Coronavirus dans le monde : le point et le bilan en chiffres au Royaume-Uni, en Espagne, Italie, USA…

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[Mis à jour le 30 avril 2020 à 18h07] Le nombre de personnes contaminées par le coronavirus dans le monde ne cesse d’augmenter malgré les mesures de confinement mises en place dans de nombreux pays. Au total, plus de 3,2 millions d’individus sont ou ont été malades du Covid-19. Si près de 230 000 personnes sont décédées des suites de la maladie depuis le début de l’épidémie, plus d’un million sont aujourd’hui guéries dans le monde. L’Europe est le continent le plus endeuillé, avec plus de 130 000 victimes. L’Italie a passé la douloureuse barre des 27 000 décès des suites de la maladie, alors que l’Espagne et la France comptabilisent chacune plus de 24 000 morts. Le Royaume-Uni inclut désormais les morts du Covid-19 en maison de retraite dans son bilan, ce qui fait de lui le deuxième pays européens déplorant le plus de décès liés au virus, soit plus de 26 000. Avec 2 500 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, les Etats-Unis ont franchi mercredi la barre des 60 000 morts. Ils sont de loin le pays le plus touché au monde, avec également plus d’un million de cas de coronavirus détectés.

La pandémie a toutefois ralenti et plusieurs pays européens et Etats américains commencent à annoncer les premières mesures de déconfinement afin de permettre une reprise de l’économie, sans sacrifier la santé de leur population. La France commencera à se déconfiner prudemment le 11 mai, mais seulement si les indicateurs sanitaires le permettent. Le plan de déconfinement prévoit des tests massifs, la réouverture progressive des écoles et des commerces, sauf les cafés et restaurants, le port du masque obligatoire dans les transports publics, des déplacements limités à 100km sans autorisation… En Espagne, la feuille de route gouvernementale prévoit à partir du 9 mai un déconfinement par « phases » jusqu’à « fin juin ». Les écoles resteront fermées jusqu’en septembre, tandis que l’accès aux plages ou les visites dans les résidences pour personnes âgées ne se feront pas avant le mois de juin. En Italie, les mesures seront également strictes pour le déconfinement programmé le 4 mai : rassemblements interdits, comme les déplacements entre régions, masque obligatoire dans les transports… En Allemagne, le port du masque devient obligatoire dans les commerces, comme dans les transports.

Et concernant le tourisme et les déplacements à l’international ? « Il est très probable que les frontières internationales resteront partiellement fermées au moins jusqu’à ce que la pandémie soit sous contrôle à la fois en Europe et aux Etats-Unis, ce qui n’arrivera pas au même moment », explique à l’AFP Luigi Scazzieri, spécialiste des migrations et des relations transatlantiques au cercle de réflexion Centre for European Reform. « Mais même après la levée des restrictions, il ne faut pas s’attendre à un retour à la normale: de possibles mesures de quarantaine, mais aussi la peur, risquent de continuer à affecter le tourisme et, dans une moindre mesure, les voyages d’affaires », prévient-il.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle réunirait ce jeudi les experts de son comité d’urgence afin d’évaluer l’évolution de la pandémie, après avoir été sévèrement attaquée, entre autres par le président américain Donald Trump, pour ne pas en avoir immédiatement saisi la gravité. Le monde recensait 600 cas et 18 morts, quand le 23 janvier l’OMS avait estimé que la maladie (pas encore baptisée Covid-19) n’était « pas encore une urgence sanitaire mondiale ». Le 30 janvier, quand cette urgence avait été déclarée, il y avait près de 7 800 cas, mais seulement 80 détectés en dehors de Chine, et 170 morts, tous en Chine. La pandémie n’a cessé de progresser depuis. Elle n’épargne plus que des Etats insulaires qui ont fermé leurs frontières, la plupart en Océanie, et officiellement des pays à régime autoritaire connus pour leur opacité, comme la Corée du Nord ou le Turkménistan. Aujourd’hui, le nombre de cas recensés sur la planète dépasse 3,2 millions.

