Marche contre les violences faites aux femmes : 49 000 personnes rassemblées à Paris

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé samedi pour dire « stop » aux féminicides. Les organisateurs saluent « la plus grande marche de l’histoire de France » contre les violences sexistes et sexuelles.

Le Monde le 23 11 2019
Nous allons désormais clore ce live, merci de nous avoir suivi. Vous pouvez désormais retrouver les témoignages des manifestants à Grenoble, Bordeaux et Paris dans cette synthèse.

« Il faut que ça change » : des dizaines de milliers de manifestants contre les violences faites aux femmes

Le Monde.frSelon un décompte du cabinet indépendant Occurence, 49 000 personnes ont manifesté samedi à Paris, et des milliers d’autres dans toute la France contre les féminicides.

La manifestation parisienne se termine en musique :
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud

Le Monde aujourd’hui à 18h08

Bordeaux. En fin de manifestation, Antoine, 19 ans, explique qu’il s’est joint au cortège, attiré par l’ampleur du mouvement :

« Je suis venu car j’ai vu les stories passer sur Instagram, et même si ça me concerne pas directement, il faut se mobiliser, 137 femmes tuées, ça ne devrait pas exister. J’ai pas de pancarte mais je suis là car c’est quelque chose qu’il faut éradiquer. L’Etat doit intervenir.
Quasiment toutes mes amies se sont déjà fait harceler dans la rue. On doit intervenir quand on voit ça. Les hommes ont une responsabilité. Le patriarcat ne peut pas changer si il n’y a que des femmes qui agissent. »
Le Monde aujourd’hui à 17h59
 Avant l’arrivée progressive du cortège parisien place de la Nation, notre journaliste a croisé quelques « gilets jaunes ».
Pierre Bouvier@pibzedog
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Le Monde aujourd’hui à 17h52
 Alors que les cortèges grenoblois et bordelais sont terminés, le cortège parisien s’achève place de la Nation, selon notre journaliste sur place.
Pierre Bouvier@pibzedog
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Le Monde aujourd’hui à 17h37
SUR LE TERRAIN
Grenoble. La nuit tombe sur le cortège, arrivé devant la préfecture, où un décompte des 137 victimes de feminicides en 2019 a été fait.
Ghislaine et Betty, 74 et 69 ans, auraient aimé que ce #Metoo existe dans leur jeunesse. « Nous on était d’une génération qui devait la fermer », regrette Ghislaine. Pour elles, être présentes aujourd’hui était « une évidence », « c’est la moindre des choses ». Cette cause relie les générations : Ghislaine en parle beaucoup avec sa petite fille, 25 ans, très mobilisée.
ModusO@MaudObels

Nombre de manifestantes arborent les noms des victimes de féminicides. Décompte devant la préfecture

ModusO@MaudObels
Le Monde aujourd’hui à 17h32
SUR LE TERRAIN
Le mouvement Femen est intervenu dans le défilé parisien.
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud

Des FEMEN viennent de faire une apparition place de la République.

