au 30 novembre.
L’armée israélienne appelle à évacuer des quartiers de Sour, dans le sud du Liban
Le porte-parole de l’armée israélienne arabophone, Avichay Adraee, a appelé sur X à évacuer « immédiatement » plusieurs quartiers de Sour, dans le sud du Liban.
En Iran, un civil tué dans les raids israéliens de samedi, selon les agences de presse iraniennes
Deux agences de presse iraniennes ont annoncé, lundi, la mort d’un civil, tué dans les raids israéliens menés samedi avant l’aube contre des sites militaires en Iran. « Le martyr Allahverdi Rahimpour, un civil tué près de Téhéran lors de la récente attaque du régime sioniste, a été inhumé », ont affirmé les agences Fars et Tasnim. Après les frappes, l’armée iranienne avait annoncé la mort de quatre officiers.
L’Iran promet une « réponse ferme » à l’attaque israélienne
Téhéran a promis une « réponse ferme » aux raids aériens israéliens sur des sites militaires iraniens samedi. « Nous utilisons tous les moyens disponibles pour répondre de manière ferme et efficace à l’agression du régime sioniste », a annoncé le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Esmaeil Baghaei, dans sa conférence hebdomadaire, rapporte l’Agence France-Presse.
Israël poursuit son assaut sur le nord de la bande de Gaza exsangue
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L’Irak proteste à l’ONU pour une « violation flagrante » de son espace aérien par Israël pour frapper l’Iran
Les autorités irakiennes ont annoncé avoir officiellement protesté auprès du secrétaire général des Nations unies et du Conseil de sécurité contre une « violation flagrante » perpétrée par Israël, dont les avions auraient pénétré l’espace aérien irakien pour frapper samedi l’Iran voisin.
Dans cette lettre de protestation, Bagdad « condamne la violation flagrante perpétrée par l’entité sioniste dont les avions ont violé l’espace aérien et la souveraineté de l’Irak, utilisant l’espace aérien irakien pour exécuter une attaque contre la République islamique d’Iran, le 26 octobre », selon un communiqué du porte-parole du gouvernement, Bassim Alawadi, cité par l’Agence France-Presse (AFP).
Téhéran « espère que [ses] amis irakiens annonceront les sanctions nécessaires » et qu’ils « ne permettront pas que de tels incidents se reproduisent », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Esmaeil Baghaei, selon l’AFP.
Le chef des gardiens de la révolution iranienne avertit Israël de « conséquences amères » après son attaque
Le chef des gardiens de la révolution iranienne, Hossein Salami, a mis en garde Israël contre des « conséquences amères » après ses frappes samedi sur des sites militaires en Iran, selon l’agence de presse Tasnim.
Le général Salami, chef de l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, a affirmé qu’Israël n’avait « pas réussi à atteindre ses objectifs hideux » avec ces raids, en parlant d’« un mauvais calcul » et en le menaçant de « conséquences amères et inimaginables ».
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Dans le sud du Liban, cinq morts dans une frappe israélienne sur la ville de Sour
Cinq personnes ont été tuées et dix blessées dans une frappe israélienne qui a visé, lundi matin, le centre de la ville côtière de Sour, dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la santé. Un photographe de l’Agence France-Presse sur place a vu un immeuble résidentiel complètement effondré, et des secouristes évacuant un homme sur une civière, alors que d’autres déblayaient les débris encore fumants.
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Le point sur la situation lundi 28 octobre à l’aube
- Au moins 21 personnes ont été tuées dimanche dans des frappes israéliennes sur trois localités du sud du Liban, a rapporté le ministère de la santé libanais, alors que l’armée israélienne dit bombarder depuis plus d’un mois des fiefs du Hezbollah. Dans le même temps, l’armée israélienne a annoncé, dimanche, que cinq soldats étaient « tombés au combat » la veille dans le sud du Liban.
- Un camion qui a percuté dimanche une station de bus près d’une base militaire à Ramat Hasharon, au nord de Tel-Aviv, a fait un mort et une trentaine de blessés, selon les services de santé et la police.
- L’Egypte a proposé un cessez-le-feu de deux jours à Gaza qui impliquerait l’échange de quatre otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, a déclaré dimanche le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.
- Au moins neuf Palestiniens, dont une enfant, ont été tués, dimanche, par le bombardement israélien d’une école transformée en abri pour personnes déplacées aux abords de la ville de Gaza, dans le nord de l’enclave, ont annoncé les secours.
- Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence, lundi, pour discuter de la situation au Moyen-Orient, a annoncé dimanche à la presse la présidence suisse du conseil.
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau direct
Vous pouvez retrouver le précédent live consacré à la guerre au Proche-Orient ici.
Pierre