« Gilet jaune » : 4 mois de prison avec sursis pour un message « anti-flic »

LR: Certains enchaînements nécessitent de recourir aux bonnes attitudes des enfants face à une situation incongrue qui demandent tout le temps, pourquoi, pourquoi? Des questions que les bureaucrates obtus et dorlotés du syndicat « Alliance » ne veulent pas se poser…
BOURSORAMA AVEC AFP SERVICES06/09/2019

L’homme qui avait inscrit ce message « anti-flic » sur sa camionnette devra également verser 1.000 euros de dommages-intérêts au syndicat Alliance police nationale, partie civile dans ce procès.

Un rassemblement de « gilets jaunes » en août 2019 à Montceau-les-Mines. ( AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK )

Le message ? « Flic suicidé, à moitié pardonné ». Un « gilet jaune » de 69 ans, qui avait apposé à l’arrière de son fourgon une affiche portant cette mention, a été condamné vendredi 6 septembre à Montauban (Tarn-et-Garonne) à quatre mois de prison avec sursis. « Le slogan est le plus idiot que j’aie trouvé », a déclaré ce « gilet jaune » estimant à l’ouverture de son procès, qu’il avait agi en « mouton de Panurge ».

En outre, il devra verser 1.000 euros de dommages-intérêts au syndicat Alliance police nationale, partie civile à ce procès. Poursuivi pour « outrage sur personnes dépositaires de l’autorité publique », il encourait jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende.

Le 22 avril, des passants avaient découvert à Caussade le message placardé sur la lunette arrière de la camionnette du « gilet jaune » et avaient prévenu la gendarmerie.

Vague de suicides sans précédent dans la police

Lors de certaines manifestations, notamment à Paris, des « gilets jaunes » ont lancé « Suicidez-vous, suicidez-vous » aux forces de l’ordre, alors que la police est touchée depuis le début de l’année par une vague de suicides sans précédent.

Au 22 août, 47 policiers s’étaient suicidés, selon la police nationale. En 2018, 35 policiers et 33 gendarmes s’étaient donnés la mort, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Avant l’ouverture de l’audience, environ deux cents policiers ont manifesté devant le palais de justice de Montauban.

« Trop, c’est trop ! »

« On était nombreux devant le tribunal et je pense que plus cela va aller, plus les actions vont se durcir et grossir (…). On ne veut pas du laxisme de la justice pour que ce genre de fait ne se réitère plus et faire en sorte que ces individus soient sanctionnés fortement », a déclaré le secrétaire général du syndicat Alliance police nationale, Fabien Vanhemelryck.

« Pour Alliance police nationale, trop c’est trop, cette haine anti-flic qui se propage en toute impunité dans une certaine frange de la population doit cesser, les insultes à la mémoire de nos collègues et le manque de respect envers eux et leurs familles n’ont que trop duré », affirme le syndicat dans un communiqué appelant les fonctionnaires à ce rassemblement.

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