Pour nos ami.e.s de l’agriculture paysanne ou non
& pour nous tous, petit point, provisions & recommandations : pour ne pas crever trop vite de faim, noyés ou cramés, de dérèglements politiques, financiers &/ou climatiques majeurs.
Notre autonomie alimentaire est limitée à 3 jours par celles du transport & de la chaîne de froid. Tant qu’une substantielle agriculture vivrière de proximité n’aura pas pris tant soit peu le relais pour nous assurer une meilleure autonomie.
Aurions-nous oublié l’avertissement sanitaire majeur du Covid ?
Suite à l’imminence de ces risques majeurs, en janvier 2023, l’Etat a jeté les bases des Plans Communaux de Sauvegarde. (Références en fin de texte).
Le climato scepticisme, pensée magique de l’actuel 1er Ministre, Michel Barnier comme des Pdt des Régions Rhône-Alpes & PACA, Laurent Wauquiez & Renaud Muselier ainsi qu’ici du Maire de Forcalquier David Géhant, consiste à investir ailleurs les financements indispensables à notre sécurité, notre survie : dans les très risqués, les insensés JO d’ hiver 2030.
A l’heure des comptes, le coût humain de ce choix ne saurait être sans responsables ni coupables !
La meilleure défense, l’attaque ? Vite, un groupe de travail sur ce sujet !
Comprendre comment est produite la nourriture que l’industrie transforme en aliments. Comprendre nos paysans, nos agriculteurs, les circuits commerciaux courts ou long qui vont des champs à nos tables, chez nous comme dans nos services encore publics scolaires ou hospitaliers. Et choisir la culture que nous voulons en connaissances de causes.
Plus de 30% de la production mondiale de nourriture est perdue entre les lieux de production & la consommation finale. Elle est produite, transformée, transportée, conservée essentiellement par des énergies fossiles. Sans compter les coûts humains de la spéculation sur des cargaisons fantômes qui font fluctuer les marchés au détriment des consommateurs.
1% des propriétaires concentrent 70% des terres agricoles – Sciences et Avenir
Ci-dessous, quelques documents majeurs, très récents, pour aborder les brûlantes questions paysannes ou d’exploitation agricole, locales, nationales, européennes & transcontinentales, dans un contexte que détériore encore les probables extensions des conflits armés & les migrations qu’elles génèrent,
Aucune naïveté au regard de Fréquence Populaire (fondée par Georges Kuzmanovic, ex responsable com de Mélenchon à la présidentielle de 2017 & qui a fait sécession en créant la République Souveraine, nationaliste de gauche.
- Mais la vidéo d’une heure ci-dessous, pour les connaissances et la précision de Philippe Grégoire, lui-même éleveur laitier dans les Côteaux du Layon (en Mayenne) mérite un vrai temps de compréhension, d’études & de discussions entre les partisans de toutes les sensibilités agricoles & la totalité de toutes celles & ceux qui vivent de leurs productions. Spécialement à l’heure des enfumages orchestrés par les lobbys les plus puissants à la veille des élections aux Chambres d’Agriculture (dernière semaine de janvier 2025). A savoir ceux du machinisme & de la chimie agricole, de leurs banques & de leur Presse.
Révolte : Agriculteurs furieux prennent d’assaut les rues ! – YouTube
- La revue Esprit, Le malentendu agricole, novembre 2024 avec une méta enquête récente (avril 2024) sur le monde agricole français. Avec notamment un viticulteur des coteaux d’Aix (Philippe Pouchin)
- Le film consacré au meurtre de Jérôme Laronze, par la gendarmerie en 2017. Il voulait quitter la FNSEA pour la Confédération Paysanne.
- Une initiative heureuse, en Belgique, à l’appui des fermes paysannes.
Pour renforcer l’agriculture paysanne, des bénévoles belges investissent les champs
- L’interview extraordinaire, par Nicolas Meyrieux, d’Albert le merveilleux paysan retraité du MODEF à Peyrorade dans les Landes.
Il a connu l’agriculture du Moyen Âge. – YouTube
- La revue Socialter N° 66, la crise écologique, un héritage colonial novembre 2024, avec notamment Ferdinand Malcolm & la Martinique.
- Le Socialter hors-série N° 18 Réinventer l’abondance Automne 2024.
- Pierre Vermeren, France Culture ce 27 novembre, pour ce spécialiste du Maghreb, 40 minutes pour comprendre la crise industrielle de la France y compris et surtout dans sa dimension agricole. En Podcast.
Désindustrialisation, métropolisation : aux racines des colères françaises | France Culture
Dans l’espoir de contribuer à nourrir un dialogue qui nous permette de revivre ensemble au lieu de survivre de côté.
Cordialement, Jean-Mau, Dingoville-Forcalquier le 1er décembre 2024.
Le plan communal de sauvegarde (PCS)
19 janvier 2023
Le PCS est un plan qui contribue, à l’échelle communale, à la prévention des risques et à la gestion des crises associées.
L’essentiel
Le plan communal de sauvegarde (PCS) est un document qui constitue un relais entre les politiques locales de prévention des risques et celles de gestion des situations de crise.
Il est obligatoire pour les communes concernées par :
- un plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) ou minier (PPRM) prescrit ou approuvé,
- un plan particulier d’intervention (PPI),
- un territoires à risque important d’inondation (TRI) identifiés par le plan de gestion des risques d’inondation (PGRI) ;
- une exposition reconnue au risque volcanique ;
- une exposition reconnue au risque cyclonique et située dans les territoires régis par l’article 73 de la Constitution ou dans les territoires de Saint-Martin et Saint-Barthélemy ;
- une zone de sismicité (de niveau 3, 4 ou 5) ;
- des bois et forêts classés à risque d’incendie ou réputés particulièrement exposée au risque d’incendie.
Un plan communal de sauvegarde peut également être élaboré à l’initiative du maire, en dehors de ces cas obligatoires.
Le PCS organise, sous l’autorité du maire, la préparation et la réponse au profit de la population lors des situations de crise. Il prévoit en particulier :
- le regroupement de l’ensemble des documents de compétence communale contribuant à l’information préventive et à la protection de la population ;
- les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes (au regard des risques connus),
- l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité,
- le recensement des moyens disponibles
- et la définition de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population.
Le plan communal de sauvegarde est arrêté par le maire et, à Paris, par le préfet de police.
À noter
- Dès lors qu’une commune ayant obligation d’élaborer un PCS est membre d’un établissement public à fiscalité propre, cet établissement doit lui-même élaborer un plan intercommunal de sauvegarde (PICS) ;
- L’analyse des risques dans le PCS s’appuie notamment sur les informations du dossier départemental sur les Principaux textes de référence
Principalement les articles L. 731-3, R. 731-1 à R. 731-4 et R. 731-8 à D. 731-14 du code de la sécurité intérieure.
Voir aussi les articles L. 731-4 de ce même code sur l’articulation des PCS avec les plans intercommunaux de sauvegarde.
NB : Les liens ci-dessus vers le code de la sécurité intérieure sont permanents. Ils proposent donc une actualisation automatique de ces articles au fur et à mesure de leurs évolutions.
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