« REGARDEZ, TOUT LE MONDE EST EN TRAIN DE VOMIR »
« Vous nous gazer vous voulez qu’on fasse comment ? Regardez, tout le monde est en train de vomir », explique une manifestante suite à un gazage massif à Toulouse. Pour cet acte 22 des Gilets jaunes, la répression est sans précédent suite notamment à l’adoption de la loi « anti-casseurs ». « On a plus le droit de manifester » demande un homme ?
samedi 13 avril
Un blessée une femme en pleur. Les forces de l'ordre empêchent les manifestants de sortir après un garage massif. #GiletsJaunes #ActeXXII #Toulouse pic.twitter.com/uMWQ2MCEO4
— Frédéric A. (@frederic_RTfr) April 13, 2019
Pour la première journée de manifestation depuis l’adoption de la loi anti-casseurs, la mobilisation est massive ce samedi à Toulouse. Un appel à se réunir là-bas pour l’acte 22 circulait sur les réseaux sociaux, les forces de police n’ont pas attendu pour réprimer et ont, dés le début de la manif, nassé les manifestants au niveau de Jean Jaures, bloquant les accès et gazant violemment la nasse géante. Tout pour empêcher les Gilets jaunes de manifester.
Dans cette nasse géante, les policiers ont chargé, à coups de gaz lacrymo, de grenades de désencerclement, avec des charges et frappes incessantes sur tout ce qui bouge. Les baceux étant également à l’offensive, multipliant les charges violentes. Les blindés et les canons à eux sont également au rendez-vous, même s’ils n’ont pas été encore utilisés.
Comme on peut l’apercevoir et l’entendre dans les lives, selon les manifestants sur place, la répression ce samedi est sans précédent et plus forte que les actes précédents, certains parlant de « scènes de guerre ».
#ActeXXII : Violente répression policière à #Toulouse.
Je n'ai jamais vécu un tel déchainement de violence :
➡️ 4 fois gazés en tentant de rejoindre pacifiquement le cortège #GiletsJaunes. pic.twitter.com/uprOQ35hMH
— Nikola Dobric 🔻 (@Nikola_Dbrc) April 13, 2019
Les forces de police ont également empêcher la jonction entre les militants syndicaux, notamment le cortège de la CGT, qui a appelé à la mobilisation ce samedi pour protester contre les mesures liberticides et antidémocratiques adoptées dernièrement par le gouvernement et pour une hausse des salaires, et les Gilets jaunes qui tentaient de rejoindre le cortège syndical en scandant des slogans en « l’honneur des travailleurs », avec des gaz lacrymo.
Une politique de la terreur qui n’a pas les effets escomptées puisqu’elle n’entache pas la détermination des Gilets jaunes et leur volonté de manifester. Après être sorti de la nasse géante, les manifestants ont reformé des cortèges et défilent toujours, dans une ambiance combative, à coup de slogans contre la répression policière et la politique antisociale de Macron, dans les rues toulousaines. Sous les gaz lacrymo, grenades de désencerclement et charges incessantes des baceux.
#ActeXXII : Violente répression policière à #Toulouse.
Je n'ai jamais vécu un tel déchainement de violence :
➡️ 4 fois gazés en tentant de rejoindre pacifiquement le cortège #GiletsJaunes. pic.twitter.com/uprOQ35hMH
— Nikola Dobric 🔻 (@Nikola_Dbrc) April 13, 2019
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