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En direct, Proche-Orient : Donald Trump promet un « véritable enfer » au Hamas si tous les otages israéliens ne sont pas relâchés d’ici à samedi
La branche armée du mouvement islamiste palestinien a, de son côté, affirmé que la porte restait « ouverte » à un nouvel échange d’otages samedi si Israël « s’acquitte de ses obligations ». L’accord de cessez-le-feu ne prévoit pas, dans sa première phase, la libération de toutes les personnes détenues à Gaza, mais seulement celle de 33 otages, dont 16 ont été libérés à ce stade.
La mère d’un otage affirme avoir eu confirmation que son fils était en vie, mais blessé et retenu enchaîné
La mère d’un otage, Alon Ohel, 24 ans, a dit sur la chaîne de télévision israélienne N12 avoir reçu une preuve de vie de son fils, samedi, à travers Eli Sharabi et Or Levy, deux des trois otages libérés ce jour-là. Le Forum des familles d’otages a confirmé ses propos sur X. Les trois hommes ont été retenus ensemble pendant un an, a raconté la mère, Idit Ohel.
Alon Ohel est blessé, selon la même source. Il a été touché au cours de l’assaut du Hamas sur le festival de musique Nova, et survit, depuis le 7 octobre 2023, avec des éclats d’obus dans l’œil, l’épaule et le bras. « Depuis, Alon est enchaîné et il n’a reçu pratiquement rien à manger, tout au plus une pita par jour, pendant une très, très, très longue période, plus d’un an », a-t-elle ajouté.
Le point sur la situation mardi 11 février à l’aube
- Le Hamas a annoncé lundi soir que la porte restait « ouverte » pour un nouvel échange d’otages et de prisonniers avec Israël samedi. Sa branche armée avait annoncé plus tôt dans la journée reporter sine die la prochaine libération d’otages israéliens à Gaza, accusant Israël de violer l’accord de trêve.
- Donald Trump a promis un « véritable enfer » au Hamas si les otages n’étaient pas « tous ramenés avant samedi midi ». Une exigence qui va plus loin que l’accord de trêve, qui prévoit dans sa première phase la libération de 33 otages. Seize ont été relâchés depuis le début du cessez-le-feu.
- L’armée israélienne a annoncé lundi soir « renforcer fortement la zone » autour de la bande de Gaza, après avoir reçu l’ordre du ministre de la défense, Israel Katz, de se tenir prête « à tous les scénarios ».
- Donald Trump a affirmé que les Palestiniens n’auraient pas le droit au retour dans le cadre de son plan pour Gaza, dans une interview à Fox News. Le président américain a réaffirmé sa volonté de prendre « possession » de la bande de Gaza et a assuré qu’il pourrait y avoir jusqu’à six sites différents où les Palestiniens pourraient vivre en dehors de Gaza.
- L’Egypte a rejeté lundi « tout compromis » qui porterait atteinte aux droits des Palestiniens, dans un communiqué publié peu après une rencontre entre son ministre des affaires étrangères, Badr Abdelatty, et son homologue américain, Marco Rubio, à Washington.
- Donald Trump a déclaré, lundi, qu’il allait « peut-être » arrêter les aides à l’Egypte et à la Jordanie si elles n’accueillaient pas les Palestiniens de Gaza, comme le prévoit son plan de prise de contrôle de l’enclave palestinienne par les Etats-Unis.
- Les Nations unies ont exhorté lundi Israël et le Hamas à garantir un « traitement humain » à toutes les personnes détenues, estimant « profondément perturbantes » les récentes images d’ex-otages israéliens et d’anciens détenus palestiniens « émaciés ».
- En Cisjordanie, près de 40 000 réfugiés palestiniens ont été déplacés depuis le début de l’opération « Mur de fer » lancée par l’armée israélienne le 21 janvier, selon l’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), qui s’alarme de « l’intensification » du déplacement forcé de populations dans le territoire occupé par Israël.