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Le Monde aujourd’hui à 17h28
SUR LE TERRAIN
Pot de colle à la main, Léa est venue dénoncer les féminicides comme elle le fait depuis bientôt trois mois : en collant des messages aux lettres noires sur fond blanc dans les rues de Paris. « C’est important d’être là, toutes ensembles, même si notre collectif est informel, on veut montrer que nous sommes unies contre les violences faites aux femmes », résume cette étudiante en théâtre de 19 ans, qui espère que « cette mobilisation convaincra d’autres femmes de s’engager », comme elle le fait depuis la rentrée. « D’habitude, on colle le soir, pour ne pas être vues, mais aujourd’hui on veut montrer que c’est facile, tout le monde peut le faire », lance celle qui vient de coller sur la statue de la place de la République : « Femmes assassinées, la patrie indifférente. »
En plus des affiches dénonçant les féminicides, Léa a participé à l’action visant à empêcher l’avant-première du dernier film de Roman Polanski.
Avant, Léa participait aux manifestations contre le sexisme, mais elle estime qu’il « faut désormais aller plus loin. » Ces derniers mois, elle constate « une plus grande sororité », évoquant « un tournant historique » pour le féminisme. Mais tout reste à faire : « On veut des réponses concrètes et financières pour ne plus compter nos mortes. » Sur la banderole en tête de son cortège, il est écrit : « Etat coupable, justice complice. »
Laurence Geai / « LE MONDE »
Le Monde aujourd’hui à 17h27
URGENT
Le collectif #Noustoutes, qui a organisé les manifestations d’aujourd’hui, salue « la plus grande marche de l’histoire de France contre les violences sexistes ». « La réaction du gouvernement doit être à la hauteur. Nous exigeons 1 milliard d’euros supplémentaires contre les violences et des mesures d’éducation, de prévention et de formation »
Le Monde aujourd’hui à 17h20
SUR LE TERRAIN
« A bas, à bas, le patriarcat »« quand c’est non, c’est non ». A intervalles réguliers, dans le cortège parisien, les manifestants scandent des slogans dénonçant la domination masculine et soulignant l’importance de la notion de consentement. De nombreuses pancartes rendent aussi hommage aux femmes tuées dans le cadre conjugal, au nombre de 137 depuis le début de l’année, selon le décompte du collectif Féminicides par compagnons ou ex.
Pierre Bouvier / « LE MONDE »
Le Monde aujourd’hui à 17h19
Les organisatrices de la marche annoncent le double de l’estimation du cabinet indépendant Occurrence, qui a dénombré 49 000 personnes à Paris.
Solène Cordier@scordier

Les organisatrices annoncent 100 000 manifestants à Paris et 150 000 partout en France

Le Monde aujourd’hui à 17h15
SUR LEMONDE.FR
Avant l’annonce, lundi, de nouvelles mesures pour lutter contre les violences conjugales, le gouvernement a présenté vendredi un plan pour lutter contre les négligence des forces de l’ordre lors des dépôts de plaintes.

Violences conjugales : une grille d’évaluation des signaux d’alerte pour les forces de l’ordre

Le Monde.frChristophe Castaner et Marlène Schiappa ont présenté vendredi une nouvelle grille de 23 questions permettant aux fonctionnaires de mieux évaluer les risques.

Le Monde aujourd’hui à 17h13
SUR LE TERRAIN
 A Bordeaux, le cortège s’achève devant le palais de justice, selon notre journaliste présente sur place.

Claire Mayer@clrmayer

Devant la police nationale de Mériadeck un silence de plomb pendant qu’une manifestante raconte l’expérience dramatique d’une femme victime de violences par son conjoint. S’en suit un « police nationale, police nationale » clamé en boucle par la foule

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Claire Mayer@clrmayer
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Le Monde aujourd’hui à 17h04
Scènes du cortège parisien, rapportées par notre journaliste.
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
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Cécile Bouanchaud@CBouanchaud

Un petit groupe de féministes antifas, habillées en tenue de black bloc, font des interventions pendant la marche Ici, avec des fumigènes, place de la république : « féministes antifas contre le patriarcat ».

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Le Monde aujourd’hui à 17h02
A Grenoble, le cortège s’élance. Parmi les quelque 200 personnes réunies, toutes les générations, beaucoup de femmes mais aussi d’hommes. Présentes à la manifestation, Flora et Olivia, 18 ans, en première année d’études, se sont sensibilisées petit à petit avec leurs amis et sur les réseaux sociaux. « J’ai davantage conscience du monde qui m’entoure », estime Olivia. Flora, elle, ne peut plus supporter certaines remarques de son entourage, notamment qui rendent fautives les victimes de viol.
Marie et Adrien, 36 et 33 ans, accompagnés de leur chienne Liloo, étaient déjà présents à la marche de l’année dernière, mais ils n’ont pas l’impression que grand-chose a changé. « Je suis particulièrement sensible à cette cause car ma mère a été confrontée à la violence conjugale, » explique Marie. Adrien, quant à lui, estime que cette cause est universelle et qu’elle se diffuse « plus où moins selon les milieux ».
Le Monde aujourd’hui à 16h56
URGENT
Le cortège parisien a réuni 49 000 personnes, selon un comptage effectué par le cabinet indépendant Occurrence pour un collectif de médias. L’an passé à Paris, la marche avait rassemblé 30 000 personnes selon les organisatrices, 12 000 selon la police.
Le Monde aujourd’hui à 16h5
SUR LE TERRAIN
Saint-Etienne. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dans la préfecture de la Loire et ont notamment crié en hommage aux femmes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon, comme témoigne ce tweet d’un internaute :
Sb42@BuissonSamir

@NousToutesOrg manifestation à Saint-Étienne (42) avec plus de 200 personnes.
Extrait de la minute de cris .

