LR: Dans le monde décrit par Orwell, la guerre c’est la paix, la vérité le mensonge….
La patronne de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a accordé un entretien au « Parisien », jeudi.
Des violences policières ont-elles été commises lors des manifestations des « gilets jaunes » ? « Je réfute totalement le terme de violences policières », déclare Brigitte Jullien, la directrice de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), dans un entretien au Parisien publié jeudi 13 juin.
« Il y a eu des blessures commises à l’occasion de manifestations durant lesquelles la police a fait usage de la force. Notre travail est de chercher à savoir si cet usage était légitime et proportionné, explique la patronne de la « police des polices ». Nous devons évaluer la proportionnalité et la légalité de la riposte. Il y a peut-être eu des situations où cela n’a pas été le cas. Mais il est encore trop tôt pour le dire », ajoute-t-elle.
Encore aucun policier suspendu
Interrogée sur l’absence de suspension de policier, Brigitte Jullien répond que « pour qu’il y ait suspension, il faut qu’il y ait faute ». Elle rappelle qu’« à ce jour, aucune enquête n’a permis de conclure que la responsabilité d’un policier était engagée à titre individuel ». Mais elle n’écarte pas une telle éventualité : « Cela ne veut pas dire que cela n’arrivera pas. »
En mars, lors d’une réunion du grand débat national, Emmanuel Macron a jugé « inacceptable dans un Etat de droit » de parler de violences policières. Il a affirmé qu’il « refusait » cette expression pour décrire les blessures « malheureusement » subies par des participants au mouvement des « gilets jaunes ».
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