En direct, guerre en Ukraine

Le président américain, Donald Trump, s’est déclaré mardi « très déçu » par son homologue russe, Vladimir Poutine, leur rencontre en Alaska n’ayant abouti à aucun progrès substantiel sur une issue à la guerre en Ukraine.

« Nous avions une super relation », a déclaré Donald Trump lors d’une interview à la radio avec le présentateur Scott Jennings, et d’ajouter : « Je suis très déçu par le président Poutine. (…) Des milliers de personnes meurent, c’est une guerre qui n’a aucun sens. »

Il a en outre déclaré ne pas être inquiet d’une potentielle alliance entre la Russie et la Chine, se référant à la rencontre entre Vladimir Poutine et Xi Jinping à Pékin, mardi, à la veille d’un défilé militaire géant. « Je ne suis pas préoccupé du tout », a affirmé Donald Trump. « Nous avons les forces militaires les plus puissantes au monde, de loin, et ils n’utiliseraient jamais leurs forces militaires contre nous. Croyez-moi, ce serait la pire chose qu’il puisse jamais faire », a-t-il ajouté.

Les Européens vont acter jeudi, lors d’une réunion à l’Elysée et en visioconférence, qu’ils sont « prêts » en vue de l’octroi de garanties de sécurité à l’Ukraine, a annoncé mardi la présidence française. « Ce que nous rechercherons jeudi, c’est la confirmation de ce schéma que la “coalition des volontaires” a bien le soutien des Américains pour garantir la sécurité de l’Ukraine », a souligné un conseiller du président Emmanuel Macron.

Le président français et le premier ministre britannique, Keir Starmer, coprésideront la réunion de la « coalition des volontaires », qui se tiendra à la fois en présentiel et en visioconférence. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui sera présent à l’Elysée, s’entretiendra au préalable, mercredi soir, avec Emmanuel Macron à Paris.

« Nous avons aujourd’hui suffisamment de contributions pour pouvoir dire aux Américains que nous sommes prêts à prendre nos responsabilités pourvu qu’eux-mêmes prennent les leurs, c’est-à-dire qu’ils donnent aux partenaires européens le “backstop”, le filet [de sécurité] qu’ils réclament, et que, par ailleurs, ils maintiennent leurs efforts pour obtenir le cessez-le-feu qu’avec l’Ukraine nous réclamons », a poursuivi l’Elysée.

Le président russe, Vladimir Poutine, a dit mardi apprécier « grandement » la diplomatie jugée « indépendante » de la Slovaquie et a suggéré que ce pays coupe les livraisons d’énergie à l’Ukraine, lors d’une rencontre à Pékin avec le premier ministre slovaque, Robert Fico.

Membre de l’Union européenne et de l’OTAN, la Slovaquie est très fortement dépendante du gaz russe. Robert Fico, connu pour ses positions prorusses, a critiqué à plusieurs reprises le soutien de Bruxelles à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022, ainsi que la politique de sanctions européennes contre Moscou, estimant qu’elle faisait peser un risque sur la sécurité énergétique de Bratislava.

« L’Ukraine reçoit une quantité considérable de ressources énergétiques de ses voisins en Europe de l’Est. Coupez les livraisons de gaz allant en sens inverse, bloquez les livraisons d’énergie », a affirmé Vladimir Poutine. « Et alors ils comprendront immédiatement qu’il y a des limites à leur comportement en ce qui concerne la violation des intérêts des autres », a-t-il ajouté.

Volodymyr Zelensky va rencontrer jeudi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, et les dirigeants allemand, français et britannique au cours d’une réunion d’alliés de Kiev à Paris, a annoncé mardi la présidence ukrainienne.

Les discussions, présidées par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique, Keir Starmer, et auxquelles participera aussi le chancelier allemand, Friedrich Merz, porteront sur « les garanties de sécurité pour l’Ukraine », a écrit Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne, sur X.

Le suspect du meurtre du député ukrainien Andri Paroubi, ancien président du Parlement, tué par balle, samedi, à Lviv, a avoué mardi, devant des journalistes. Conduit au tribunal à 12 h 30 (11 h 30, à Paris), le suspect a déclaré aux caméras, dont celle de la télévision publique :

« C’est une vengeance personnelle contre les autorités ukrainiennes [après la mort de son fils au front]. Tout ce que je souhaite, c’est qu’elles rendent une sentence au plus vite. Oui, j’avoue l’avoir tué et je veux demander à être échangé contre des prisonniers [de guerre] pour pouvoir aller retrouver le corps de mon fils. [Andri] Paroubi était là. Si j’habitais à Vinnytsia, ç’aurait été Petia [diminutif de Petro, référence probable à l’ancien présidentPetro Porochenko]. »

Le suspect a ainsi nié tout lien avec la Russie.