Donald Trump menace de supprimer des aides à l’Egypte et à la Jordanie si les deux pays refusent d’accueillir les Gazaouis
Donald Trump a déclaré, lundi, qu’il allait « peut-être » arrêter les aides à l’Egypte et à la Jordanie si elles n’accueillaient pas les Palestiniens de Gaza, ce que les deux pays refusent à ce stade.
Le président américain, dans le cadre de son plan pour l’enclave, souhaite déplacer les Gazaouis dans ces deux pays. Mais l’Egypte a rejeté plus tôt lundi « tout compromis » portant atteinte aux droits des Palestiniens vivant à Gaza, selon un communiqué publié après la rencontre du ministre des affaires étrangères égyptien avec son homologue américain à Washington.
Israël considère que la décision de l’Autorité palestinienne de mettre fin aux allocations « des familles de prisonniers et de martyrs » est un « subterfuge »
Après l’annonce par l’Autorité palestinienne de sa décision de mettre fin à son système « d’allocations aux familles des prisonniers et martyrs », Israël a dénoncé un « subterfuge ».
Par cette décision, le président Mahmoud Abbas répond à une demande américaine de longue date. Ces allocations bénéficiaient aux familles de prisonniers détenus par Israël et aux familles de Palestiniens tués par l’armée israélienne
« Il s’agit d’un nouveau subterfuge de l’Autorité palestinienne, qui a l’intention de continuer à payer des terroristes et leurs familles à travers d’autres canaux de paiement », a réagi Oren Marmorstein, porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, dans un message sur X.
Ces familles restent éligibles à des allocations financières dans le cadre du système de protection sociale palestinien, selon des critères s’appliquant à tout le monde, a précisé l’agence de presse palestinienne WAFa.
Le Jihad islamique et le Hamas ont critiqué la décision du président Abbas. « Ce comportement fait fi du patriotisme et s’éloigne d’une des constantes » de la politique palestinienne, estime le Hamas, qui a appelé à un retrait du décret, comme le Jihad islamique.
Donald Trump promet un « véritable enfer » au Hamas si la libération d’otages est reportée
Donald Trump a qualifié de « terrible » la menace du Hamas de reporter la prochaine libération d’otages, promettant un véritable « enfer » s’ils n’étaient pas « tous ramenés avant samedi midi ».
Pour le président américain, Israël devrait « annuler » l’accord de cessez-le-feu avec le mouvement islamiste palestinien si cette date limite est dépassée, tout en jugeant que c’était à l’Etat hébreu « de décider ».
L’Egypte redit son soutien au droit des Palestiniens à rester sur leur terre
L’Egypte a rejeté lundi « tout compromis » qui porterait atteinte aux droits des Palestiniens, dans un communiqué publié peu après une rencontre entre son ministre des affaires étrangères, Badr Abdelatty, et son homologue américain, Marco Rubio, à Washington.
« L’Egypte maintient sa position rejetant tout compromis sur les droits [des Palestiniens], y compris leur droit à l’autodétermination, à demeurer sur leur terre et à l’indépendance », est-il érit dans le communiqué, alors que le président américain, Donald Trump, a affirmé vouloir prendre le contrôle de la bande de Gaza et déplacer la population palestinienne hors de l’enclave.
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L’armée israélienne annonce « renforcer la zone » autour de la bande de Gaza
L’armée israélienne a annoncé lundi soir « renforcer fortement la zone » autour de la bande de Gaza, après avoir reçu l’ordre du ministre de la défense, Israel Katz, de se tenir prête « à tous les scénarios ».
« Après évaluation de la situation (…) il a été décidé de renforcer fortement la zone avec des troupes supplémentaires pour des missions défensives », a-t-elle affirmé le communiqué. Plus tôt, M. Katz avait accusé le Hamas d’avoir violé l’accord de trêve en annonçant reporter la prochaine libération d’otages israéliens censée avoir lieu samedi.
