Le dimanche 6 Octobre à 14h à Forcalquier « Carnaval de la Fin »

De : <PACA@extinctionrebellion.fr>
Date: mar. 24 sept. 2019

Bonjour,

Vous trouverez en p-j une invitation à participer à un événement prévu le dim 6 octobre de 14h à 17h à Fo rcalquier. Une invitation à le coorganiser avec nous ou plus simplement à se l’approprier selon vos envies et pour le moins à être présents ce jour-là!  Nous sommes un tout nouveau groupe d’Extinction Rébellion (XR) sur le secteur de Forcalquier et notre envie est de créer au travers de ce « Carnaval de la Fin » un moment de rencontres et d’échanges avec toutes les personnes ou collectif sensibles aux problématiques socio-écologiques ainsi qu’une sensibilisation du « grand public ».  Avec l’espoir que surgisse un mouvement citoyen conséquent et décidé à faire face aux défis de notre époque.

N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement supplémentaires!

Extinction Rébellion est le tout dernier mouvement international apparut au R.U il y a 1 an. Il se définit comme un mouvement de désobéissance civile non-violent et a-partisan en lutte pour le vivant. Son action vise à infléchir les choix sociétaux et macro-économiques afin d’atténuer les graves conséquences de cette 6ème extinction de masse qui a débutée et qui va tous nous impactée fortement dans un futur proche. Face à cette urgence et à l’inertie de nos dirigeants politiques et économiques, les derniers espoirs reposent sur une mobilisation massive des citoyens afin d’obtenir rapidement la mise en place de mesures adéquates et équitables. Nous insistons tout particulièrement sur la dimension socio-écologique de notre approche car il n’y a pas lieu selon nous de séparer les crises sociales des luttes écologiques. Les unes sont corollaires des autres et toutes les solutions viables, honorables et respectueuses ne pourront que reposer sur de nouveaux liens et paradigmes établis entre l’humanité et les &#2 33; cosystèmes naturels autant qu’entres les Hommes eux même.

Le défi est énorme et à la hauteur de l’enjeu car l’humanité court à sa perte. Le moment est venu de faire preuve de courage, de force et de clairvoyance au-delà de nos préoccupations quotidiennes afin de réunir nos énergies et de poursuivre nos rêves et idéaux de justice, d’égalité, de fraternité et d’amour.

Peu de questions restent finalement à se poser: où est désormais l’essentiel? Comment ne pas le perdre de vue, pour chacun de nous et pour nous tous?

En espérant que nous essayerons d’y répondre ensemble! Pourquoi pas dès ce dimanche 6 octobre?

Au plaisir de vous croiser! N’hésitez pas à partager ce courrier!

Le groupe Extinction-Rébellion local,

ce 22 septembre 2019


Bonjour vous tous !

Original de faire germer des idées en automne !…

Par un étrange effet des crises socio-écologiques qui s’aggravent, nous avons trouvé une graine que nous aimerions semer avec vous…

Le CARNiVALE de la Fin

L’idée:
1) Rassembler toutes les énergies, personnes et collectifs de notre territoire sensibles à ces questions de
crises socio-éCOlogiques.

2) Se COordonner pourn une Marche Percutante dans Forcalquier le Dim 6 octobre à 14H.
Que chacun puisse se l’approprier avec ses envies et ses propres moyens d’expression.

3) Souligner l’urgence de notre époque : « NOUS N’AVONS PLUS LE TEMPS ». Nous sommes déjà
entrés dans la 6eme extinction de masse et ça va faire mal !! Les responsables politiques et économiques
ont le pouvoir et le devoir d’appliquer des solutions viables et équitables à grande échelle mais ils ne se
bougent pas et c’est insupportable!

4) Pousser un cri de détresse pour se faire entendre.
« Nous sommes le vivant qui refuse de se faire sacrifier »
« Nous sommes la forêt qui brûle »
« Nous sommes les humains disparus, mutilés, piétinés »
« Nous sommes les océans qui dépérissent »
« Nous sommes la biodiversité qui s’appauvrit »
« Nous sommes le système immunitaire de la Terre qui se défend »

5)Acter ensemble notre amour de la vie, notre besoin d’espoir et de courage, notre détermination à agir
pour limiter l’impact de cette crise, notre envie de partager et de préserver ce qu’il y a de plus beau en chaque
humain, continuer à rire, à festoyer, à nourrir notre énergie vitale !

Quelques pistes visuelles pour le cortège à compléter, s’approprier, à peaufiner…
Des arbres morts- Cercueil de la biodiversité- Diffusion du requiem de Mozart – Scientifiques et leurs rapports alarmants- Des martyrs?- Des grandes photos d’animaux ‘plastifiés’, de paysages ravagés, etc…- Se vêtir en noir- La section médicale, ses seringues et ses médocs.- Du feu (torches, cracheurs de feu,…)- Globe terrestre en suspension-Section radiation, combi blanches et masques à gaz….A vous de voir !!

Parcours :Du grand parking à côté du village vert à 14h, trajet par la route principale jusqu’à la place de la mairie vers 15h…

Fin probable vers 17h.

Pas de déclaration de l’événement.

Ambiances…. Après le défilé en mode grave et solennel, des temps de prise de paroles libres ou d’actions
plus statiques pourraient prendre forme sur la place du Bourguet. L’ambiance pourrait retrouver peu à peu de la
légèreté et de la joie propre aux carnavals….musique, danse, expressions artistiques, corporelles…
informations, discussions, débats pour favoriser la création de lien….Libre cours à nos envies !!

