
Après bien des jugements bloquant les décisions de Trump et des décisions du Sénat démolissant petit à petit tout le budget proposé par Trump, les deux jours passés, aujourd’hui a vu une nouvelle vague de défaites pour le président.
-Le projet de Trump de vendre des millions d’hectares de terres et de parcs publics à ses copains exploiteurs capitalistes miniers, gaziers, pétroliers ou pour de prétendus logements a été rejeté par le sénat.
– Edward Coristine, 19 ans, l’un des salopards employés les plus connus et même symbole de la bande des jeunes crapules de Doge, qui a licencié ou fait démissionné de très nombreux fonctionnaires fédéraux, vient lui-même de démissionner (ou plus certainement d’être démissionné) un mois après le départ de son ancien patron Elon Musk
-Une enquête est en cours sur l’accès illégal des membres du DOGE aux systèmes informatiques fédéraux. Des « démissions » du DOGE sont attendues tandis que les tribunaux ont déjà reconnu certains employés du DOGE coupables d’infractions à la loi et susceptibles d’être lourdement condamnés. Ce n’est qu’un début dans ce qui est au fond le démantèlement de Doge.
– Une cour d’appel fédérale a ordonné à l’administration Trump de « faciliter le retour » d’un Salvadorien de 31 ans expulsé quelques minutes seulement après que la cour eut rendu une ordonnance bloquant son expulsion. C’est la quatrième fois ces derniers mois que des juges fédéraux ordonnent à l’administration Trump de rapatrier des immigrants expulsés illégalement ou par erreur, au mépris des décisions de justice.
– Nouvelle crise de colère de Trump.
Trump accuse désormais un juge fédéral de « défense illégale » pour avoir refusé de donner son feu vert à l’expulsion de huit migrants vers le Soudan du Sud, un pays où ils n’ont jamais vécu, sans avoir eu la possibilité de faire valoir qu’ils risquaient la torture.
L’administration Trump a de nouveau saisi la Cour suprême mardi, exigeant des éclaircissements après que la Cour a rendu lundi une décision vague autorisant les expulsions accélérées vers des pays tiers. Cette décision a suspendu une précédente injonction du juge de district américain Brian Murphy, qui avait déclaré que les procédures régulières devaient être respectées avant d’expulser des personnes vers des pays inconnus.
Mais voilà le hic : les huit hommes au cœur de l’affaire n’étaient même pas couverts par l’injonction suspendue. Le juge Murphy avait déjà émis une ordonnance distincte les protégeant quelques semaines plus tôt. Alors, lorsque le gouvernement a quand même demandé leur expulsion, le juge a refusé empêchant leur expulsion, et Trump a piqué une crise… parce qu’un juge a respecté la loi.
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