Pour une gestion citoyenne de l’eau de l’eau

bonjour toutes, tous.

c’est ce vendredi qu’on donne le coup d’envoi à nos ateliers de travail pour tâcher d’impulser le changement dans la bonne direction sur notre territoire, pour une gestion citoyenne de l’eau.

je vous joins le petit doc qu’on a mis au point pour cadrer tout ça, qui n’est qu’une proposition à discuter ensemble.

à demain soir donc, 18h30, salle convivialité de la médiathèque à Saint-Etienne.

à toute,

p.
Pierre Lavoie pour la collégiale des Usagers de l’eau Lure-Forcalquier

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Conducteur méthodologique pour les groupes de travail – 22 novembre 2024

  • Rappel du contexte

Suite à l’abandon (jusqu’à nouvel ordre) du transfert des compétences eau et assainissement de nos communes à la Communauté de communes Pays de Forcalquier-Montagne de Lure, contre lequel notre association s’était constituée, nous avons choisi de démarrer un chantier visionnaire. En vue des élections municipales du printemps 2026, nous allons chercher, en deux temps, à définir la feuille de route de l’élu responsable sur les questions de l’eau : d’abord définir nos objectifs, puis développer des stratégies réalistes pour les atteindre. Puis nous allons prendre pied dans cette campagne avec nos propositions, sans chercher à faire élire qui que ce soit mais en recueillant les positions de chaque candidat à ce sujet et en les diffusant publiquement.

Nous allons explorer quatre aspects du projet de manière relativement indépendante pour préciser les objectifs correspondant aux valeurs que nous défendons :

  1. la gestion démocratique des enjeux eau et assainissement, en mettant en place une assemblée citoyenne des usagers ;
  2. l’encadrement social, en garantissant à chacun l’accès à l’eau par une tarification modulée ;
  3. la gestion raisonnée de la ressource, abordant la répartition entre agriculture, industrie et population, et prenant en compte les contraintes environnementales et climatiques ;
  4. l’identification du périmètre de mutualisation idéal en fonction du contexte géographique, ainsi que le cadre administratif adéquat pour cette mutualisation (syndicat, SPL, Comcom…).

Il s’agira ensuite de tracer les chemins qui nous rapprocheront de ces objectifs – organisation, infrastructures, dispositifs accessibles, aides possibles, contraintes administratives, etc.

En termes de calendrier, il semble opportun de parvenir à cette feuille de route de l’élu responsable à l’automne 2025, afin de pouvoir utiliser les six mois restants avant les élections pour avancer nos idées sur chaque front électoral de notre territoire.

  • Pourquoi des groupes de travail ?

Notre association est dirigée par un petit groupe de gens investis depuis sa fondation – la collégiale. Nous aurions pu explorer ces questions entre nous pour ensuite proposer nos conclusions à nos membres et à la population. Nous avons choisi de faire autrement pour deux raisons.

D’abord, dans une dynamique que nous souhaitons ouvrir à l’assemblée citoyenne, il semble pertinent d’inviter justement les citoyens à participer.

Par ailleurs, cela répond à une technique d’analyse : pour bien comprendre les contraintes, les possibles et le fonctionnement des enjeux identifiés, il est très utile, voire indispensable, de multiplier les témoignages de ceux qui sont confrontés à ces enjeux, et de multiplier aussi les types de témoins – âge, sexe, statut familial, niveau social, type d’urbanisation, profession… Cela permet de faire le tour des questions, de les cerner. Ces témoignages peuvent être contradictoires et donner lieu à des recommandations divergentes, mais cette disparité est à l’image du tissu citoyen : elle est bien réelle et c’est l’occasion de la prendre en compte.

  • Des groupes de travail, mais comment ?

Qui dit travail dit méthode. Si on se donne un an, en deux temps, pour atteindre l’objectif de cette feuille de route de l’eau pour les candidats aux municipales, cela peut sembler confortable. Ce ne l’est pas : il y a beaucoup à faire et les disponibilités sont restreintes. Il est donc important de prendre quelques mesures pour cadrer la démarche et en assurer une efficacité optimale.

  • Coordination

Chaque groupe sera accompagné d’au moins un membre de la collégiale qui fera la liaison avec l’organisation générale.

  • Animation

Nous ne prévoyons pas de rôle d’animation dédié. Chacun peut contribuer à la dynamique du groupe mais aussi chaque groupe peut se structurer comme il le souhaite. Nous comptons cependant faire intervenir des personnalités spécialistes de la thématique de chaque groupe.

  • Lancement

La première réunion du groupe devrait logiquement servir à bien définir ses objectifs, lesquels seront décrits dans un document de fondation qu’on pourrait appeler le « cahier des charges » du groupe. Ce document fondateur sera appelé à évoluer en cours de chantier.

Le « planning » hypothétique de ce chantier sera un autre document important à établir d’entrée de jeu. C’est un repère important pour s’assurer de ne pas être dépassé par le calendrier. Il est assez classique de poser de prime abord des dates ambitieuses qui ne peuvent pas être tenues. Il suffit de remettre à jour le planning pour bien prendre en compte les délais impartis.

  • Gérer l’historique

Le principal point de vigilance est l’avancement de la réflexion. Pour éviter de stagner dans la progression ou même de revenir en arrière, il est important d’établir chaque point de progrès et chaque décision d’action.

Cela prend généralement la forme d’une synthèse de réunion – un document plutôt télégraphique, peu rédigé mais exhaustif, qui porte la date et la liste des participants. Cette synthèse est effectuée par un membre du groupe identifié dès le début de la réunion (il peut y en avoir plus d’un) qui s’engage à la fournir rapidement. Elle est ensuite partagée dans le groupe qui doit aussi rapidement réagir pour valider ou modifier le document. Une fois validée, la synthèse est partagée avec les autres groupes pour information et, éventuellement, suggestions.

  • Documentation

Les documents fondateurs et les synthèses seront mis en ligne dans un espace propre à chaque groupe. Cet espace pourra aussi servir à stocker des documents de référence pour le groupe.

Tous ses membres y auront accès.

La recherche de documentation (et d’interlocuteurs associés) est centrale dans cette démarche.

  • Cadence

Les groupes choisiront eux-mêmes à quel rythme ils se réunissent.

  • Lieu

Pour faciliter les rencontres la visioconférence peut évidemment être utilisée (Zoom, Skype, etc.). Nous avons des compétences pour vous aider dans ce sens au besoin.

Pour les rencontres en présence, si vous ne trouvez pas de lieu parlez-en aussi – nous avons quelques ressources.

  • Echanges

Les échanges par mail entre les réunions sont probablement nécessaires. Nous pouvons créer des listes mail spécifiques au besoin pour les simplifier.

  • Ressources

Nous n’avons pas envisagé la question des coûts éventuels liés à ces travaux – documentation, déplacements… Nous traiterons le sujet selon l’émergence des besoins.

  • Transversalité

On prévoira quelques réunions plénières pour que chaque groupe témoigne de son avancement et recueille les avis des autres.

 

 

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