Le Monde aujourd’hui à 16h41
SUR LE TERRAIN
Si elles devaient résumer le message à faire passer pour cette marche #Noustoutes ? « A bas le patriarcat ! », dit sans hésiter Oriane (à gauche sur la photo), 22 ans, étudiante en master de sociologie, venue avec des amies dans le cortège d’Act Up.
« Je veux dénoncer les féminicides, la culture du viol, la société masculiniste », poursuit dans une énumération sans fin son amie Solène, 24 ans. Dénonçant toutes les deux la « culture machiste », les manifestantes évoquent la sortie du film J’accuse, de Roman Polanski, et les propos du philosophe « réactionnaire » Alain Finkielkraut.
Cette culture patriarcale, Oriane en a pris conscience il y a cinq ans, en arrivant dans une ville où elle « se sentait en danger en marchant dans la rue »« Cela n’a pas changé, le combat continue », poursuit Solène, qui estime que le monde réuni à la marche est à la fois enthousiasmant mais prouve que « tout reste à faire pour nos droits ».
Laurence Geai / « LE MONDE »
Le Monde aujourd’hui à 16h35
SUR LE TERRAIN
Le cortège parisien arrive place de la République, avant de poursuivre vers la place de la Nation.

Pierre Bouvier@pibzedog

Le cortège sur la place de la République.

Le Monde aujourd’hui à 16h35
SUR LE TERRAIN
Rennes. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans la capitale bretonne contre les violences faites aux femmes, rapporte France Bleu Armorique.

FB Armorique

@bleuarmorique

Près de 3000 manifestants à Rennes pour cette grande marche contre les violences faites aux femmes

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FB Armorique

@bleuarmorique

La file du cortège semble infinie, des milliers de personnes défilent à Rennes

Le Monde aujourd’hui à 16h33
SUR LE TERRAIN

Bordeaux. Inès et Lycia, 21 et 19 ans :

« On est avant tout des femmes. Il y a certains pays où on ne peut pas manifester, autant en profiter. 
Cent trente-sept femmes sont mortes, c’est aussi pour elles qu’on est venues aujourd’hui. On ne les a pas entendues. On a beaucoup de choses à dire mais pas assez de pancartes ! » 
Claire Mayer / « Le Monde »
Le Monde aujourd’hui à 16h25
SUR LE TERRAIN
De notre journaliste dans le cortège parisien.
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud

Le cortège d’Act up vient d’organiser un die in de plusieurs minutes. Les manifestants se sont allongés, en silence, avant de se relever, scandant : « femmes trans on meurt, l’indifférence demeure ».

