21 décembre 2024
Le cyclone Chido qui a frappé Mayotte ce samedi nous laisse dans un état d’effroi et de sidération. Certains d’entre nous sont encore, à l’heure actuelle, sans nouvelles de nos proches, de nos amis et de nos anciens collègues. Pour nous qui avons vécu et travaillé à Mayotte, nous imaginons les difficultés auxquelles les Mahorais font face sur l’île. Aujourd’hui, nous appelons l’ensemble de nos compatriotes à faire preuve de solidarité.
Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte ce samedi, nous laisse dans un état d’effroi et de sidération. Certains d’entre nous sont encore, à l’heure actuelle, sans nouvelles de nos proches, de nos amis et de nos anciens collègues. Pour nous qui avons vécu et travaillé à Mayotte, nous imaginons les difficultés auxquelles les Mahorais font face sur l’île.
D’après les bribes d’informations que nous parvenons à obtenir, tout semble détruit : les maisons, les infrastructures, les services publics, les réseaux. Les bidonvilles ont été ravagés. Les récoltes sont anéanties : bananeraies et autres cultures sont à terre, non seulement à Mayotte, mais également aux Comores voisines. Cela laisse présager le pire pour les mois à venir.
Tout nous pousse à dire que l’île de Mayotte vit une catastrophe humanitaire et économique sans précédent. Les messages du gouvernement français ne nous rassurent pas. En effet, Mayotte subit depuis des décennies un abandon quasi-total de la métropole. Les services de base à la population (éducation, santé, etc.) sont largement sous-dimensionnés. Le réseau d’eau potable est notoirement défectueux. Dans ces conditions extrêmes, il est difficile d’imaginer comment le gouvernement pourra soudainement faire face à cette situation dramatique, fruit d’errances passées.
Aujourd’hui, nous appelons l’ensemble de nos compatriotes à faire preuve de solidarité en participant à l’appel aux dons du Secours Populaire. Nous savons combien cette organisation s’engage à aider tout le monde, sans aucune forme de discrimination.
C’est malheureusement tout ce que nous pouvons faire pour l’instant, tout en accompagnant par la pensée nos amis Mahorais.
Cette tribune est ouverte à la signature en remplissant le formulaire ci-dessous. Et vous trouverez ici le lien vers la collecte du Secours Populaire.
Premiers signataires :
Bernadette Bajric (ancienne gestionnaire de collège à Mayotte)
Juliette Ballart (ancienne infirmière à Mayotte)
Maxime Bergonso (ancien coordinateur général de la chambre d’agriculture, de pêche et d’aquaculture de Mayotte)
Mostafa Boulil (ancien enseignant à Mayotte et secrétaire académique FO)
Nelly Bourgoin (médecin missionnaire du Centre Hospitalier de Mayotte)
Pol Du Bot (ancien enseignant à Mayotte )
Jean Delahaye
Marine DESSA
Françoise Dinant
Christophe Duffy (ancien cadre territorial à Mayotte)
Marie Glangetas
Marie-Thérèse Guillouche (ancienne secrétaire de direction à Mayotte)
Mathilde Hignet (ancienne formatrice en savoirs de base à Mayotte, Députée)
Boualem Kaci-chaouche
Sahoun Ouali (ancien enseignant à Mayotte et secrétaire académique FO de 2011 à 2013)
Miléna Ladoucette
Renaud Lemblé (ancien enseignant à Mayotte)
Médard MAKOUANGOU (ancien enseignant à Mayotte)
Edwide Molinard (ancienne enseignante à Mayotte)
Zakir MOUIGNI
Anne Laure Mouchette (ancienne enseignante à Mayotte)
Khadi Ndoye (ancien professeur d’espagnol à Mayotte de 2008 à 2018. Collège de Koungou et de kaweni 2)
Camille Sapelier
Audo Sana
Chrisitane SAUTER (ancienne infirmière à Mayotte)
Clément Schneider (ancien intervenant au Lycée des Lumières (Mamoudzou)
Dominique Serve-Catelin (ancienne enseignante)
Youssef Slimani (ancienne enseignant à Mayotte)
Adeline Touet (ancienne enseignante)
Emmanuel Toussaint
Jackie Grenier-Trovel (ancienne enseignante a l’école normale et maître formateur à l’école de Pamandzi)
Jean-Bruno Verrières (ancien enseignant à Mayotte)
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