Bandit d’honneur, Robin des Bois moderne, nouvel Arsène Lupin, ennemi public n°1 français, Roi de la cavale, Lieutenant de Mesrine, les surnoms et superlatifs n’ont pas manqué pour qualifier François Besse au parcours unique dans le grand banditisme. S’il fait partie des hors-la-loi les plus célèbres du XXe siècle, son parcours, tel qu’il est généralement relaté, se cantonne bien souvent à certains moments marquants et laisse de côté ses révoltes, ses inspirations et ses aspirations (…)
Bandit d’honneur, Robin des Bois moderne, nouvel Arsène Lupin, ennemi public n°1 français, Roi de la cavale, Lieutenant de Mesrine, les surnoms et superlatifs n’ont pas manqué pour qualifier François Besse au parcours unique dans le grand banditisme. S’il fait partie des hors-la-loi les plus célèbres du XXe siècle, son parcours, tel qu’il est généralement relaté, se cantonne bien souvent à certains moments marquants et laisse de côté ses révoltes, ses inspirations et ses aspirations libertaires, ses combats contre les QHS, sa solidarité avec les prisonniers en lutte, sa haine de la société et de ses injustices. C’est tout un versant politique implicitement présent ou explicitement revendiqué qui est oublié. Or, c’est celui-ci qui donne tout son sens et une dimension à ses incroyables exploits, lorsqu’il a maintes fois défié la police, l’État et les banques. |
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