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Le Monde aujourd’hui à 16h15
Grenoble. Sous la pluie mais en musique, une centaine de personnes patientent avant le départ du cortège à 16 heures. Vingt-cinq organisations (collectifs, associations, syndicats) ont signé un appel à manifester dans l’Isère. Christiane est venue avec le comité Lucie Baud, du nom d’une ouvrière tisseuse en soierie de Vizille, militante syndicaliste pour les droits des ouvrières et ouvriers.
Maud Obels / « LE MONDE »
Le Monde aujourd’hui à 16h09
SUR LE TERRAIN
Paris. Dans le cortège de la marche, beaucoup s’enthousiasment du nombre de manifestantes et manifestants. « Il y a du monde, ça fait plaisir », constate un manifestant venu avec son amie. Il est 14 heures, devant l’Opéra Garnier, le cortège de tête censé partir à cette heure de la place atteint déjà les Grands Boulevards, à plusieurs centaines de mètres. « On se tient chaud, c’est bien », plaisante une mère de famille venue avec sa fille pour sa première manifestation.
Tout le défilé, dominé par la couleur violette, couleur non genrée devenue symbole du féminisme dans le monde entier, est dense et étoffé, joyeux et sérieux, émouvant aussi. « On ne retrouve pas nos proches mais ce n’est rien », lance une jeune femme, pancarte « Je te crois » à la main.
« Par rapport aux autres années, des personnes viennent davantage de partout, ce n’est plus uniquement des militants d’associations », fait remarquer une manifestante venue avec son amie. Au loin, une organisatrice informe la foule : « On me dit dans l’oreillette qu’on est tellement nombreux qu’il y a encore des personnes place de l’Opéra. » Une manifestante abonde : « On est vraiment plus nombreux que l’année dernière ! »
Alain JOCARD / AFP
Le Monde aujourd’hui à 16h02
SUR LE TERRAIN
Bordeaux. Karfa Diallo est le fondateur de Mémoires & Partages, une association bordelaise qui œuvre à la reconnaissance de la mémoire de l’esclavage.
« Pour nous, être solidaires et être présents ça montre aussi qu’il y a un mouvement intersectionnel qui relie les problématiques du genre, de la race et de l’exploitation économique. Cette convergence des luttes est indispensable. Je suis très fier que les Bordelais se soient mobilisés aujourd’hui, c’est une ville qui résiste malgré la gentrification et les exclusions. Et ce n’est pas fini. »
Claire Mayer / « LE MONDE »
Le Monde aujourd’hui à 15h50
SUR LE TERRAIN
Perpignan. Plusieurs centaines de personnes étaient dans les rues de la préfecture des Pyrénées-Orientales, rapporte France Bleu :

France Bleu Roussillon

@bleuroussillon

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France Bleu Roussillon

@bleuroussillon

Après une halte devant le palais de Justice de , les manifestants, plus nombreux qu’au départ de la marche, font un arrêt devant la préfecture des

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Le Monde aujourd’hui à 15h49
SUR LEMONDE.FR
En 2018, les 121 féminicides ont rendu 82 enfants orphelins, et 29 d’entre eux ont été directement témoins. Dans trois cas, ce sont même eux qui ont donné l’alerte. Le Monde poursuit son travail d’enquête exhaustif sur l’ensemble des féminicides identifiés l’année passée.

« Tu sais, papa, il a tué ma mamie et ma maman » : l’enfance effacée des orphelins de féminicides

Le Monde.frEn 2018, 82 enfants ont perdu leurs parents à la suite d’un homicide conjugal. Près de 60 d’entre eux étaient présents lors des faits, mais la plupart ne font l’objet d’aucun suivi. En Seine-Saint-Denis, un protocole unique en France prend en charge, depuis cinq ans, ces victimes.

Le Monde aujourd’hui à 15h45
SUR LE TERRAIN
 Selon nos journalistes sur place, des militants et militantes féministes antifascistes sont brièvement apparus dans la manifestation parisienne.
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud

Des féministes antifas, vêtus en tenue de black bloc se sont invités en tête de cortège, scandant « siamo tutti antifacisti ». Ils sont reparti une minute plus tard.

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Le Monde aujourd’hui à 15h42
Dans la foule parisienne, beaucoup de jeunes, dont Lana (15 ans), Zélie (15 ans) et son frère Elias (13 ans).
Lana :
« C’est une cause trop importante. Il y a trop d’inégalités, trop de sexisme. On est censés être dans un pays libre, et pourtant il y a encore plein de violences. J’ai un frère et ma mère m’a toujours dit que je devais faire plus attention, me protéger davantage. Les filles de notre âge sont sensibilisées, les garçons moins. »
Elias :
« Je suis venu pour défendre la cause des femmes. Je pense que les femmes et les hommes devraient être égaux, non ? »
Zélie :
« On est tous d’une manière ou d’une autre concernés, personnellement ou pas. Il y a trop d’affaires comme ça aujourd’hui. Il faut que ça change. »
Pierre Bouvier / « LE MONDE »
Le Monde aujourd’hui à 15h40
Lille. Plusieurs milliers de personnes également dans les rues de la préfecture des Hauts-de-France, comme en témoignent ces tweets d’un journaliste de Franceinfo et d’un internaute :

Matteu Maestracci

@MMaestracci

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Matteu Maestracci

@MMaestracci

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4

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Le Monde aujourd’hui à 15h37
SUR LE TERRAIN
Grenoble. Notre journaliste Maud Obels est devant le musée de Grenoble, où la manifestation se met doucement en place.
ModusO@MaudObels

A Grenoble, la manifestation contre les violences faites aux femmes ne commence qu’à 16 h pour « se réapproprier l’espace public la nuit » selon Margot Belair du collectif Nous toustes 38.