A propos des bombardements sur des infrastructures énergétiques en Ukraine, Vladimir Poutine a aussi affirmé que Moscou « répondait » aux « attaques de Kiev » contre les siennes. « Pendant longtemps, il y a encore quelques années, aucune action n’a été entreprise concernant les infrastructures civiles, surtout en période hivernale, nous avons longtemps supporté les frappes constantes des forces ukrainiennes sur nos installations énergétiques, a déclaré le président russe. Après cela, nous avons commencé à répondre. »

Après son invasion à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022, la Russie a bombardé à de très nombreuses reprises les infrastructures énergétiques ukrainiennes, notamment à la fin de 2022, puis avant l’hiver 2023.

« C’est la vérité », a-t-il poursuivi. « En réponse, la partie ukrainienne tente de nous causer des dommages, mais elle cause aussi des dommages à nos partenaires. (…) L’Ukraine reçoit une quantité importante de ressources énergétiques de ses voisins en Europe de l’Est. Coupez les livraisons de gaz, et ils comprendront immédiatement qu’il y a des limites à leur comportement en matière de violation des intérêts d’autrui. »

Vladimir Poutine a déclaré mardi que la « sécurité » de la Russie ne devait pas être compromise par un accord de paix avec l’Ukraine, qui souhaite obtenir des garanties de sécurité pour dissuader Moscou de l’envahir à nouveau. « C’est une décision propre à l’Ukraine de choisir comment assurer sa sécurité », a affirmé le président russe, lors d’une rencontre avec le premier ministre slovaque à Pékin, diffusée à la télévision. « Mais sa sécurité (…) ne peut pas être assurée au détriment de celle d’autres pays, y compris la Russie », a-t-il ajouté.

M. Poutine a aussi affirmé, à propos des pays membres de l’OTAN, qu’ils étaient des « spécialistes des films d’horreur », et que la Russie avait été contrainte de réagir à l’élargissement de l’Alliance qui « absorbait presque tout l’espace post-soviétique », rapporte l’agence de presse russe TASS. Selon le président russe, Moscou n’est pas opposé à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, mais refuse qu’elle rejoigne l’OTAN ; « cette position est immuable ».

Par ailleurs, toujours selon TASS, Vladimir Poutine a dit espérer que « le dialogue constructif » avec Washington « se poursuivra[it] », et a assuré qu’il avait discuté avec Donald Trump « des options pour assurer la sécurité de l’Ukraine après le conflit ». M. Poutine « est convaincu de la possibilité de trouver un consensus sur la question de la sécurité de l’Ukraine », rapporte encore l’agence étatique.

Les forces russes ont pris le contrôle d’un nouveau village dans l’ouest de l’oblast de Donetsk, selon un message sur Telegram du site de cartographie militaire DeepState.

« L’ennemi occup[e] Voskressenka (📍) et s’est également avancé près de Maliïvka et Kamianka », écrit le site. L’armée russe n’a pour l’instant pas revendiqué la prise du village.

La société russe Gazprom et China National Petroleum Corporation ont signé un accord visant à augmenter les livraisons annuelles de gaz à la Chine par un gazoduc existant et conclu un protocole d’accord pour construire le gazoduc de grande capacité Power of Siberia 2, a annoncé le directeur général de Gazprom, Alexeï Miller, aux agences russes. Les volumes livrés vont passer de 38 milliards à 44 milliards de mètres cubes par an.

Cette décision survient alors que la Russie cherche à renforcer ses liens énergétiques avec la Chine, son principal partenaire commercial, après avoir perdu d’importantes parts de marché en Europe en raison des sanctions imposées après l’invasion de l’Ukraine.

La Russie et la Chine ont également conclu un accord pour la construction du gazoduc Power of Siberia 2, capable de livrer 50 milliards de mètres cubes par an à la Chine via la Mongolie à partir des gisements gaziers de Bovanenkovo ​​et de Kharasaveï, situés dans le district autonome de Iamalo-Nénétsie, a déclaré Alexeï Miller. « Aujourd’hui, un protocole d’accord juridiquement contraignant a été signé concernant la construction du gazoduc Power of Siberia 2 et du gazoduc de transit Soyouz Vostok en Mongolie », a dit le dirigeant, selon les agences de presse russes.

Les accords ont été signés lors de la visite en Chine du président russe, Vladimir Poutine, qui doit assister mercredi à un défilé militaire place Tiananmen marquant la fin de la seconde guerre mondiale après la capitulation officielle du Japon.

Bonjour,

L’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), parfois qualifiée de « contre-OTAN asiatique », est une « organisation internationale intergouvernementale permanente », selon son site Internet.

S’il n’est pas fait mention, dans son texte de présentation, d’une alliance militaire défensive, l’OCS établit que « le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité de la région » est un « objectif » de l’organisation.

