« Gilets jaunes » : le lanceur de balles de défense reconnu comme « arme de guerre » par la réglementation internationale

Lorsqu’ils sont exportés, les LBD sont vendus sous la catégorie « matériel de guerre », remarque « Le Canard enchaîné ».

Un policier avec un LBD à la main, à Toulouse (Haute-Garonne), le 20 avril 2019.  (FREDERIC SCHEIBER / HANS LUCAS / AFP)

Les désormais célèbres lanceurs de balles de défense sont classées comme « armes de guerre » par la réglementation internationale. C’est ce que note Le Canard enchaîné, mercredi 24 avril. Lorsqu’ils sont exportés, les LBD sont vendus sous la catégorie « matériel de guerre », remarque le journal.

Selon Le Canard enchaîné, cette classification s’explique par le fait que le LBD est, à l’origine, un lance-grenades militaire utilisé comme une arme anti-émeute. « Les règlements internationaux qui prennent notamment en compte le calibre des engins empêchent de les classer comme armes civiles », affirme l’hebdomadaire.

Depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes »de nombreuses voix, dont celle du Défenseur des droits, ont réclamé l’interdiction du LBD, accusé d’être à l’origine des blessures graves de dizaines de manifestants. Six organisations ont d’ailleurs déposé une question prioritaire de constitutionnalité en ce sens, devant le Conseil d’Etat. Mais ce dernier a refusé, le 12 avril, de saisir le Conseil constitutionnel sur la question, comme le réclamaient les associations.

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