
Pourquoi ?
Parce que reconnaître la crise écologique, c’est remettre en cause tout ce qu’elle défend.
Pour l’extreme droite, admettre la réalité du réchauffement, c’est remettre en cause tout ce qu’elle défend :
Son modèle économique, son nationalisme, son culte de l’ordre, et son mépris des pauvres.
Alors elle préfère mentir, détourner ou minimiser.
Pour l’extrême droite, le climat est un danger politique. Si la planète crame, il faut réguler, coopérer, partager.
Mais l’extrême droite déteste tout ça.
Elle défend un monde d’exploitation sans limites, où les plus riches peuvent tout détruire tant que ça rapporte.
Reconnaître l’urgence écologique, c’est reconnaître la faillite du capitalisme qu’elle protège.
Plutôt que de viser les vrais responsables (multinationales, agro-industrie, ultra-riches), elle accuse les migrants, les écolos, les assistés, et bien sûr les musulmans (non parce que faudrait pas les oublier)
Elle parle de « l’écologie punitive », mais ne dit jamais un mot sur les profits punitifs. Ceux qui font vraiment mal à des millions de personnes.
C’est plus facile de faire peur avec des mécanismes racistes que de s’attaquer aux actionnaires de Total.
Aux quatre coins du monde, même délire : Trump a viré les USA de l’accord de Paris. Bolsonaro a ouvert l’Amazonie aux bulldozers. Le RN vote contre les lois climat.
L’autre point commun de ces leaders d’extrême droite ? C’est qu’ils sont tous ultra riches et proches des grandes puissances industrielles et financières.
Serait-ce un pur hasard s’ils se montrent si hermetique à la question climatique, forcément impactante pour leur portefeuille ?
L’extrême droite ne sauvera pas le climat. Elle est née pour protéger ceux qui le détruisent.
Pas étonnant qu’elle nie l’évidence :
Elle sait très bien que l’écologie, la vraie, rime avec solidarité, justice, égalité. Tout ce qu’elle hait.




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