Les autres, selon la même source, visent à « renforcer la confiance mutuelle, l’amitié et le bon voisinage entre les Etats membres », à « encourager une coopération effective entre les Etats membres dans les sphères de la politique, du commerce, de l’économie, de la science et de la technologie, de la culture, de l’éducation, de l’énergie, du transport, du tourisme, de la protection de l’environnement », et à « promouvoir un nouvel ordre démocratique, politique international juste et rationnel et commercial ».

Les bombardements russes se sont poursuivis dans la nuit de lundi à mardi, principalement sur l’est et le sud de l’Ukraine, faisant trois morts et 12 blessés, selon les autorités locales.

Une personne est morte et sept autres ont été blessées dans l’oblast de Donetsk, a fait savoir sur Telegram le chef de l’administration militaire de l’oblast, Vadym Filachkine. Dans l’oblast de Kherson, un autre civil est mort alors que Moscou a bombardé « des quartiers résidentiels, endommageant cinq immeubles de plusieurs étages et huit maisons, [ainsi qu’]une tour de téléphonie mobile », selon le responsable régional, Oleksandr Prokudin.

L’oblast de Kiev a également été visé par l’armée russe, qui a bombardé la ville de Bila Tserkva. Une personne a été tuée, selon les autorités. De nombreuses dégradations ont été constatées mardi matin, alors que l’oblast a été attaqué par des drones.

Par ailleurs, deux personnes ont été blessées ces dernières vingt-quatre heures dans des attaques russes sur l’oblast de Kharkiv, a fait savoir son chef de l’administration militaire, Oleh Synehoubov. L’armée russe y a visé 11 localités, selon son message, et fait usage de dix drones et d’une bombe guidée aérienne. Moscou a aussi attaqué, avec des drones et de l’artillerie, la ville de Nikopol, dans l’oblast de Dnipropetrovsk, causant des blessures à un homme et des dommages à un immeuble, une maison et un gazoduc, selon l’administration locale.

Citant des chiffres des services de renseignement de son pays, à l’issue d’une réunion avec ces derniers, un député sud-coréen a affirmé mardi qu’environ 2 000 soldats nord-coréens avaient été tués dans le conflit russo-ukrainien.

En avril, ils « estimaient le nombre de morts à au moins 600 », mais, sur la base d’évaluations actualisées, ils « estiment désormais ce chiffre à environ 2 000 », a déclaré à la presse le député Lee Seong-kweun après une réunion d’information avec le service de renseignement national sud-coréen (NIS).

Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont commencé, mardi, des entretiens à Pékin, a rapporté l’agence officielle Chine nouvelle.

Les relations russo-chinoises sont à un « niveau sans précédent », a jugé le dirigeant russe qui est en Chine depuis dimanche. Après avoir participé à un sommet régional à Tianjin, dans le nord du pays, il doit assister mercredi à un grand défilé militaire célébrant les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale. A l’occasion de cette visite de Vladimir Poutine en Chine, Kiev a exhorté Pékin à être plus actif en faveur de la paix en Ukraine.

Le président russe fait partie des 26 chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier invités à l’événement monumental prévu autour du président chinois.

Parmi eux, le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, est entré en Chine mardi à bord de son train blindé. Il devrait arriver à destination dans la journée, à une heure difficile à apprécier, au bout d’un trajet de 1 300 kilomètres estimé à une vingtaine d’heures. La Corée du Nord est devenue l’un des grands alliés de la Russie dans la guerre en Ukraine, lui envoyant des milliers de soldats et des armes.

Député d’opposition, connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine, et autrefois figure du mouvement nationaliste ukrainien, Andri Paroubi a été victime de plusieurs coups de feu samedi à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine.

Lundi soir, un millier de personnes se sont rassemblées sur Maïdan (place de l’Indépendance, à Kiev, à l’appel de l’ancien président ukrainien Petro Porochenko, pour rendre hommage à M. Paroubi, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse. A Lviv, un important hommage a aussi été rendu au député, en présence du corps du défunt.

Les présidents chinois et russe, Xi Jinping et Vladimir Poutine, s’en sont pris durement à l’Occident lundi lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) à Tianjin, en Chine, qui réunit un grand nombre de dirigeants eurasiatiques.

M. Xi a plaidé lundi pour une « gouvernance [mondiale] plus juste et raisonnable », a contrario de l’actuelle « mentalité de guerre froide et de confrontation de blocs, [et des] actes d’intimidation ». M. Poutine a défendu l’offensive russe en Ukraine, justifiée selon lui par « un coup d’Etat en Ukraine, qui a été soutenu et provoqué par l’Occident », et par les « efforts constants de l’Occident pour entraîner l’Ukraine dans l’OTAN ».

