23 octobre 2025

L’Assemblée nationale a adopté aujourd’hui, la proposition de loi visant à intégrer la notion claire de non-consentement dans la définition pénale du viol et des agressions sexuelles. Cette mesure, réclamée depuis longtemps par les associations féministes et de victimes, constitue une avancée fondamentale pour la reconnaissance du préjudice et la lutte contre la culture du viol.
Cependant, cette reconnaissance s’est heurtée à l’opposition de l’extrême droite. En effet, une fois de plus, les groupes RN et Union de la Droite et du Centre (UDR) d’Eric Ciotti ont voté contre cette disposition jugée pourtant essentielle par de nombreuses associations pour moderniser le droit pénal et garantir que l’absence de consentement explicite soit enfin au cœur de la qualification pénale.
Leur vote s’inscrit en totale contradiction avec le consensus majoritaire sur la nécessité de faire évoluer la loi. Ce rejet soulève de sérieuses questions sur la vision de l’extrême droite concernant la protection des victimes de violences sexuelles, privilégiant de fait un statu quo pénal décrié.
Arnaud MOUILLARD
Poster un Commentaire