“C’est quoi ce bordel ?” : dans les coulisses du “fiasco” d’Anchorage

Récit.

Plusieurs milliers de kilomètres parcourus, des logements introuvables en pleine saison de la pêche au saumon, une patience à toute épreuve face aux contrôles de sécurité : la presse a remué ciel et terre pour couvrir la rencontre historique entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Tout ça pour douze minutes de conférence de presse, raconte ce reporter britannique dans un billet mordant.

Les présidents russe, Vladimir Poutine, et américain, Donald Trump, devant des dizaines de journalistes, le 15 août 2025, à Anchorage. PHOTO JEENAH MOON/REUTERS

Après plus de 3 000 kilomètres de voyage, trois heures de contrôles de sécurité à l’arrivée et quelques accrochages avec les médias russes pour obtenir les meilleures places, les journalistes du monde entier espéraient que la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine [le 15 août à Anchorage, en Alaska] récompenserait leurs efforts.

Tout avait très bien commencé : une poignée de main chaleureuse entre les deux dirigeants, un trajet dans la limousine blindée [de Trump] (surnommée “The Beast”) et les Russes qui envisageaient que les discussions durent “six ou sept heures”.

“C’est tout ?”

Mais au centre de presse installé sous une vaste tente de la base militaire Elmendorf-Richardson, à Anchorage, ces espoirs ont été rapidement douchés quand la nouvelle de l’imminence d’une conférence de presse est tombée à peine trois heures plus tard et qu’il est apparu qu’il n’y aurait pas de rencontre en comité élargi entre les deux délégations.

La conférence de presse a duré à peine douze minutes. Aucune éventualité d’un cessez-le-feu n’a été évoquée et les deux hommes ont quitté la salle sans répondre aux questions des journalistes.

“C’est quoi ce bordel, s’est exclamé un journaliste américain. C’est tout ? Rien de plus ?”

Le bruit des têtes qui pivotent

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