De nombreux alliés de Kiev accusent Pékin de soutenir Moscou dans le conflit. La Chine invoque la neutralité et estime que les pays occidentaux prolongent les hostilités en armant l’Ukraine.

Les forces russes ont attaqué lundi les secteurs de Synelnykove (📍), Nikopol (📍) et Kryvy Rih (📍), dans l’oblast de Dnipropetrovsk, dans l’est de l’Ukraine, faisant trois morts et deux blessés dans le district de Synelnikove et deux blessés dans le district de Nikopol, selon Serhi Lyssak, le chef de l’administration militaire régionale, qui l’a rapporté sur Telegram.

L’ex-président ukrainien prorusse Viktor Ianoukovitch, réfugié en Russie depuis 2014, a fustigé la volonté de son pays de vouloir rejoindre l’OTAN, lors d’une rare apparition publique, à un moment où l’Ukraine cherche à obtenir des garanties de sécurité de ses alliés occidentaux.

Dans cette vidéo, diffusée lundi par l’agence de presse publique russe RIA Novosti, M. Ianoukovitch s’exprime face caméra, une première depuis le début de l’assaut russe contre l’Ukraine, en février 2022.

Aujourd’hui âgé de 75 ans, celui qui a dirigé le pays de 2010 à 2014 déclare qu’il a « toujours » été contre une adhésion de celui-ci à l’OTAN. « J’ai toujours clairement compris que c’était une catastrophe pour l’Ukraine. C’est un chemin vers nulle part. C’est une route directe vers la guerre civile », affirme-t-il.

Viktor Ianoukovitch avait fui son pays en février 2014 après la mort d’une centaine de personnes dans la tentative de répression du mouvement de contestation de Maïdan, qui porta à la tête de l’Ukraine le camp pro-occidental. Après ces événements, la Russie avait annexé la Crimée et soutenu une insurrection armée de séparatistes prorusses opposés à Kiev dans l’est du territoire ukrainien.

Au début de juin 2022, trois mois après le début de l’offensive russe en Ukraine, M. Ianoukovitch avait diffusé un communiqué dans lequel il appelait ses compatriotes à décider s’ils voulaient se « battre jusqu’au dernier » face à la Russie, reprenant alors une formule utilisée par le Kremlin.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, l’a déchu en février 2023 de sa nationalité ukrainienne.

Les forces ukrainiennes ont mis en déroute dimanche des troupes russes qui tentaient d’entrer dans la localité de Myrnohrad (📍), dans l’oblast de Donetsk, selon un message sur Telegram du site de cartographie militaire DeepState, rapporté par l’agence de presse ukrainienne Interfax.

« Hier, l’ennemi, avec au moins un MT-LB [véhicule de transport de troupes] (…) a cherché à entrer dans Myrnohrad par Novoekonomichne [une localité située juste à l’est de Myrnohrad]. Le MT-LB a été touché (…) ainsi qu’un autre véhicule de combat blindé », selon ce rapport.

Le village de Novoekonomitchne, quant à lui, a été réinvesti dimanche par les troupes ukrainiennes après deux semaines d’opérations, a fait savoir l’état-major de l’armée ukrainienne sur Telegram.

Lors du sommet des Etats membres de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), qui se tient à Tianjin, dans le nord de la Chine, le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré lundi que la question de l’élargissement de l’OTAN vers l’est devait être abordée pour parvenir à une paix durable en Ukraine, selon l’agence de presse Reuters.

Vladimir Poutine a déclaré que l’Occident avait tenté d’attirer l’Ukraine dans son giron, incitant Kiev à rejoindre l’Alliance atlantique. « Pour que la question ukrainienne soit réglée de façon durable et sur le long terme, les racines de la crise, que je viens de mentionner et que j’ai mentionnées à plusieurs reprises auparavant, doivent être éliminées », a déclaré le chef du Kremlin.

« Un équilibre juste dans la sphère de la sécurité » doit également être restauré, selon Vladimir Poutine.

En 2008, les Etats membres de l’OTAN avaient validé les candidatures de l’Ukraine et de la Géorgie. Kiev a révisé sa Constitution avec pour objectif une future adhésion totale à l’OTAN et à l’Union européenne (UE).

Reuters a rapporté en mai que Vladimir Poutine avait listé comme conditions de paix que les dirigeants occidentaux s’engagent à refuser tout élargissement de l’OTAN vers l’est et à lever une série de sanctions contre Moscou.

Le ministère des affaires étrangères ukrainien a critiqué lundi, dans un communiqué, le fait que la guerre en Ukraine ne soit pas mentionnée dans la déclaration conjointe du sommet de Tianjin, en Chine, où le président chinois, Xi Jinping, accueille dimanche et lundi une vingtaine de dirigeants étrangers, notamment Vladimir Poutine et le premier ministre indien, Narendra Modi.