La carte du coronavirus dans le monde

Statistiques du coronavirus

Statistiques du coronavirus au 30/04/2020 au soir
Pays Nombre de cas Nouveaux cas Nombre de morts Nouveaux cas mortels
USA 1,085,171 +20,977 63,277 +1,622
Espagne 239,639 +2,740 24,543 +268
Italie 205,463 +1,872 27,967 +285
Royaume Uni 171,253 +6,032 26,771 +674
France 167,178 +758 24,376 +289
Allemagne 162,375 +836 6,563 +96
Turquie 120,204 +2,615 3,174 +93
Russia 106,498 +7,099 1,073 +101
Iran 94,640 +983 6,028 +71
Chine 82,862 +4 4,633
Brésil 80,246 +885 5,541 +30
Canada 53,013 +1,416 3,180 +184
Belgique 48,519 +660 7,594 +93
Pays-Bas 39,316 +514 4,795 +84
Perou 36,976 +3,045 1,051 +108
Inde 34,862 +1,800 1,154 +75
Suisse 29,586 +179 1,737 +21
Portugal 25,045 +540 989 +16
Equateur 24,934 +259 900 +17
Arabie Saoudite 22,753 +1,351 162 +5
Suède 21,092 +790 2,586 +124
Irlande 20,612 +359 1,232 +42
Mexique 17,799 +1,047 1,732 +163
Pakistan 16,473 +948 361 +18
Singapour 16,169 +528 15 +1
Chili 16,023 +1,138 227 +11
Israel 15,946 +112 222 +7
Autriche 15,452 +50 584 +4
Biélorussie 14,027 +846 89 +5
Japon 13,965 +70 425 +12
Qatar 13,409 +845 10
Pologne 12,877 +237 644 +20
Emirats Arabes Unis 12,481 +552 105 +7
Roumanie 12,240 +262 717 +24
Corée du Sud 10,765 +4 247 +1

Dates de fin du confinement par pays

De nombreux pays ont adopté des mesures de confinement ces dernières semaines pour protéger leur population du Covid-19. Ces mesures touchent peu à peu à leur fin. Voici quelques dates de fin de confinement dans les pays concernés.

Pays Date annoncée de fin du confinement
Algérie 14 mai
Allemagne 4 mai
Belgique 3 mai
Espagne 9 mai
Etats-Unis pas de date nationale, déjà levé en Floride.
France 11 mai
Grèce 4 mai
Inde 3 mai
Italie 3 mai
Luxembourg pas de date mais réouverture progressive des écoles le 4 mai
Maroc 20 mai
Portugal 2 mai
Royaume-Uni 7 mai
Suisse 27 avril
Tunisie 3 mai

Coronavirus en Chine

Le nouveau coronavirus, détecté fin 2019 à Wuhan en Chine semble s’affaiblir durablement, même si de nouveaux cas sont encore détectés, essentiellement de personnes revenant de l’étranger. Au total, le Covid-19 y a contaminé près de 83 000 personnes, dont 4 633 sont décédées de la maladie, selon les chiffres officiels. Avec cette stabilisation de la situation, Wuhan a levé ses barrières depuis le 8 avril. Les collégiens et les lycéens, après plusieurs mois confinés, ont pu reprendre le chemin de l’école ce lundi dans les mégalopoles de Pékin et Shanghai. Cette rentrée s’est faite de manière ultra-sécurisée, avec masques et prises de température. Toutes les écoles chinoises étaient fermées depuis la fin janvier en Chine. La mairie de Pékin a également annoncé la levée à compter de ce jeudi de la quarantaine obligatoire de 14 jours à laquelle sont soumises toutes les personnes arrivant dans la capitale chinoise, cette mesure ne concernant toutefois pas certains voyageurs : ceux en provenance du Hubei (la province à l’épicentre de l’épidémie et dont Wuhan est le chef-lieu) ou ceux venant de zones de Chine encore considérées à haut risque, ou encore ceux provenant de l’étranger.

Reportée en pleine épidémie, la session annuelle du Parlement chinois qui devait se tenir début mars, se tiendra finalement fin mai pour célébrer le retour du pays à la normale. A présent, la situation sanitaire « s’améliore progressivement » et « la vie économique et sociale reprennent progressivement leur cours normal », a assuré mercredi l’agence Chine nouvelle, pour qui « les conditions sont réunies » désormais pour convoquer le Parlement. L’événement, qui réunit habituellement quelques 3 000 députés dans le cadre solennel du Palais du peuple à Pékin, s’ouvrira le 22 mai, a annoncé mercredi l’agence Chine nouvelle. « C’est une démonstration de force », assure à l’AFP le politologue Willy Lam, spécialiste de la Chine à l’Université chinoise de Hong Kong. Chine nouvelle n’a pas précisé si tous les députés seraient physiquement présents à Pékin ou si la session parlementaire pourrait se dérouler en ligne pour certains d’entre eux. Cette année, le programme doit présenter 17 lois relatives à la santé et à l’hygiène, entre autres pour la prévention des épidémies, mais aussi l’interdiction du commerce illégal d’animaux sauvages.

