Dans un monde saturé de prescriptions parentales, de neurosciences à la mode, de slogans contradictoires et de modèles éducatifs brandis comme des étendards, Eberhard Schulz pose une question dérangeante : peut-on encore — et doit-on — éduquer ?
Ni manuel pratique, ni manifeste idéologique, ce livre engage une réflexion lucide et accessible sur ce que signifie véritablement éduquer. Car derrière les injonctions à être un « bon parent » ou un « bon éducateur », se cache une réalité souvent éludée : éduquer, c’est exercer un pouvoir. Et ce pouvoir, Schulz le démonte, le questionne, le confronte à l’amour, au droit, à l’expérience, et surtout à ses propres limites.
Entre essai philosophique, anecdotes vécues et mise en perspective sociopolitique, l’auteur nous invite à remettre à plat les évidences. Il trace le chemin d’un compromis possible entre ceux qui veulent tout réguler et ceux qui prônent le « laisser-faire ». Et surtout, il redonne aux parents, enseignants et adultes en général, la liberté — et la responsabilité — de penser par eux-mêmes.
Un livre salutaire pour toutes celles et ceux qui, au lieu d’imposer des recettes, préfèrent cultiver la relation avec l’enfant dans ce qu’elle a d’unique, d’imprévisible… et de profondément humain.
À l’appui de cette argumentation, la deuxième partie du livre montre par des exemples concrets que de telles relations, loin de mener au chaos, permettent une coexistence pacifique et joyeuse entre adultes et enfants. Un encouragement à la sérénité et à l’amour de la liberté, pour les adultes comme pour les enfants !
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