Pierre Giraud livre ses états d’âme….

Les gens ne s’intéressent à rien tant qu’ils ne sont pas touchés personnellement. Le monde entier est basé sur des atrocités et des mensonges, partout autour de nous c’est le chaos, les vérités nous sont totalement cachées, on est dirigé par des psychopathes, les guerres partout, les viols, la pédocriminalité, la destruction des droits sociaux, la violence, le racisme, la maltraitance animale, la glorification du pouvoir et de l’argent, la jeunesse qui se perd, les gens qui s’abrutissent, etc.
Les gens disent « ouais je sais mais qu’est ce que tu veux qu’on fassent ? Prend pas la tête avec ça et profite de la vie ! » Ils te disent ça alors que leur vie se résume à métro boulot dodo sous anti dépresseur en continuant à croire au père noël à coup de vote tous les 5 ans, voyant leurs droits disparaître les uns après les autres, attendant leur retraite misérable, espérant avoir encore un minimum de santé après avoir passée toute une vie à n’avoir jamais été véritablement soi-même, la tête baissée à subir et tout accepter sans jamais avoir su dire NON et à se bousiller le corps entre médocs, alcool, drogues, tabac, pollution, malbouffe et autres saloperies pour oublier leurs rêves qu’ils ont enfouis au plus profond de leur cœur…
Suffit de simples constats, genre les programmes télés qui font le plus d’audience sont les émissions les plus vides de sens, les vidéos sur Internet avec le plus de vues sont les vidéos les plus connes, les célébrités les plus suivies et admirées sont les plus dépravées et sans valeurs, les médiats les plus regardés et partagés, sont les plus corrompus ! Les pages FB avec le plus de « J’aime » sont des pages basées sur le buzz, les ragots, des trucs chocs, le voyeurisme, les moqueries ou autres futilités…
C’est dingue que tout ce qui concerne la seule chose que nous ayons en commun, notre avenir, tout le monde s’en branle littéralement… On vit dans un système qui n’a aucun sens… Toutes les valeurs sont inversées, le bien est écrasé et le mal idolâtré.
Jamais dans leur vie les gens pensent à défendre leurs droits les plus élémentaires… Ils disent êtres conscients des problèmes du monde mais à peine ouvrent-ils les yeux qu’ils les referment instantanément… Quand tu sors vraiment de ce système corrompus et que tu prends assez de recul, refermer les yeux est IMPOSSIBLE.
Et c’est un calvaire que d’utiliser ton énergie chaque jours de ta vie face à une armée de zombie…
Parfois je préférerais être un abruti fini et vivre comme un imbécile heureux sans jamais rien capter autour de moi, prendre des selfies de mon assiette ou de ma tronche en espérant avoir des likes de gens qui s’en foutent de ma vie, les mêmes personnes que je follow en vivant à travers leurs vies oubliant de vivre la mienne et de ne penser qu’à ma petite gueule, ne voyant pas la chance d’avoir ce que j’ai mais seulement ce que je n’ai pas, ayant pour seule grande préoccupation de me demander comment je vais m’habiller vendredi soir pour aller en boîte, juste pour faire le beau devant des gens qui font la même chose que moi, sans but précis… Pour acheter des trucs qui me servent à rien avec de l’argent que je n’ai même pas, juste pour impressionner des gens que je connais pas…
Mais heureusement qu’il y a tout cet gens du peuple, Gilets Jaunes, révoltés, insoumis, rebelles, libres penseurs, anarchistes, artistes, marginaux, utopistes et bienveillant envers les plus démunis, qui se bougent le cul chaque jour pour changer ce monde. Merci à toutes et tous d’être ce que vous êtes aux quatre coins du monde !
PS : certain(e)s diront que je suis pessimiste moi je dirais que je suis réaliste. J’ai malgré tout grand espoir que tout ça puisse changer et une foi inébranlable en l’Humanité.
Sachez que si vous ne vous sentez pas à votre place dans ce monde c’est que vous êtes là pour en créer un nouveau. Vous n’êtes pas seuls !
J’espère que vous recevrez mon message tel que j’aimerais qu’il soit reçu et qu’il puisse raisonner dans le cœur et les âmes du plus grand nombre…

1 Comment

  1. Merci Pierre pour cet état de fait, qui n’est aucunement un état d’âme. Selon le philosophe Spinoza, l’âme (ou esprit) n’est que l’idée du corps..

