LR: Certaines formulations dérangeantes dans cet article provenant d’un site d’extrême droite, amateur de théories complotistes, mais la question posée sur l’origine de l’incendie de Notre-Dame de Paris mérite d’être posée et le silence de l’architecte en chef des monuments historiques en charge de cette cathédrale est surprenant. Comme lors de la destruction des tours du World Trade Center, la théorie officielle manifestement fausse a généré une avalanche de théories complotistes, c’est bien parti avec NDDP.
par Pierre-Alain Depauw pour Médias Presse :
Antoine Pasquier, rédacteur en chef du pôle Magazine chez France Chrétienne, confirme une information qui circulait discrètement depuis ce matin : le ministère de la Culture a interdit aux architectes des monuments historiques de répondre aux interviews au sujet de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Nous n’aurons plus le droit à ce type d’émission sur LCI avec Pujadas car cela pourrait faire réfléchir et mettre en doute la version officielle !
Cette censure au nom de la lutte contre les « fausses informations », montre au contraire que l’on veut nous cacher quelque chose !
Un homme s’interroge sur cet incendie, et cet homme n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de l’architecte Benjamin Mouton, ancien architecte en chef de Notre Dame de Paris qui a œuvré sur le chantier de la cathédrale pendant 13 ans, afin de la mettre aux normes sécuritaires.
Interrogé par Pujadas sur la chaîne LCI, il se perd en conjecture et à la question : « est-ce que vous avez été surpris que ce feu se soit propagé si rapidement ? »
Il répond : « tout à fait, incompréhensible !, c’est du très vieux chêne, et il a brûlé comme une allumette, comme si c’était une autre essence !, je ne comprends pas ! la propagation est extrêmement curieuse… des chênes vieux de 800 ans, ça ne brûle pas si facilement (…) toute l’installation électrique avait été remise aux normes, et la question d’un court-circuit doit être tout à fait écartée (…) des alarmes incendies ont été installées, reliées directement aux pompiers (…) deux hommes étaient présents en permanence, jour et nuit, pour aller voir dès qu’il y a une alerte, prévenant les pompiers dès que le doute est levé (…) je suis quand même assez stupéfait ! ». lien
Vidéo de Benjamin Mouton & André Bercoff à propos de Notre-Dame :
Notre-Dame : le gouvernement a-t-il interdit aux architectes des monuments historiques de répondre aux interviews ?
Il n’y a pas eu d’interdiction formelle, mais la communication est davantage centralisée, et les architectes en chef des monuments historiques doivent désormais adresser les demandes d’interview et les éléments de réponses envisagés au cabinet du ministre de la Culture.
Question posée par EldoRhaan le 19/04/2019
Bonjour,
Votre question renvoie à un tweet du journaliste Antoine Pasquier, rédacteur en chef de Famille chrétienne, affirmant qu’une instruction avait été donnée aux architectes en chef des monuments historiques de ne plus répondre aux interviews sur Notre-Dame.
Un tweet parfois interprété (en témoignent les commentaires) comme relevant une volonté de censure, ou de mise au pas. Les architectes en chef des monuments historiques (ACMH) sont en effet des fonctionnaires d’Etat, même s’ils sont d’un genre particulier, puisqu’ils ont le statut libéral. Au nombre de 39, ils interviennent chacun dans leur circonscription pour les travaux de restauration des monuments historiques classés dans leur zone, et sont payés en honoraires par les deniers publics. Ils ont aussi la possibilité d’avoir une activité privée. Depuis l’incendie de Notre-Dame, en raison de leur expertise, ils ont été très sollicités dans les médias occupés à essayer de lever les nombreux mystères sur les causes de l’incendie ou l’état de la cathédrale. Trop loquaces pour le ministère ?
A LIRE AUSSINotre dossier : L’incendie de Notre-Dame
«Si des consignes dans la communication ont bien été données, il n’y a pas d’interdiction, dément un architecte des monuments historiques. La preuve, je suis occupé quasiment exclusivement à répondre à la presse depuis deux jours. Il y a eu une concertation mardi matin entre les représentants de la compagnie des architectes en chef des monuments historiques et le ministère. L’idée était de demander aux architectes de ne pas dire ce qu’il ne savait pas. Il y a eu beaucoup d’émotion, les questions ont afflué. On est dans une société qui veut des explications tout de suite, y compris quand il n’y en a pas encore.»
Parole contrôlée
Parler de censure, c’est une fake news, assure Charlotte Hubert, présidente de la compagnie des ACMH. Elle confirme «avoir eu une mise au point avec le ministère sur la question de la communication mardi en fin de matinée». A la suite de quoi un mail a été envoyé vers midi pour demander aux architectes de suspendre les interviews avec la presse pendant un moment, le temps de mettre en place une chaîne d’informations sûres. «Mais ça n’a duré que quelques heures. Les choses se sont organisées depuis.»
La parole est clairement plus contrôlée depuis. Les architectes adressent ainsi au ministère les demandes d’interviews. Un mail en ce sens a été envoyé mardi. Un de ses destinataires nous en a fait la lecture : «Le ministère exige que les demandes d’interview et éléments de langage envisagés dans la réponse aux questions doivent être annoncées et autorisés préalablement par le cabinet du ministre.» Le ministère envoie également aux architectes des points précis sur l’état de Notre-Dame et l’avancement de la sécurisation. «Le but c’est de donner des infos fiables. Nous ne sommes pas tous sur le chantier, justifie Charlotte Hubert. L’émotion nous a montré que c’était un sujet suffisamment important pour qu’on ne dise pas n’importe quoi. Mais nous n’avons rien à cacher… »
Stupéfaction
«Ça partait un peu dans tous les sens. On n’est pas des professionnels de la com. C’est une matière très technique, des propos ont pu être mal interprétés», concède un architecte. Plusieurs interlocuteurs pointent en exemple l’interview remarquée de Benjamin Mouton à LCI. L’ex-architecte en chef de Notre-Dame avait dit sa stupéfaction devant la vitesse à laquelle l’incendie s’était propagé. «Incompréhensible. C’est du très vieux chêne. Et il a brûlé comme des allumettes»,avait-il notamment déclaré, ajoutant : «La propagation est extrêmement curieuse.» Des paroles volontiers reprises par les tenants d’une piste non accidentelle, et qui circulent énormément sur le Net depuis.
«L’idée c’est d’éviter aussi la multiplication des opinions, juge un autre architecte. On s’en remet un peu plus à Charlotte Hubert.» Laquelle concède être lancée dans un marathon médiatique, mais nie toute interdiction faite à ses collègues de parler : «celui que les médias aimeraient avoir, c’est Philippe Villeneuve, qui est l’architecte en chef de Notre-Dame, mais il a autre chose à faire», dit Charlotte Hubert, qui est donc sa « porte-parole ». Et qui, de fait, est omniprésente depuis trois jours pour répondre à la presse. De même que le ministre Franck Riester qui occupe une place centrale dans la communication autour du devenir de la catéhédrale.
Contacté par CheckNews, le ministère nous a finalement envoyé cette réponse : «aucune circulaire n’a été diffusée aux architectes avec pour consigne de ne pas répondre aux journalistes. Devant l’afflux des demandes, il a simplement été demandé à la compagnie des architectes en chef des monuments historiques d’avoir un point unique d’entrée pour coordonner le tout, ce qui est assuré par la présidente de la compagnie Charlotte Hubert.»
Cordialement
Edit : mise à jour à 22h51 vendredi 19 avril avec ajout de la réaction du ministère
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