« Il est surprenant que la plus grande guerre d’agression en Europe depuis la seconde guerre mondiale ne soit pas mentionnée dans un document aussi important et fondamental », a déclaré le ministère, selon l’agence de presse Reuters.

Kiev a exhorté lundi Pékin, un allié de Moscou, à être plus actif en faveur de la paix en Ukraine, à l’occasion de la visite en Chine du président russe, Vladimir Poutine.

« Compte tenu du rôle géopolitique important de la République populaire de Chine, nous serions heureux que Pékin joue un rôle plus actif dans le rétablissement de la paix en Ukraine », a déclaré le ministère des affaires étrangères ukrainien dans un communiqué.

Depuis le début de la guerre, en février 2022, les écoles ont trouvé différents moyens de maintenir les cours pour les élèves. A Bobryk, un village situé dans le nord de l’oblast de Soumy, non loin de la ligne de front, une école a entièrement transféré ses salles de classe dans un sous-sol afin que les élèves puissent suivre des cours en présentiel.

« Nous devons tout faire pour que cette génération ne soit pas perdue », explique le directeur de l’école, Oleksi Korenivsky, à l’Associated Press. « Le temps est la seule chose que l’on ne peut pas rattraper. C’est notre avenir, et nous devons lui donner tout ce que nous avons. »

L’école a été transférée sous terre il y a deux ans, lorsque les alertes aériennes pouvaient parfois durer jusqu’à 20 heures, paralysant les cours.

Selon une analyse des rapports quotidiens de l’armée de l’air ukrainienne réalisée par l’Agence France-Presse (AFP), la Russie a tiré un total de 4 132 drones lors de ses attaques nocturnes de l’Ukraine en août, ce qui représente une baisse de 34 % par rapport à juillet.

En juillet, Moscou avait tiré 6 297 drones à longue portée et 198 missiles sur l’Ukraine, selon ces mêmes rapports, des chiffres inédits depuis le début de l’invasion russe, en février 2022.

Ces rapports militaires restent cependant « indicatifs », n’incluant le plus souvent que les attaques nocturnes, a fait savoir à l’AFP l’armée de l’air, selon laquelle le nombre global de drones à longue portée utilisés par l’armée russe est sans doute un peu plus élevé.

Malgré cette diminution, les bombardements russes restent meurtriers, causant de nombreuses victimes parmi les civils. Kiev a subi le 28 août l’une des attaques les plus dévastatrices de drones et de missiles, qui ont tué 25 personnes, dont plusieurs enfants, principalement des habitants d’un même immeuble.

L’Ukraine commence déjà à « préparer les secteurs de l’énergie pour l’hiver » et la saison du chauffage, rapporte le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur Telegram. Le dirigeant a demandé au secrétaire du Conseil de défense et de sécurité nationale d’Ukraine, Rustem Umerov, de « coordonner les représentants du gouvernement, les administrations régionales et les compagnies d’énergie pour acheter de nouveaux systèmes de défense antiaérienne à courte ou moyenne portée ».

Les autorités travaillent aussi à améliorer « la protection des réseaux et des installations énergétiques dans les communautés situées en première ligne ou proche de la ligne de front », ainsi que les approvisionnements d’urgence, précise-t-il.

Le chef d’Etat français, Emmanuel Macron, présidera avec le premier ministre britannique, Keir Starmer, une réunion de la « coalition des volontaires », jeudi 4 septembre, à l’Elysée, a annoncé la présidence française. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, participera également à cette réunion, qui se tiendra en format hybride.

A la suite de la réunion qui s’est tenue entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens à la Maison Blanche le 18 août, « les chefs d’Etat et de gouvernement discuteront des travaux sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine conduits ces dernières semaines et feront un point sur les conséquences à tirer de l’attitude de la Russie, qui s’obstine à refuser la paix », précise l’Elysée.

Des unités ukrainiennes spécialisées dans l’usage de véhicules terrestres sans pilote se créent dans toutes les brigades. Ces engins effectuent déjà le gros des ravitaillements et des évacuations en première ligne.

Le ministre des affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, a annoncé sur X la tenue, lundi, d’une « réunion extraordinaire du Conseil OTAN-Ukraine » à Bruxelles, « à la demande de l’Ukraine et en réponse aux récentes attaques aériennes massives menées par la Russie ».

« Nous prévoyons une discussion ciblée sur les mesures conjointes à prendre pour répondre de manière adéquate au rejet par la Russie des efforts de paix et à l’escalade de la terreur contre les Ukrainiens », précise-t-il, appelant à exercer une « pression plus forte » sur Moscou.

Bonjour Jojo,

A son arrivée en Bulgarie dans le cadre de sa tournée diplomatique dans les Etats européens alliés de Kiev, l’avion à bord duquel voyageait la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été victime d’un « brouillage GPS », dimanche 31 août, a annoncé son équipe. L’avion a toutefois atterri « sans difficulté » à l’aéroport de Plovdiv. Selon les informations du Financial Times, le pilote y est parvenu en utilisant une carte papier.