    Ignorer ou mépriser l’histoire fait aussi de nous des aveugles

    Les générations qui nous précédent ont hérité successivement de traditions politiques et morales, issues d’une histoire écrite par le pouvoir des vainqueurs, c’est-à-dire par un récit fabriqué de coupables silences, plus particulièrement sur le racisme scientifique et l’ethnocentrisme .

    Ce qui nous évite à repartir de zéro pour inventer notre langage et négocier nos formes de vie collective, sans mesurer les conséquences dans nos vies actuelles de la réalité du génocide du peuple amérindien ni celle de l’esclavage ou celle d la Shoa .

    Venant au monde, nous ne recommençons pas individuellement l’invention de notre « animalité humaine », puisqu’elle est le produit d’une histoire particulière falsifiée, qui, par le biais de l’intuition individuelle insiste sur la prédominance de l’esprit sur les choses.

    C’est ainsi que nous subissons, tout en construisant inconsciemment nos propres croyances, un « système de pensée magique » (y compris au Café des libertés) qui organise juridiquement, historiquement et subjectivement notre cadre de vie.

    De telles « illusions de savoir » peuvent diriger les actes d’un individu ou d’une société.

    Des opinions ou des idées largement répandues dans le public deviennent des traditions ou des préjugés qu’il est souvent difficile de déraciner par le rationnel, l’étude, la vérification ou la réflexion.

    Nous n’avons pas connaissance d’une société qui aurait pu substituer durablement sans des croyances communes qui, placées au-dessus des individus, cimentent le corps social. Au cours de l’histoire, ce sont les rites, les religions ou, comme du temps de la Rome antique, un ordre juridique autonome qui remplit ce rôle.

    C’est le « monde commun » selon Hannah Arendt , qui nous permet de vivre ensemble en y confrontant nos idées et nos contradictions : « Nous avons tous des idées toutes faites héritées de notre milieu familial, éducatif ou social, que nous ne remettons pas en question par un raisonnement critique rationnel. Ces idées reçues, rabâchées ou transmises depuis parfois plusieurs générations, sont des « illusions de savoir » » et se nourrissent de préjugés « qui changent les hommes d’êtres raisonnables en brutes, en leur ôtant le libre usage de leur jugement, le discernement du vrai et du faux, et qui semblent avoir été forgés tout exprès pour éteindre, pour étouffer le flambeau de la raison humaine » (Spinoza, Préface du Traité théologico-politique).

    Pour en débusquer le préjugé, le dogme ou la croyance, la méthode scientifique ne reconnaît pas d’autre autorité que les faits.D’autant plus que dans un monde congestionné par les images, les informations et les injonctions de tous ordres, il est difficile de penser par soi-même, et encore moins de développer une pensée critique et dialogique.

    Or, mettre en doute les vérités acquises revient à s’ouvrir entièrement aux faits et à se méfier de la limitation de nos connaissances. Toutefois, la politique et l’économie ne sont pas des sciences, car non reproductibles.expérimentalement.

    Une minorité et son armée de mercenaires en « cols blancs » mènent l’humanité à la mort sociale, tout en détruisant physiquement notre environnement. Par la nécessité de notre survie, nous devons nous y opposer radicalement en totalité et sous toutes ses formes particulières. Pour Günther Anders, in « Et si je suis désespéré que voulez-vous que j’y fasse ? 1977 »: « S’il existe la moindre chance, aussi infime soit-elle, de pouvoir contribuer à quelque chose en intervenant dans cette situation épouvantable, dans laquelle nous nous sommes mis, alors il faut le faire » .

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