Monsieur le Président de la République, face au génocide du peuple palestinien annoncé depuis près de 20 mois par les dirigeants israéliens, vous devez cesser de soutenir objectivement des criminels de guerre. L’Histoire de France sera peu clémente à l’analyse de vos années de règne économique. Vous pouvez encore échapper à l’opprobre qui frappe ceux, qui comme Philippe Pétain il y a 80 ans, se laissent aller à d’impardonnables compromissions.
De trop nombreux membres de ma famille ont accepté de donner leur sang, au nom de la Patrie, lors des 3 guerres franco-allemande. Mais aussi, comme officiers contre le Vietnam & l’Algérie qui exigeaient « la liberté, l’égalité & la fraternité » avec la France.
Ma Mère, morte il y a 2 ans à 102 ans, comme sa sœur toujours en vie à 100 ans & 4 mois (Bourgoin Jallieu) sont toute deux passées dans les mains de la Gestapo & de la milice de Vichy. Par d’invraisemblables hasards, toute deux ont pu échapper au dernier convoi partant de Drancy le 17 août 1944. Elles & leurs réseaux ont sauvé des juifs pourchassé par Vichy.
Il nous faut concevoir que dans la tête d’un nombre certains d’israéliens d’aujourd’hui, tous petits ou arrière-petits-enfants de juifs diabolisés par une chrétienté relayée par la majorité des dirigeants nationalistes européens au siècle dernier, l‘attrait du militarisme nazi aura fini par triompher en une manière « d’Israël über alles ».
Dans la société de rentiers qui partout prend les leviers de commande, au nom d’une invraisemblable rente mémorielle se produit ce renversement orwellien.
3/5ème de l’humanité ne se sent pas le moins du monde concerné par les déchirantes religion Du Livre de l’Occident & du Moyen-Orient.
Au nombre de 6, en France aujourd’hui même elles ergotent ensemble pour remettre en cause les textes à l’étude sur les soins palliatifs & la fin de vie. Pendant que le massacre des palestiniens se fait industriel. A commencer par les enfants, les femmes, les soignants & les journalistes.
Monsieur le Président, bougez-vous le cul avant que ce ne soit trop tard. Ne fut-ce que dans votre intérêt bien compris.
Jean-Maurice – Forcalquier 16 mai 2025.
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