Syrie Paris: DEUX MONDES SE FONT FACE

DEUX MONDES SE FONT FACE
D’un côté la joie populaire éclate dans les villes de Syrie: le tyran est en fuite, son regime s’écroule. Le spectre de la revolution fait trembler tous les despotes. Du Caire à Tel Aviv, de Moscou à Washington, de Pékin a Delhi, elle leur rappelle la fragilité de leur pouvoir.
De l’autre, une clique de faux dévots, de vrais escrocs et de soi-disant « élus du peuple » se pavane à ND de Paris autour de Macron… à qui L’Eglise de France, fidèle à sa tradition réactionnaire, offre généreusement l’illusion d’un moment bonapartiste béni par dieu en personne.
La coincidence de ces deux événements – l’un grandiose, trempé de sang et de larmes; l’autre dérisoire, dégoulinant de rapacité et d’hypocrisie – ne symbolise-t-elle pas de façon frappante l’opposition croissante entre deux mondes qui se font face?
Le temps d’une cérémonie de pacotille, insulte aux bâtisseurs et aux restaurateurs de cathédrales, Paris à été le symbole de l’argent, de l’ostentation, du mensonge, de l’autoritarisme croissant que la classe dominante met en place pour continuer à détruire la nature et l’humanité, pour le profit.
Le temps du déboulonnement d’une statue honnie, aboutissement momentané d’une longue lutte populaire héroïque, Damas à été le symbole de l’exasperation des masses, de leur aspiration universelle à la liberté d’une société sans exploitation ni oppression d’aucune sorte. Et de leur puissance.
Elles sont loin, les pédanteries sur « la fin de l’histoire »!
Notre vieille amie la taupe, la révolution, n’a rien perdu de sa capacité a creuser sous terre pour reparaitre quand on ne l’attend pas.
Souvenons-nous-en, et tirons-en les conclusions, dans ce monde capitaliste qui glisse rapidement vers l’extrême-droite.
« Celui qui lutte peut perdre, celui qui ne lutte pas a déjà perdu » ( Brecht).
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