Toute la Chine redoute aujourd’hui une seconde vague de contamination dans le pays, dans le Nord-Est, proche de la frontière avec la Russie. La ville de Harbin, de 11 millions d’habitants, compte de nouveaux cas de coronavirus, beaucoup importés de Russie. La ville se confine et se barricade, des quartiers résidentiels sont placés en quarantaine, un laisser-passer est obligatoire pour circuler, et des contrôle renforcés ont été mis en place à la frontière avec la Russie. Seuls les résidents de Harbin peuvent rentrer dans la ville. Il ne s’agit pas la seule ville de la région à s’être confinée, c’est également le cas de Suifenhe, ville proche de Vladivostok. Pour endiguer les cas venant de l’extérieur du pays, toute personne arrivant de l’étranger en Chine doit obligatoirement être placée en quarantaine.

Coronavirus aux USA

Les Etats-Unis, le pays le plus touché par l’épidémie de coronavirus a passé le cap du million de cas diagnostiqués de Covid-19. Avec 2 500 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, les Etats-Unis ont franchi mercredi la barre des 60 000 morts des suites de la maladie, surnommée « l’ennemi invisible » par le président américain Donald Trump. Ce chiffre est dramatique, cela représente plus que les militaires américains morts lors du conflit du Vietnam entre 1955 et 1975. Tous les Etats américains ne sont pas touchés de la même manière, le pays connaît des disparités entre les régions. Les zones rurales sont moins impactées, alors que des Etats très denses, comme New York, épicentre de l’épidémie aux USA, souffrent énormément. La ville de New York déplore plus de 15 000 décès des suites de la maladie. Pour rendre hommage aux personnels soignants et urgentistes qui font face à cette crise sanitaire, un escadron de l’US Air Force et un autre de l’US Navy ont survolé mardi la ville de New York et ses environs.

Si certains Etats américains commencent à se déconfiner, l’Etat de New York, épicentre de la pandémie, résiste à la tentation du déconfinement et ne s’y engagera pas avant le 15 mai, une décision approuvée par une majorité de la population locale (87%). Ensuite, « il faudra être malin », a jugé le gouverneur Andrew Cuomo. D’autres Etats américains moins affectés, comme la Géorgie, ont déjà rouvert certains commerces, comme les coiffeurs, salons de beauté et de tatouages, mais aussi les bowlings. Le Texas doit faire de même vendredi et l’Alabama prévoit de rouvrir ses plages en fin de semaine, comme l’a déjà fait la Floride il y a quelques jours. Le président Donald Trump laisse les autorités locales, gouverneurs en première ligne, prendre la décision et les mesures nécessaires de redémarrage de l’économie dans leur Etat. « Nous voulons qu’ils le fassent le plus vite possible mais en toute sécurité », a déclaré le président américain lors d’un point-presse à la Maison Blanche.

Donald Trump, désireux de faire oublier ses propos maladroits sur des injections de « désinfectant » dans le corps des patients atteints de Covid-19, s’est fait discret ce week-end. Dès lundi, il a renoué avec son exercice quasi quotidien depuis le début de la crise. Il en a profité pour attaquer à nouveau la Chine, d’avoir mal géré les débuts de la crise sanitaire. Selon lui, la maladie « aurait pu être arrêtée à la source ». Il évoque une possible demande de réparation de plusieurs milliards de dollars, mais il n’a « pas encore déterminé le montant final », a-t-il ajouté sans plus de précisions. Après dix années de croissance ininterrompue, les Etats-Unis ont annoncé mercredi un recul de leur PIB de 4,8% en rythme annuel pour le premier trimestre de l’année, selon une estimation préliminaire du département du Commerce. Ceci alors que plus de 26 millions de personnes se sont inscrites au chômage ces cinq dernières semaines, du jamais vu. Il s’agit de la plus importante baisse du PIB depuis le dernier trimestre 2008 quand les Etats-Unis s’enfonçaient dans la crise financière.

