Le 10 septembre est derrière nous, bilan:

Le 10 septembre est derrière nous. Comme on l’a répété ces dernières semaines, cette journée n’était pas une fin en soi. Pas l’aboutissement de deux mois de préparation. Mais bien le début d’un mouvement qui doit encore se construire et trouver sa forme.

Une mobilisation massive.
Les renseignements prévoyaient 100 000 personnes dans la rue. Ils en redoutaient déjà les conséquences. Le résultat est tout autre : entre 400 000 et 500 000 personnes ont manifesté partout en France et en outre-mer. Un chiffre impressionnant, surtout pour une date appelée par des citoyens, un jour de semaine, à peine quelques jours après la rentrée. Cette mobilisation dit l’exaspération d’une population au bord de la rupture, face à des décennies de politiques qui enrichissent toujours les mêmes et précarisent toujours plus les autres.
Un échec du côté des blocages.
Tout l’été, les appels étaient clairs : le 10 septembre devait être une journée de blocage, pas seulement de manifestation. Routes, dépôts, centres logistiques… il fallait bloquer le pays pour forcer les dirigeants à entendre la colère.
Pourtant, la majorité des citoyens a choisi de se tourner vers les rassemblements et manifestations. Résultat : la plupart des blocages ont tenu peu de temps et eu peu d’impact. Le paradoxe, c’est qu’à Paris, les rares vrais blocages de la journée sont venus des manifestations sauvages.
Il manquait une partie du peuple
Une partie de la population en colère n’a pas répondu à l’appel. Beaucoup de celles et ceux qui avaient pu se mobiliser avec les Gilets Jaunes ont refusé de participer.
Pourquoi ? Parce que le 10 septembre a été trop identifié comme une mobilisation de gauche. Or l’enjeu n’est pas de porter un parti ou une famille politique au pouvoir. Mais d’imposer un rapport de force entre ceux qui dominent et ceux qui sont exploités. Tant que ce malentendu persiste, des centaines de milliers de personnes resteront à distance.
Peut être une image de foule et texte qui dit ’BILAN DU 10 SEPTEMBRE CE N'EST PAS UN ECHEC MAIS ÇA PA MARCHÉ RETOUR ŞUR LES POINTS POSITIFS (ET NÉGATIFS) DE CE DEBUT DU MOUVEMENT BLOQUONS TOUT’
Peut être une image de texte qui dit ’septembre est derrière nous. Comme on ν'α répété ces dernières semaines, cette journée n'était pas une en Pas de deux mois de préparation. Mais bien le début mouvement qui doit encore construire et trouver sa forme. Une mobilisation massive. Les enseignements prévoyaient 100 000 rue. en redoutaient les conséquences. résultat est tout autre: entre 400 000 et 500 000 personnes ont partout France en chiffre impressionnant, surtout pour une date appelée par des citoyens, un jour de semaine, peine quelques jours rentrée. Cette mobilisation l'exaspération population au bord de rupture, des décennies de politiques qui toujours précarisent toujours autres.’
Peut être une image de texte qui dit ’Un échec du côté des blocages. Tout l'été, les appels étaient clairs le 10 septembre devait être une journée de blocage, pas seulement de manifestation. Routes, dépôts, centres logistiques... fallait bloquer le pays pour forcer les dirigeants à entendre la colère. Pourtant, la majorité des citoyens α choisi de se tourner vers les rassemblements et manifestations. Résultat plupart des blocages ont tenu peu de temps et eu peu d'impact. Le paradoxe c'est qu'à Paris, les rares vrais blocages de la journée sont venus des manifestations sauvages. >>>’Peut être une image de texte qui dit ’Il manquait une partie du peuple Une partie de la population en colère 'α pas répondu à l'appel. Beaucoup de celles et ceux qui avaient pu se mobiliser avec les Gilets Jaunes ont refusé de participer. Pourquoi ? Parce que le 10 septembre α été trop identifié comme une mobilisation de gauche. Or l'enjeu n'est pas de porter un parti ou une famille politique au pouvoir. Mais d'imposer un rapport de force entre ceux qui dominent et ceux qui sont exploités. Tant que ce malentendu persiste, des centaines de milliers de personnes resteront à distance. >>>’
Peut être une image de texte qui dit ’Un manque de mots d'ordre. Les manifestations sauvages dans Paris ont montré un vrai manque de slogans et de chants ancrés dans cette colère sociale. On a entendu des "ACAB" et des "Siamo", mais peu de créations populaires dirigées contre les riches qui profitent et exploitent. À l'époque des Gilets Jaunes, les chants étaient parfois crus, pas toujours très fins, mais ils étaient clairs, puissants et directement liés à la vie des manifestants. Le 10 septembre a manqué de cette énergie-là. >>>’
Peut être une image de texte qui dit ’Une répression qui ne connaît plus de limites. Dans sa très large majorité, les 500 rassemblements et blocage ont été calmes, sans dégradations ni affrontements. Pourtant, la police s'est déchaînée coups de matraque, gazages massifs et injustifiés, canons à ea à bout portant. Dans certains , des enfants de maternelle ont été touchés À Paris, un immeuble a même brûlé après la chute d'un palet de lacrymo. La réalité est claire: violence policière ne dépend pas de l'offensivité des manifestants. Elle est devenue un réflexe systématique pour contenir 'exaspération populaire. >>>’
Peut être une image de texte qui dit ’Et maintenant? ? Le 10 septembre n'était qu'un début. Mais pour que Ια suite soit constructive, il faudra embarquer bien plus largement. Refuser que ce mouvement se fasse sur l'agenda d'un parti ou d'un syndicat Et affirmer qu'il n'y a pas d'avenir émancipateur sans rupture νe le capitalisme. On parle donc d'un changement de système. L'appeler révolution ne devrait même pas nous faire peur. Car ce système détruit nos vies, et aucun parti ne nous en sortira à notre place.’

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