Au Chili, José Antonio Kast se rapproche dangereusement du pouvoir. ARrivé second du premier tour derrière le candidat d’union de la gauche, Kast devrait bénéficier de la plupart des reports de voix des autres candidats (de droite et d’extreme droite)
un père nazi, un héritage familial profondément lié à la dictature de Pinochet, et un discours politique qui assume une vision autoritaire de la société. Ce n’est pas “juste un candidat conservateur” : c’est un symptôme d’un basculement global.
Au Chili, José Antonio Kast se rapproche dangereusement du pouvoir. ARrivé second du premier tour derrière le candidat d’union de la gauche, Kast devrait bénéficier de la plupart des reports de voix des autres candidats (de droite et d’extreme droite)
un père nazi, un héritage familial profondément lié à la dictature de Pinochet, et un discours politique qui assume une vision autoritaire de la société. Ce n’est pas “juste un candidat conservateur” : c’est un symptôme d’un basculement global.
Son père a été membre du parti nazi. Une réalité que le candidat minimise et relativise.
Mais ce passé n’est pas anecdotique : il résonne dans ses propres positions.
Kast a souvent salué Augusto Pinochet, qualifié d’“homme d’État”, ignorant les milliers de victimes de torture, d’assassinats, de disparitions.
Son frère a occupé un poste majeur sous la dictature.
Cette fascination pour un régime militaire n’est pas qu’une nostalgie : c’est un projet politique où l’autorité prime sur les droits, où la force remplace la démocratie.
Face à la crise sociale et migratoire, Kast propose une réponse brutale :
• fermeture des frontières,
• expulsions massives,
• renforcement sans limite des pouvoirs policiers,
• discours qui associe immigration et criminalité.
La recette classique de l’extrême droite mondiale : générer la peur pour imposer l’autorité.




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