RAZ-DE-MARÉE ANTI TRUMP AUX USA ET ASSASSINAT DE DÉPUTÉS DÉMOCRATES PAR DES TRUMPISTES

Ce 14 juin, les américains sont descendus en masse dans les rues dans la journée « No Kings » (pas de rois) initiée par les réseaux sociaux, contre Trump et sa politique de tentative de destruction de la démocratie américaine et des droits sociaux, médicaux et électoraux des plus pauvres, le jour des 79 ans de Trump où il avait prévu une parade militaire géante pour son anniversaire.
Et, succès de la mobilisation Trump « le dégonflé » (TACO, « Trump always chicken out =Trump toujours se dégonfle »), c’est maintenant son surnom aux USA, vient de reculer. Il a en effet suspendu ses raids de l’ICE (police de l’immigration dévouée à Trump) sur l’essentiel du champ économique, agriculture, alimentation, restauration hôtellerie et tout ce qui et déterminant pour l’économie. Trump avait tenté ces derniers jours un coup de force contre la démocratie – pour détourner l’attention de ses échecs répétés face à la Chine, les juges, Harvard, Musk, l’inflation et la condamnation pour viol confirmée par la justice- , en utilisant les raids de l’ICE contre des migrants à Los Angeles pour tenter d’imposer le contrôle de l’armée, garde nationale et marine’s, sur la ville, contre ses élus démocrates. En même temps , il menaçait d’arrestation le gouverneur de Californie et la maire de LA, tandis qu’un responsable syndical était blessé et arrêté, qu’un sénateur démocrate était arrêté et jeté à terre parce qu’il osait poser une question à la secrétaire à sécurité intérieure dans une conférence de presse, et qu’un shériff menaçait les manifestants de les tuer. Cela a donné lieu à des émeutes à Los Angeles mais aussi dans une quarantaine de villes du pays.
Avec la mobilisation « No Kings » d’aujourd’hui, Trump risquait un soulèvement généralisé et beaucoup plus radical s’il persistait. Déjà, des anciens combattants qui se sont mobilisés à plus de 10 000 contre Trump le 6 juin, avaient encerclé la base des marine’s qui devaient intervenir à LA pour les dissuader d’obéir tandis que d’autres ce 14 juin au matin occupaient les marches du Capitole pour simuler un 6 janvier 2021 inversé, le jour où les fascistes de Trump avaient tenté un coup d’Etat. Par ailleurs plus d’un appel au 14 juin, rappelait que c’était aussi la date anniversaire du 14 juin 1775, date de départ de l’insurrection américaine contre le roi George, en rappelant de nombreuses fois la manière dont les français traitaient les rois dont ils ne voulaient pas. La majorité des appels étaient pacifistes, mais le sous-jacent ne l’était pas tant que ça.
Alors, Trump a reculé une nouvelle fois – il fait de moins en moins peur -, en même temps qu’un juge annulait sa tentative de restriction du droit électoral pour les jeunes, les noirs et les femmes, qu’un autre révoquait son droit à utiliser la Garde nationale par dessus l’autorité des gouverneurs et qu’un troisième confirmait sa condamnation de 2023 pour un viol avec une amende de 5 millions (et 83 autres millions à venir) à payer tout de suite sous peine de blocage de ses comptes et saisie de ses biens. Humiliation ultime.
Bref, rien ne va plus pour Trump. Mais c’est peut-être aussi dans ces moments là, où acculé, le dos au mur, il peut se révéler le plus dangereux. On le voit avec Netanyahou qui cherche à étendre la guerre pour éviter la prison, parce qu’lle se rapproche à grande vitesse pour lui.
Ainsi, aux USA aujourd’hui, Melissa Hortmann, élue démocrate à la Chambre des représentants du Minnesota, et son époux, ont été assassinés par un militant d’extrême droite trumpiste déguisé en policier. De même, John Hoffman, sénateur démocrate du Minnesota, et son épouse, ont été attaqués avec des tirs d’armes à feu pour tuer mais ont survécu. De nombreuses autres personnes ont aussi été victimes des violences ces derniers jours de vrais ou faux policiers de l’ICE. Car il est difficile de savoir à qui on a affaire puisque cette police agit toujours masquée, ce qui pourrait la faire ressembler de plus en plus aux « escadrons de la mort » des dictatures. Trump a libéré les fascistes meurtriers du 6 janvier et lui-même ne cache pas ses velléités de coup d’Etat. Dés qu’il le pourra, il recommencera ce qu’il a fait le 6 janvier ou à Los Angeles. Alors, il est temps pour le peuple américain – mais ailleurs aussi – de se poser la question face à ces apprentis tyrans, de l’autodéfense.
(Photos du 14 juin à Los Angeles, Philadelphie, Duham, Charlotte)
Peut être une image de foule et texte qui dit ’10 Crowds gather in Philly for "No Kings" protest against Trump’
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