Alors que de multiples essais cliniques sont en cours en Europe, en Asie et aux Etats-Unis pour trouver un traitement efficace contre la maladie Covid-19, le médicament remdesivir, du laboratoire américain Gilead, a montré des résultats encourageants pour accélérer le rétablissement des malades les plus gravement atteints, à défaut d’avoir, à ce stade, un impact significatif sur leur mortalité. Le remdesivir a accéléré de 31% le temps de rétablissement, selon un essai très attendu mené en partenariat par ce laboratoire avec les Instituts de santé américains (NIH). « Cela prouve que nous pouvons bloquer le virus », s’est félicité, prudemment optimiste, le directeur de l’Institut des maladies infectieuses Anthony Fauci, membre de la cellule de crise de la Maison Blanche.

Coronavirus en Espagne

L’Espagne est l’un des pays européens les plus fortement touchés par la crise de coronavirus. Depuis le début de l’épidémie, la maladie a coûté la vie à 24 543 personnes en Espagne, et plus de 236 000 cas de Covid-19 ont été détectés. En Espagne, le bilan du virus repasse sous les 300 morts par jour. Le pays a recensé 268 morts du Covid-19 au cours des dernières 24 heures, le bilan le plus bas depuis le 20 mars. Le cap des 130 000 personnes guéries a été franchi.

Madrid a présenté mardi son plan de déconfinement par « phases » jusqu’à « fin juin », dont le calendrier dépendra de l’évolution de la pandémie. Ce plan est « graduel » car il se déroulera en quatre phases, espacées au minimum de quinze jours afin de mesurer les conséquences du relâchement du confinement sur l’évolution de l’épidémie et, éventuellement, de le freiner ou revenir en arrière. Voici ce que comprennent les mesures prévues par le gouvernement espagnol pour la transition vers une  » nouvelle normalité  » : pas de retour à l’école prévu avant septembre, pas d’accès aux plages ou de visites dans les résidences pour personnes âgées avant le mois de juin et pas de déplacement entre les différentes provinces du royaume jusqu’à la fin de la période de déconfinement, sans doute vers le début du mois de juillet.  » Nous avons un seul objectif : remettre le pays en marche en protégeant la vie des Espagnols et en maintenant notre système de santé « , a résumé le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, qui a défini son plan comme  » graduel, asymétrique et coordonné « .

Si le confinement général du pays a été prolongé jusqu’au 9 mai et en attendant les phases de déconfinement, un léger assouplissement de certaines mesures a déjà été fait ce dimanche avec l’autorisation pour les enfants de moins de 14 ans de se promener. Ils peuvent maintenant sortir une heure par jour, entre 9h et 21h, dans un rayon d’un kilomètre autour de leur domicile, accompagné d’un seul parent. Et chaque parent ne peut sortir qu’avec trois enfants maximum. Le second vice-président Pablo Iglesias recommande toutefois « d’éviter les heures de pointe » et précise qu' »ils ne pourront pas sortir s’ils ont des symptômes ». Dès samedi, il sera également possible de faire du sport seul dehors ou de se promener entre membres du même foyer.

L’Espagne commence à enquêter sur les drames à huis clos où des milliers de décès sont attribués au coronavirus. Le parquet a ouvert des enquêtes au pénal visant 86 maisons de retraite, dont 40 dans la région de Madrid, sur la base de plaintes déposées par des familles ou des salariés. « Nous avons tous commis des erreurs », a admis le responsable régional des Politiques sociales, Alberto Reyero, reconnaissant que les établissements n’étaient pas « suffisamment préparés ». L’élu a pointé la difficulté à isoler les résidents, le manque d’équipements de protection individuels pour les personnels, le retard dans l’obtention de tests de diagnostic…

Coronavirus en Italie

En Italie, le dernier bilan officiel transmis par les autorités fait état de 323 décès en 24 heures (contre 382 hier). Le bilan total de l’épidémie en Italie est désormais de 27 682 morts. Du 11 mars au 26 avril, 151 médecins italiens ont succombé au virus, a annoncé lundi l’ordre des chirurgiens. Au total, le nombre de personnes infectées en Italie dépasse les 203 000 cas.