Manifestation à Tel-viv pour exiger la libération des otages
A Tel-Aviv, des manifestants – des « milliers », selon le journal israélien Haaretz – ont protesté lundi soir pour exiger la libération des otages après l’annonce, par le Hamas, d’un report du nouvel échange prévu samedi. Les manifestants ont également bloqué la circulation sur l’Ayalon, l’une des principales artères de la ville, selon Haaretz.
Le Hamas dit rester ouvert à un nouvel échange d’otages et de prisonniers samedi avec Israël
Le Hamas a indiqué lundi soir que la porte restait « ouverte » pour un nouvel échange d’otages et de prisonniers avec Israël samedi, après que sa branche armée a annoncé reporter sine die la prochaine libération d’otages israéliens à Gaza, accusant Israël de violer l’accord de trêve.
« La porte reste ouverte pour que le prochain échange de prisonniers se déroule selon le plan prévu, une fois qu’[Israël] se sera acquitté de ses obligations », informe un communiqué du mouvement. « Le Hamas a fait exprès cette annonce [de report sine die] cinq jours avant la date prévue pour la remise des prisonniers afin de donner aux médiateurs suffisamment de temps pour faire pression sur Israël », ajoute le texte.
L’essentiel de l’actualité au Proche-Orient lundi 10 février à 21 heures
- Le Hamas a annoncé lundi le report « jusqu’à nouvel ordre » de la prochaine libération d’otages israéliens prévue samedi 15 février dans le cadre de l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier « en attendant qu’[Israël] s’acquitte de ses obligations ».
- Le ministre de la défense israélien, Israël Katz, a aussitôt dénoncé « une violation totale de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages ». L’armée a reçu l’ordre « de se préparer à tous les scénarios », a-t-il affirmé dans un communiqué.
- Les Nations unies ont exhorté lundi Israël et le Hamas à garantir un « traitement humain » à toutes les personnes détenues, estimant « profondément perturbantes » les récentes images d’ex-otages israéliens et d’anciens détenus palestiniens « émaciés ».
- Donald Trump a affirmé que les Palestiniens n’auraient pas le droit au retour dans le cadre de son plan pour Gaza, dans une interview à Fox News. Le président américain a réaffirmé sa volonté de prendre « possession » de la bande de Gaza et a assuré qu’il pourrait y avoir jusqu’à six sites différents où les Palestiniens pourraient vivre en dehors de Gaza.
- En Cisjordanie, près de 40 000 réfugiés palestiniens ont été déplacés depuis le début de l’opération « Mur de fer » lancée par l’armée israélienne le 21 janvier, selon l’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) qui s’alarme de « l’intensification » du déplacement forcé de populations dans le territoire occupé par Israël.
- Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a accusé Donald Trump de vouloir mettre l’Iran « à genoux » après les sanctions américaines contre les exportations de pétrole iranien, dans la lignée de la politique de « pression maximale » sur Téhéran voulue par le président américain. « Nous ne cherchons pas la guerre », a assuré M. Pezeshkian, tout en ajoutant que son pays ne « s’inclinera jamais ».
Entre le nord et le sud de la bande de Gaza, des agents égyptiens et américains inspectent les véhicules



A l’intersection de Netzarim, sur la route de Salah Al-Din reliant le nord et le sud de la bande de Gaza, des agents de sécurité américains et égyptiens, armés et vêtus d’uniformes militaires, inspectent les véhicules transportant des déplacés palestiniens dans les deux sens. Une source au ministère de l’intérieur du Hamas a confirmé à l’Agence France-Presse que, « conformément à l’accord de trêve entre le Hamas et Israël, des agents de sécurité américains et égyptiens sont présents au carrefour ».
Le site américain Axios avait rapporté en janvier que des sociétés américaines privées commenceraient « à travailler à un poste de contrôle-clé (…) pour fouiller les véhicules palestiniens » et opéreraient dans le cadre d’une coalition internationale prévue par l’accord de trêve, avec le soutien des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte, les trois pays médiateurs.