La Commission européenne soupçonne la Russie d’être derrière cet acte. « Nous sommes bien sûr conscients, et habitués d’une certaine manière, aux menaces et intimidations qui font partie intégrante du comportement hostile de la Russie », a déclaré lundi une porte-parole de la cheffe de l’exécutif européen, Arianna Podesta.

Vous pourrez retrouver les dernières informations sur cet incident dans cet article :

La personne soupçonnée du meurtre de l’ancien président du Parlement Andri Paroubi, dont Volodymyr Zelensky avait annoncé l’arrestation dans la nuit, a été interpellée dans l’ouest du pays, entre Lviv et Kiev, mettant fin à l’opération qui a mobilisé « des dizaines » de membres des forces de sécurité, a précisé le ministre de l’intérieur, Ihor Klymenko. Ce responsable a souligné que l’assassinat avait été « minutieusement préparé ».

« On ne peut pas exclure qu’il y ait une trace russe dans cette affaire, que ceci ait été un ordre de la Fédération de Russie », a affirmé de son côté le chef adjoint de la police nationale ukrainienne et chef de la police criminelle, Andri Niebytov, sans fournir plus de détails.

Selon lui, le tueur, déguisé en livreur, a tiré huit fois sur M. Paroubi et « s’est assuré que la victime était bien morte » avant de s’enfuir.

La police a publié lundi des photos de l’arrestation sur lesquelles on peut voir un homme menotté et accompagné d’agents de sécurité dont deux policiers cagoulés et lourdement armés.

En plus de trois ans de guerre, Ukrainiens et Russes se sont régulièrement accusés d’assassinats, notamment de responsables politiques et militaires. Andri Paroubi, 54 ans, était une figure de la révolution proeuropéenne de Maïdan et avait été président du Parlement ukrainien, la Verkhovna Rada, de 2016 à 2019.

Le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a lui aussi imputé à demi-mot à la Russie cet assassinat. « Les ennemis sont incapables de soumettre l’Ukraine par la force, ils recourent donc au terrorisme, essayant de semer la peur, de provoquer des tensions sociales et le chaos afin de briser la volonté de résistance de la nation ukrainienne », a-t-il écrit sur Telegram, samedi.

La direction générale du renseignement du ministère de la défense ukrainien (HUR) a affirmé lundi avoir mené une « opération réussie contre des installations militaires en Crimée ». Selon le HUR, des drones ont attaqué une base aérienne (📍) russe à Hvardiïske, au nord de Simferopol et détruit « deux hélicoptères Mi-8 ». « Le coût estimé des deux hélicoptères mis à l’arrêt est estimé entre 20 et 30 millions de dollars », ajoute-t-il.

Lors d’une autre opération, des avions de reconnaissance ukrainiens ont frappé un navire russe dans la baie de Sébastopol, ajoute le renseignement ukrainien, qui précise qu’il s’agirait d’un remorqueur BUK-2190, touché par une attaque de drone équipé d’une ogive. « La démilitarisation de la Crimée temporairement occupée continue », déclare le HUR.

Le président russe, Vladimir Poutine, s’est entretenu lundi avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) organisé par Pékin à Tianjin, en Chine, a rapporté le Kremlin. « Nous sommes reconnaissants envers nos amis turcs pour leur contribution significative aux efforts politiques et diplomatiques visant à résoudre la crise ukrainienne », a déclaré M. Poutine, cité par l’agence de presse russe TASS.

La Turquie a accueilli trois sessions de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine cette année à Istanbul, qui ont « permis de progresser dans la résolution de plusieurs questions pratiques dans le domaine humanitaire », a relevé le chef d’Etat russe. Mais, hormis des accords sur des échanges de prisonniers de guerre et des dépouilles de soldats tués pendant le conflit, ces pourparlers n’ont pas permis de réelles avancées vers la paix.

Le dirigeant russe s’est dit « convaincu la Turquie continuera d’être sollicitée pour jouer ce rôle important » de médiateur. De son côté, M. Erdogan a réitéré à M. Poutine qu’il attendait sa visite en Turquie.

Dans la région sous contrôle russe de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine, plus d’un tiers des cours spécialisés proposés, pour l’année académique 2025-2026 qui commence, auront un « biais cosaque », déclare le chef de l’administration militaire de l’oblast, Olekseï Khartchenko, sur Facebook. Au total, dans 95 des 265 cours spécialisés proposés dans la région, « les garçons et les filles seront incités dès leur plus jeune âge à faire la guerre », écrit-il. En comparaison, 20 cours d’ingénierie, 11 cours de médecine et trois cours spécialisés dans les situations d’urgence sont prévus.

