Arrestation de Maxime Nicolle en marge du défilé du 14-Juillet

Par franceinfo – France Télévisions Mis à jour le 13/02/2019 | 18:56 – publié le 13/02/2019 | 18:10

« Il est ciblé parce qu’il est l’une des figures des ‘gilets jaunes' », dénonce son avocat

Maxime Nicolle, figure du mouvement des « gilets jaunes », a été interpellé dimanche matin et placé en garde à vue pour « organisation d’une manifestation illicite ». Il a été relâché dans l’après-midi.

Maxime Nicolle a été interpellé peu avant 9 heures dimanche 14 juillet sur l’avenue de Friedland, une artère qui n’est pas dans le périmètre interdit aux rassemblements de « gilets jaunes » par la préfecture de police, pour « organisation d’une manifestation illicite ». Il a été libéré vers 16h et la procédure à son encontre a été classée sans suite. Pour son avocat, Juan Branco, « il est ciblé parce qu’il est l’une des figures des ‘gilets jaunes », a-t-il dénoncé sur franceinfo. Il sait très bien qu’à travers lui on cherche à humilier le mouvement et lui donner le coup final. »

L’avocat dénonce des arrestations préventives sans délit

Maxime Nicolle « est parfaitement conscient qu’il n’a commis aucun délit », a encore assuré son avocat. Il a été arrêté « par 15 policiers casqués qui sont arrivés à moto, l’ont encerclé et l’ont envoyé directement en garde à vue en disant ‘ça y est, on a trouvé le troisième' », a-t-il affirmé. « C’est inquiétant qu’on ait en pleine rue des arrestations préventives pour des personnes qui n’ont à aucun moment commis la moindre illégalité », a poursuivi l’avocat. Selon Juan Branco, Maxime Nicolle avait seulement prévu de tourner le dos au président de la République lors de sa descente des Champs-Elysées. « Il faut s’interroger sur notre degré d’acceptation des dérives actuelles du gouvernement », a-t-il estimé.

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