Vague de condamnations locales et internationales après l’arrestation de libraires palestiniens à Jérusalem
L’arrestation de deux libraires palestiniens à Jérusalem-Est a suscité lundi une vague d’indignation locale et internationale. Tandis qu’une manifestation s’est tenue dans la matinée devant le tribunal de Jérusalem, plusieurs institutions israéliennes de défense des droits ont condamné ces arrestations, l’ONG B’Tselem appelant Israël à « immédiatement (…) cesser de persécuter les intellectuels palestiniens ». Au milieu du concert de critiques, l’ambassadeur palestinien au Royaume-Uni, Husam Zomlot, a appelé « la communauté internationale » et le secteur de l’édition à se mobiliser pour exiger leur libération. « Pourquoi Israël se sent-il si menacé par les livres ? », interrogeait quant à lui l’historien israélien et dirigeant du parti nationaliste arabe Balad, Sami Abou Shahadeh, sur X, « nous entrons peut-être dans une nouvelle phase d’oppression, Nétanyahou (…) estimant qu’ils n’[a] pas de lignes rouges ».
La délégation de l’Union européenne a fait part de sa « profonde préoccupation », tandis que le Consulat général de France à Jérusalem a dénoncé « une atteinte flagrante (…) aux valeurs démocratiques fondamentales ». De son côté, Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU chargée des Territoires palestiniens, a déclaré sur X être « choquée » par l’opération de police contre une institution « résistant à l’oblitération de toute trace palestinienne sous l’apartheid ».
Mahmoud et Ahmad Mouna ont été arrêtés dimanche. Tous deux travaillent pour les librairies Educational Bookshop, des institutions culturelles du secteur oriental de la ville, occupé et annexé par Israël depuis 1967. Dans un communiqué, la police affirme avoir trouvé, lors de perquisitions, des livres sur « des thèmes nationalistes palestiniens » et contenant des « appels à la haine ».

L’ONU suspend ses activités dans une zone sous contrôle des houthistes
L’ONU a annoncé lundi la suspension de toutes ses activités dans une zone du Yémen sous le contrôle des rebelles houthistes, en raison des risques encourus par son personnel après l’arrestation en janvier de huit employés supplémentaires de l’ONU par les houthistes, dont six dans leur fief de Saada.
« Le secrétaire général a donné l’ordre aux agences, aux fonds et aux programmes des Nations unies, en l’absence des conditions et des garanties de sécurité nécessaires, de suspendre toutes leurs opérations et programmes dans le gouvernorat de Saada, a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général. Cette mesure extraordinaire et temporaire cherche à trouver un équilibre entre, d’un côté, la nécessité de rester et de faire notre travail, et de l’autre, la garantie de la sécurité du personnel de l’ONU et de ses partenaires. »
Cette pause vise à « donner le temps aux autorités de facto et à l’ONU d’organiser la libération du personnel de l’ONU détenu arbitrairement et à assurer que les conditions nécessaires sont en place pour l’aide humanitaire », a-t-il ajouté. Il n’a pas, à ce stade, pu préciser combien d’habitants du Yémen seraient concernés par cette pause des activités onusiennes.
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Au Yémen, des travailleurs humanitaires et des employés de l’ONU enlevés par les houthistes
Près de 40 000 réfugiés palestiniens ont été déplacés depuis le début de l’offensive israélienne de janvier
Près de 40 000 réfugiés palestiniens ont été déplacés depuis le début de l’opération « Mur de fer » lancée par l’armée israélienne le 21 janvier en Cisjordanie, rapporte, dans une déclaration publiée lundi, l’UNRWA. L’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens s’alarme de « l’intensification » du déplacement forcé de populations dans le territoire occupé par Israël. « Débutant dans le camp de Jénine, l’opération s’est étendue aux camps de réfugiés de Tulkarem, Nour Shams et Al-Faraa, rapporte-t-elle. Plusieurs camps de réfugiés ont été presque entièrement vidés de leurs habitants. Cette opération, qui dure depuis près de trois semaines, est désormais la plus longue en Cisjordanie depuis la deuxième Intifada », considère l’UNRWA.