« Les Russes n’en ont rien à faire du futur de l’oblast de Louhansk. Ils doivent régler leurs ambitions politiques sanglantes au détriment des jeunes des territoires occupés », dénonce M. Khartchenko.

Les forces russes ont bombardé le village d’Omelnyk, dans le raïon de Polohy (📍), a annoncé le chef de l’administration militaire de l’oblast de Zaporijia, Ivan Fedorov. « Des maisons ont été détruites. Un couple − un homme de 64 ans et une femme − ont été tués », précise-t-il.

Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée russe a visé le territoire ukrainien avec 86 drones de type Shahed et autres drones leurres, rapporte l’armée de l’air ukrainienne dans son point quotidien sur Telegram. La défense antiaérienne a abattu ou supprimé 76 de ces drones dans le nord, le sud, l’est et le centre du pays, ajoute-t-elle. Les dix drones restants ont touché six localités ukrainiennes, précise l’armée.

Le président russe a défendu son invasion de l’Ukraine, accusant une nouvelle fois l’Occident d’avoir déclenché le conflit, lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), organisé par Pékin à Tianjin, en Chine. L’OCS est présentée par Pékin et Moscou comme faisant contrepoids à l’OTAN.

« Cette crise n’a pas été déclenchée par l’attaque de la Russie en Ukraine, elle est le résultat d’un coup d’Etat en Ukraine, qui a été soutenu et provoqué par l’Occident », a prétendu M. Poutine. Cette déclaration fait référence aux mouvements pro-européens de Maïdan en Ukraine, qui ont forcé le président prorusse du pays à quitter le pouvoir en 2014. Moscou avait alors annexé la péninsule de Crimée et soutenu des séparatistes dans l’est du pays, déclenchant une guerre civile.

« La deuxième cause de la crise, ce sont les tentatives constantes de l’Occident pour attirer l’Ukraine dans l’OTAN », a ajouté le dirigeant russe, avant de déclarer « appréci[er] grandement les efforts et les propositions de la Chine, de l’Inde et de[s] autres partenaires stratégiques, qui visent à contribuer à la résolution de la crise ukrainienne ».

Le président chinois, Xi Jinping, a ouvert lundi à Tianjin (Nord) un sommet régional réunissant autour de lui les leaders russe, indien, turc et iranien et une volée de dirigeants eurasiatiques.

Le dirigeant de la deuxième puissance économique mondiale a échangé des amabilités à leur arrivée avec le président russe, Vladimir Poutine, et le premier ministre indien, Narendra Modi, souriants, avant que les dirigeants des dix pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) posent pour une photo de groupe sur le tapis rouge.

Avec les pays partenaires et observateurs, les chefs d’Etat ou de gouvernement d’une vingtaine de pays sont réunis dans la mégapole portuaire de Tianjin. Les représentants d’une dizaine d’organisations régionales et internationales participent également à ce rendez-vous censé placer la Chine au cœur de la compétition stratégique.

Le sommet, le premier depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, est décrit comme le plus important par sa participation depuis la création de l’OCS, en 2001. Il se tient dans un contexte de crises multiples touchant directement ses membres : confrontation commerciale des Etats-Unis avec la Chine et l’Inde, guerre en Ukraine ou encore querelle nucléaire iranienne.

Le président ukrainien a annoncé, lundi, l’arrestation d’une personne après le meurtre de l’ex-président du Parlement Andri Paroubi. « Le suspect a livré un premier témoignage », a écrit Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, sans préciser s’il s’agissait d’aveux. « Les investigations de rigueur sont en cours afin d’établir toutes les circonstances de ce meurtre », poursuit-il en saluant le travail coordonné et rapide des enquêteurs.

« L’ensemble des forces de l’ordre et les procureurs travaillent sans relâche. Je remercie toutes les personnes qui y participent : la police nationale, le ministère de l’intérieur, les services de sécurité ukrainiens et le bureau du procureur », écrit encore M. Zelensky.

La défense aérienne est entrée en action, dimanche soir, dans l’oblast de Kiev, déclare l’administration militaire régionale, sans plus de précisions. L’armée de l’air avait auparavant annoncé que des groupes de drones d’attaques russes se dirigeaient vers les oblasts de Kiev, de Tchernihiv et de Poltava. La plupart des alertes aériennes ont ensuite été levées.

Le président russe, Vladimir Poutine, en déplacement en Chine à l’occasion du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï, doit y rencontrer le premier ministre slovaque, Robert Fico, a annoncé le Kremlin, dimanche.

Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président russe, interrogé sur la possibilité d’une telle entrevue, a répondu que la rencontre était « prévue », sans préciser la date ni le sujet dont ils discuteront. Robert Fico est l’un des très rares dirigeants européens à être resté proche de Vladimir Poutine après le lancement de l’offensive russe en Ukraine, en février 2022.

