
Samedi 7 juin à Los Angeles, la protestation éclatait contre les raids racistes de la police anti-immigration de Trump, qui harcèle et expulse les personnes sans-papier.
6 jours plus tard, la ville de Los Angeles est militarisée : Trump a déployé des milliers de policiers et de soldats pour maintenir l’ordre et faire cesser les émeutes. Les forces de répression imposent un couvre-feu et font régner un calme précaire.
Mais en parallèle, les protestations se sont étendues à de nombreuses grandes villes des USA, d’Atlanta à New York, de Denver à Seattle, la mobilisation contre l’ICE – la police anti-immigration – et contre Trump prend de l’ampleur.
À New York, des tensions ont eu lieu près des bureaux de l’immigration. À Chicago, des milliers de personnes ont manifesté, et un voiture a tenté de foncer dans la foule. Au Texas, la police a tiré du gaz lacrymogène et la garde nationale a été déployée. À San Francisco, les tribunaux ont été fermés…
Des manifestations massives contre Donald Trump sont prévues dans tous les États-Unis ce samedi 14 juin, les organisateurs s’attendant à ce que des millions de personnes y participent. 1.800 points de rendez-vous sont annoncés avec le slogan «No king».
Ce jour là, le président des USA fêtera son anniversaire, et organise pour l’occasion une parade militaire à Washington. Trump veut aussi renommer des casernes militaires aux noms de généraux confédérés – esclavagistes – de la guerre de sécession, et il ne cache plus son intention de fasciser la première armée mondiale.
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