Selon l’agence de presse palestinienne WAFa, « 200 familles, soit près de 1 000 citoyens » du camp d’Al-Faraa ont été « déplacées sous la contrainte par l’occupation israélienne », rapporte l’agence lundi, évoquant des « incursions militaires dans les maisons » transformées en « casernes et en centres de détention », des « destructions d’infrastructures et de routes ». Dans le camp de Nour Shams, « la moitié » des résidents du camp ont fui « sous la menace de coups de feu », tandis que « 200 maisons ont été complètement détruites », selon des chiffres du comité d’urgence du camp rapportés par WAFa.

L’Autorité palestinienne abroge ses « allocations aux familles des prisonniers et martyrs »
L’Autorité palestinienne a annoncé lundi mettre fin à son système « d’allocations aux familles des prisonniers et martyrs », répondant ainsi à une demande de longue date de Washington, selon un décret publié par l’agence officielle WAFa.
Le président Mahmoud Abbas a pris ce décret « restructurant le système de sécurité sociale » de l’Autorité palestinienne et révoquant ces allocations bénéficiant aux familles des prisonniers détenus par Israël et aux familles des Palestiniens tués par l’armée israélienne, révèle WAFa. Israël dénonce depuis longtemps ce système comme étant une « incitation au terrorisme », et le gouvernement israélien actuel a argué de son maintien pour geler des fonds destinés à l’Autorité palestinienne.
Les images d’ex-otages israéliens et d’ex-détenus palestiniens « émaciés » sont « profondément perturbantes », dit l’ONU
« Les images d’otages israéliens et de détenus palestiniens émaciés, libérés dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, sont profondément perturbantes », a déclaré lundi le porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme à Genève, Thameen Al-Kheetan, dans un communiqué.
« Nous sommes profondément préoccupés par la parade publique des otages libérés par le Hamas à Gaza, y compris les déclarations apparemment faites sous la contrainte lors de la libération », a-t-il ajouté. Thameen Al-Kheetan a également déploré le fait que « les Palestiniens libérés de la détention israélienne ont révélé de tels traitements, ce qui reflète les conditions sévères dans lesquelles ils ont été détenus ». « La manière dont ils ont été libérés soulève également de sérieuses inquiétudes », a-t-il ajouté. « Israël et le Hamas doivent garantir un traitement humain, y compris l’absence de toute forme de torture ou d’abus, à toutes les personnes détenues sous leur autorité. »
Israël qualifie de « violation totale » de la trêve l’annonce du Hamas sur un report de la libération d’otages
Le ministre de la défense israélien, Israël Katz, a affirmé lundi dans un communiqué que l’annonce du Hamas sur un report de la libération d’otages à Gaza constituait « une violation totale de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages ». Il a également annoncé qu’il avait donné l’ordre à l’armée de se préparer « à tous les scénarios ».
La branche armée du Hamas avait annoncé un peu plus tôt reporter « jusqu’à nouvel ordre » la prochaine libération d’otages captifs à Gaza, en accusant Israël de faillir à ses engagements.
La délégation israélienne qui s’était rendue dimanche au Qatar pour négocier avec le Hamas est déjà rentrée en Israël
La délégation israélienne qui s’était rendue dimanche au Qatar pour négocier avec le Hamas en vue de la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza est déjà rentrée en Israël, selon l’agence de presse Reuters, citant les services du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Les négociations avaient timidement débuté la semaine dernière, mais la défiance entre les deux parties, qui s’accusent mutuellement de violer les termes de l’accord, entrave tout progrès, selon un responsable palestinien. Les déclarations du président américain, Donald Trump, favorable à un déplacement des Gazaouis pour développer un projet immobilier, ont compliqué les négociations en rendant l’après-guerre encore plus incertain.
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