Le gouvernement italien a annoncé la  » phase 2  » de la lutte contre l’épidémie ce dimanche, qui débutera après le 4 mai. Celle-ci sera très semblable à la première phase, il s’agira d’apprendre à  » vivre avec  » le nouveau coronavirus en attendant un vaccin efficace, tout en limitant sa contagion. Le président du conseil, Giuseppe Conte, prévoit une reprise progressive de l’économie. Les écoles ne rouvriront pas avant septembre, les rassemblements et les déplacements entre régions resteront interdits. Le port du masque sera obligatoire dans les transports. Milan, capitale de la Lombardie, région la plus touchée du pays, a commencé à préparer ses métros à la levée progressive du confinement pour tenter d’y faire respecter les distances de sécurité. L’Italie a annoncé jeudi son intention de rouvrir la semaine prochaine deux de ses aéroports fermés depuis presque deux mois, Ciampino à Rome et Peretola à Florence. Ces deux aéroports, fermés depuis le 13 mars, seront rouverts dès le 4 mai aux vols de passagers, a indiqué le ministère des Transports dans un bref communiqué.

Les entreprises et usines commencent à se préparer à leur réouverture sous haute sécurité. Le président du conseil italien, Giuseppe Conte, dans une interview au quotidien de gauche, La Repubblica, avait déjà annoncé la semaine dernière que le pays commencera à rouvrir ses usines le 4 mai dans le cadre de ses mesures de déconfinement, mais que ces dernières devront mettre en place « un respect rigoureux des protocoles de sécurité », comme la distanciation sociale ou le port du masque, avait-il expliqué. Lundi matin, une centaine d’ouvriers et de cadres de l’usine Fiat-Chrysler de Mirafiori, dans la banlieue de Turin, ont ainsi franchi le portail d’entrée. Ils ont passé un scanner thermique avant de recevoir les équipements de protection (masques, gants, lunettes).

Coronavirus au Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, le bilan des décès liés au Covid-19 a brutalement augmenté mercredi soir, incluant les morts dans les maisons de retraite. Le dernier bilan officiel fait état de 26 097 victimes du coronavirus, soit le deuxième plus lourd en Europe après l’Italie. Au total, plus de 165 000 personnes ont été testées positives à la maladie depuis le début de l’épidémie au Royaume-Uni. L’un des responsables des services de santé britannique, Steven Powis, a quant à lui souligné une baisse du nombre des patients admis dans les hôpitaux, surtout à Londres, ainsi qu’une réduction du nombre de patients en soins intensifs. Il a toutefois souligné sa « crainte » que les chiffres ne repartent à la hausse, appelant les Britanniques à poursuivre leurs efforts. Dans le pays, les Britanniques, le Premier ministre Boris Johnson en tête, ont observé une minute de silence pour rendre hommage au personnel soignant décédé en combattant le nouveau coronavirus. « Ce sont les héros morts au combat de la nation », a déclaré le ministre de la Santé Matt Hancock.

Les Britanniques doivent continuer de respecter les mesures de confinement, instaurées le 23 mars dans le pays, au moins jusqu’au 7 mai. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a appelé ses concitoyens à la patience. « Je sais que c’est difficile. Et je veux faire progresser l’économie aussi vite que possible, mais je refuse de gâcher les efforts et les sacrifices du peuple britannique et de risquer une deuxième épidémie majeure », a-t-il souligné après avoir jugé plus positivement : « Nous commençons maintenant à inverser la tendance ». « Si ce virus était un assaillant, un agresseur inattendu et invisible, et je peux vous dire de ma propre expérience que c’en est un, ce serait le moment où nous avons commencé à le maîtriser au sol. (…) Mais c’est aussi un moment de risque maximum », a-t-il expliqué.

Coronavirus en Inde

Le confinement de la population indienne est prévu jusqu’au 3 mai au moins afin d’endiguer la propagation du coronavirus, alors que le dernier bilan recense plus de 33 000 cas de Covid-19 et 1 079 morts des suites de la maladie. Un bilan vraisemblablement sous-estimé en raison de la faiblesse du dépistage du virus. Un groupe de scientifique a publié ce lundi 27 avril des pronostics sur l’évolution possible de l’épidémie de coronavirus, et ces chiffres confirment les dires la plupart des experts concernant l’Inde, à savoir que le pays ne constitue pas une exception dans le monde face au coronavirus, en dépit de ce que s’efforce à

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