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ModusO@MaudObels

Le service d’ordre est organisé en « mixité choisie »: sans hommes cisgenre pour « se réapproprier une fonction habituellement monopolisée par les hommes cis ».

Le Monde aujourd’hui à 15h28
SUR LE TERRAIN
Depuis le cortège à Bordeaux.
Claire Mayer@clrmayer

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Le Monde aujourd’hui à 15h27
SUR LE TERRAIN
Montpellier. Plusieurs milliers de personnes sont rassemblées dans la préfecture de l’Hérault contre les violences faites aux femmes, comme en témoignent ces tweets de France Bleu Hérault.

France Bleu Hérault

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France Bleu Hérault

@bleuherault

Petit arrêt devant le tribunal pour une action

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France Bleu Hérault

Autre action, cette fois aux abords de la Préfecture

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Le Monde aujourd’hui à 15h24
Pierre Bouvier@pibzedog

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Le Monde aujourd’hui à 15h18
Bordeaux. Pour Lilas Rose et Sarah, 18 ans, la manifestation d’aujourd’hui est une cause qui leur tient à cœur. Le terme « féminicide », elles le connaissent depuis pas si longtemps. Elles déplorent de devoir toujours faire attention quand elles sortent à Bordeaux, sur la façon aussi dont elles doivent s’habiller. « Quand on sort, on se fait souvent emmerder par les mecs », expliquent-elles. Alors elles suivent de près les événements sur les réseaux sociaux pour se mobiliser, comme cet après-midi à Bordeaux.
Claire Mayer / « LE MONDE »
Le Monde aujourd’hui à 15h10
SUR LE TERRAIN
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud

Beaucoup de parents sont venus avec leurs enfants. L’ambiance est puissante, sérieuse et joyeuse à la fois, émouvante aussi.

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Le Monde aujourd’hui à 15h08
SUR LE TERRAIN
Amélie (24 ans) est venue avec sa mère, Joëlle (56 ans), dans le cortège parisien.
« Le harcèlement de rue, explique Amélie, j’y suis confrontée quotidiennement dans les transports. J’ai subi une agression assez violente dans le RER, avec un homme qui se masturbait et a tenté de me violer. Heureusement, j’ai pu m’échapper, mais depuis j’en parle sur les réseaux sociaux et avec mes proches, pour sensibiliser et que ça change. »
Sa mère, Joëlle : « Je suis là pour soutenir ma fille dans sa démarche, pour que la voix de toutes les femmes victimes de violences, et aussi celle des hommes, soit entendue. Je crois qu’on est dans un moment de changement par rapport à tout ça. »
Pierre Bouvier / « LE MONDE »
Le Monde aujourd’hui à 15h01
SUR LEMONDE.FR
Réticente à utiliser le terme de féminicide, la magistrature commence pourtant à s’interroger sur ses propres pratiques. Dans une courte étude menée par le parquet général d’Aix-en-Provence, les magistrats ont conclu que 55 % des auteurs avaient des antécédents de violences ou de menaces sur conjoint.

« On n’a jamais pris ma sœur au sérieux, ni avant ni après sa mort » : les failles de la justice face aux féminicides

Le Monde.frPlongée au cœur d’affaires qui interrogent l’institution judiciaire, et mettent en évidence ses lacunes dans la protection des femmes victimes de violences.

Le Monde aujourd’hui à 14h52
SUR LE TERRAIN
Cécile Bouanchaud@CBouanchaud
« Pas une de plus », scandent les manifestants dénonçant les féminicides du monde entier. « État coupable, Justice complice », peut-on lire sur l’affiche en tête de leur cortège.

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Le Monde aujourd’hui à 14h49
Bordeaux. Dans le défilé bordelais, Delphine Jamet (à droite), conseillère municipale écologiste, est ravie qu’il y ait autant de monde, et surtout beaucoup d’hommes : « On ne peut pas faire sans eux, et ils doivent davantage prendre la parole. »
Claire Mayer / « LE MONDE »
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