« Nous allons continuer nos opérations actives exactement de la manière nécessaire à la défense de l’Ukraine. Les forces et les ressources sont en cours de préparation. De nouvelles frappes en profondeur ont aussi été planifiées », écrit le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur les réseaux sociaux, après un entretien avec le général Oleksandr Syrsky, commandant en chef des forces armées.

« Sur l’ensemble du front, en seulement huit mois cette année, 290 000 militaires russes ont été tués ou gravement blessés », poursuit le chef de l’Etat, dont le bilan est à la fois invérifiable et sujet à caution. « Ils ont subi leurs plus grandes pertes précisément dans la région de Donetsk, sans réaliser aucun de leurs objectifs stratégiques », ajoute-t-il.

L’état-major de l’armée ukrainienne avait auparavant annoncé l’échec « quasi total » de l’offensive russe du printemps et de l’été. « Le 30 août, la propagande russe a diffusé le rapport du chef d’état-major général des forces armées russes [Valeri Guerassimov] sur les prétendus “résultats de la campagne printemps-été 2025”. Il s’agit essentiellement de tentatives visant à présenter des vœux pieux comme des réalités et de mensonges éhontés. (…) Malgré les déclarations de Guerassimov, les forces russes n’ont pris le contrôle total d’aucune grande ville », souligne-t-il.

Le président chinois, Xi Jinping, a réuni dimanche les dirigeants russe, indien, iranien et turc, ainsi qu’une kyrielle de responsables eurasiatiques, à la veille d’un sommet censé montrer, à l’heure des droits de douane américains et des tensions géostratégiques, qu’un autre modèle de relations est possible.

Les chefs d’Etat et de gouvernement d’une vingtaine de pays et les responsables d’une dizaine d’organisations internationales ou régionales ont afflué dans la mégapole portuaire de Tianjin, dans le nord de la Chine, pour participer lundi au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), le premier depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump.

Le président russe, Vladimir Poutine, est arrivé dimanche matin. Son homologue chinois a multiplié les entretiens bilatéraux, notamment avec le premier ministre indien, Narendra Modi, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dimanche, avant une réception en l’honneur de ses invités prévue dans la soirée. Le président russe, Vladimir Poutine, et Xi Jinping doivent s’entretenir mardi 2 septembre à Pékin.

M. Poutine et plusieurs autres participants assisteront mercredi à Pékin à un grand défilé militaire organisé à l’occasion du 80^e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. Le leader nord-coréen, Kim Jong-un, y est attendu.

De nombreux alliés de Kiev soupçonnent Pékin de soutenir Moscou dans le conflit ukrainien. La Chine invoque la neutralité et accuse les pays occidentaux de prolonger les hostilités en armant l’Ukraine.

Un engin explosif largué par un drone russe a coûté la vie dimanche à une habitante de Kherson, annonce Oleksandr Prokudin, chef de l’administration militaire de l’oblast. Des bombardements ont, par ailleurs, fait six blessés dans le centre-ville, où des établissements médicaux et éducatifs ainsi qu’un bâtiment administratif ont été endommagés, ajoute-t-il.

D’après le responsable de l’administration militaire de l’oblast d’Odessa, une attaque de drones russes au cours de la nuit de samedi à dimanche a endommagé quatre installations électriques près d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, privant de courant plus de 29 000 foyers.

La ville portuaire de Tchornomorsk, en périphérie d’Odessa, a été la plus durement frappée et des bâtiments résidentiels et administratifs y ont aussi été endommagés, a précisé Oleh Kiper. « Les infrastructures essentielles fonctionnent à l’aide de groupes électrogènes », a-t-il déclaré, en faisant état d’un blessé dans ce bombardement.

DTEK, principal producteur d’électricité en Ukraine, a déclaré dans un communiqué que quatre de ses sites avaient été attaqués au cours de la nuit. « Dès que les employés recevront l’autorisation de l’armée et des services de secours, ils commenceront immédiatement à inspecter les équipements et à entreprendre des réparations d’urgence », a dit l’entreprise.

La Russie ne s’est pas exprimée dans l’immédiat sur ce bombardement.

Le président de la Fédération de Russie est arrivé dimanche matin à Tianjin, dans le nord de la Chine, pour un sommet régional avec une vingtaine de dirigeants étrangers, suivi d’une grande parade militaire à Pékin en sa présence, ont rapporté les agences russes.

Vladimir Poutine participe au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) dimanche et lundi autour du président chinois, Xi Jinping, avec notamment ses homologues iranien et turc, Massoud Pezeshkian et Recep Tayyip Erdogan.

Le chef du Kremlin assistera mercredi à un défilé célébrant à Pékin les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale et la victoire contre le Japon, où est également attendu le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un.