
ALORS QUE LE POUVOIR DE NETANYAHOU S’EFFONDRE, IL S’ENFONCE PLUS AVANT DANS SES CRIMES AVEC L’AIDE DE L’EXTRÊME-DROITE
GREVE GENERALE ET REVOLUTION A L’ORDRE DU JOUR
Netanyahou et l’extrême-droite ont décidé de renforcer leur offensive sur Gaza en l’occupant entièrement contre la décision de l’armée au contraire de faire une pause, en même temps qu’ils ont entamé une procédure de licenciement contre la procureure générale qui organise les poursuites judiciaires contre Netanyahou et ses proches.
De plus en plus isolé en Israël, rattrapé par la justice, abandonné par l’armée et les services secrets, avec un mouvement populaire qui ne cesse pas et qui en plus depuis une dizaine de jours a amorcé un tournant, se rapproche des palestiniens, dénonce le génocide à Gaza et exige d’y mettre fin, Netanyhou et l’extrême-droite tentent leur va-tout en utilisant les photos des otages israéliens squelettiques que le Hamas a publié – et pour lesquelles le conseil de sécurité de l’ONU a convoqué une réunion d’urgence ce 5/08 – pour s’enfoncer un peu plus dans les massacres.
Les jours qui viennent vont certainement être décisifs. Soit Netanyahou arrive à imposer ses vues, soit il n’y arrive pas et perd ainsi toute autorité et donc le pouvoir. Soit il il est renversé par une insurrection de la rue, soit avec la complicité de l’opposition et des sommets de l’Etat qui craignent la révolution, il annonce pour gagner du temps, des élections.
Mais les manifestations de ces derniers jours étaient toujours aussi massives et plus déterminées, avec déjà des manifestations pour défende la procureure. Il y a une pétition de soutien à la procureure qui bat tous les records, mais aussi des appels à la grève générale et à la désobéissance civile qui circulent sur les réseaux sociaux et déjà une date de première riposte générale ce coup de force dans la rue le 7 août venant appuyer ce jour-là une manifestation d’anciens combattants contre Netanyahou.
De plus, il n’est pas sûr que l’armée suive Netanyahou, aussi bien en haut qu’en bas.
En effet, l’épine dorsale de la force de combat israélienne – ses réservistes militaires à temps partiel qui combinent le service sur le champ de bataille avec la vie civile – est de plus en plus épuisée, traumatisée et tellement réticente à revenir sur le front que certaines unités ont perdu 50% de leurs effectifs
En effet, même les soldats à plein temps sont épuisés et ne veulent plus se battre ni commettre les crimes que l’extrême-droite israélienne les pousse à commettre. Les suicides se multiplient tandis que les maladies nerveuses explosent ainsi que l’incapacité psychique. Pour contrer cette « désertion » mentale trois conscrits ont été condamnés à la prison pour avoir refusé, pour des raisons de santé mentale, de rentrer à Gaza. Ça a provoqué un tollé public qui a conduit à l’annulation de leurs peines de prison alors que le gouvernement continue à exempter de service militaire les juifs ultra-orthodoxes qui font partie de son gouvernement et qui sont les plus bellicistes. Et les appels des manifestants et de soldats eux-mêmes à refuser de se battre sont légion. Simples soldats ou gradés.
Lundi, un groupe d’anciens chefs de la sécurité – dont deux anciens chefs d’état-major de l’armée, trois anciens chefs de l’agence de renseignement nationale israélienne, le Shin Bet, et trois anciens directeurs du Mossad, l’agence de renseignement étranger israélienne – ont publié une vidéo qui s’est terminée par la légende : « Terminez la guerre ».
L’armée a décrété une pause dans l’agression militaire en passant par dessus la tête de Netanyahou.
Près de 600 responsables militaires, des services secrets, de la police et de la sécurité intérieure ont écrit une lettre à Trump pour qu’il impose la paix à Netanyahou
95 Universités israéliennes ont exigé de mettre fin au génocide à Gaza, et les médecins israéliens ont lancé une pétition largement signée pour stopper immédiatement le génocide par la la faim à Gaza.
(Visuel appelant à la manifestation du 7 août)
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