En résumé….Un moment d’expression visuelle, verbale ou artistique à inventer par toutes personnes
ou collectifs sensibles aux défis de notre époque.

Une manifestation populaire, familiale et tout public en 2 parties : un temps de marche solenelle pour
marquer notre conscience de la gravité de la situation et un moment plus festif pour témoigner de notre
énergie, de notre détermination à ne pas se résigner, de notre amour du vivant, de notre solidarité…

Et vous ? Libre cours à vos idées, vos envies, vos remarques, vos questions, vos réalisations, vos
participations diverses !N’hésitez pas à nous faire vos retours et construisons tous ensemble une forte et belle
expression collective afin de relier nos énergies face à cette situation d’urgence catastrophique.

Sylvain, Guillaume, Tania, Raphaël, Laurent, Zora, Tina, Pierre… et tous ceux qui nous manquent…

Relions-nous !

Contact 0637148451 ou courriel r io f orcapitale @protonmail.com

A bientôt !


Tribune de déclaration de rébellion d’Extinction Rebellion France
Ce texte, signé par près de 600 personnes à la date de sa publication le 22 mars, a recueilli 1576 signatures au 9 avril. Apportez vous aussi votre soutien. Votre nom ne sera pas rendu public sans votre accord.
Il y a urgence. Notre survie sur Terre est menacée et nous devons agir maintenant.
Le dernier rapport du GIEC indique que des changements rapides et de grande envergure doivent être menés si nous voulons limiter au maximum l’augmentation de la température moyenne mondiale. D’après le secrétaire général de l’ONU, nous avons jusqu’à 2020 pour agir.
Montée des eaux, inondations, sécheresses, épidémies, famines, réfugié·e·s climatiques : les conséquences nous frappent déjà, et en premier lieu les plus démuni·e·s.
L’urgence n’est pas seulement climatique : les ressources en eau diminuent ; l’eau, l’air et les sols sont pollués ; et nous mettons en danger la survie de nombreuses espèces végétales et animales, mais aussi pour la première fois, la nôtre. Les écosystèmes sont désormais atteints au point de compromettre la survie de l’humanité. Ce n’est pas une crise passagère. Il n’y aura pas de retour en arrière : jusqu’à 35 000 espèces disparaissent chaque année, et elles ne réapparaîtront pas ; une grande partie des ressources finies s’épuisent et ne se régénéreront pas avant des millions d’années; les littoraux et îles engloutis par la montée des eaux, les lacs et rivières asséchés par le
réchauffement, les forêts dévastées par les incendies ne retourneront pas à leur état antérieur. Les
changements sont irréversibles.
Nous, habitantes et habitants d’un pays développé, avons conscience que le modèle économique en place est en grande partie responsable de cette situation. Nous avons fait les « gestes pour la planète », scruté notre empreinte carbone, signé des pétitions, marché pour le climat. Et rien de cela n’a suffi. Car, pendant ce temps, les industriels ont continué de polluer et d’épuiser les ressources.
Les compagnies pétrolières et de transport aérien et maritime sont toujours exemptées de taxe carbone. Les banques continuent d’investir des milliards dans les énergies fossiles. Pendant que des millions de personnes subissent la précarité énergétique, des multinationales, dont les méthodes annihilent les écosystèmes, sont subventionnées pour extraire des ressources. Pendant que des
citoyen·ne·s et des élu·e·s se battent sur leur territoire pour préserver forêts, bocages, rivières…, de « grands » projets délirants soutenus par les finances publiques continuent de voir le jour.
Nous ne sommes pas dupes des discours qui visent à nous rendre toutes et tous également coupables de la catastrophe en cours. Dans ce monde, 70 % des gaz à effet de serre émanent de 100 entreprises. Nous ne nous laisserons pas abuser par des mesures culpabilisantes visant les plus pauvres, alors que les premier·e·s responsables ne cessent de s’enrichir.
Nous n’avons plus confiance en la capacité, ni en la volonté de ce gouvernement ou d’un autre de prendre, sans une forte pression populaire, les mesures que la situation rend nécessaires. La France ne respecte pas même l’accord de Paris, dont elle s’était fait le symbole : loin d’avoir baissé, nos émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 2 % en 2017. En refusant de remettre en question le modèle économique qui nous a conduit à cette situation, et en refusant de reconnaître qu’une croissance infinie dans un monde aux ressources limitées n’est pas viable, notre gouvernement est complice. Quand l’État abandonne délibérément sa responsabilité de protéger ses citoyen·ne·s, il rompt lui-même le contrat social. La révolte devient alors notre droit le plus sacré, et notre devoir le plus indispensable.
Parce que chaque dixième de degré compte, parce que chaque espèce disparue compte, parce que chaque minute compte, nous appelons à la désobéissance civile. Nous sommes prêt·e·s à enfreindre la loi et à en subir les conséquences, y compris l’emprisonnement.
La Rébellion commence maintenant. (https://soutenir.framasoft.org/?
f=macaron)
Framaforms (https://framaforms.org) est un service en ligne libre, gratuit, sans publicité et respectueux de vos données permettant de générer des formulaires (sondages, enquêtes, pétitions, etc.).
Ce service (et bien d’autres) vous est proposé par l’association Framasoft (https://framasoft.org), dans le cadre de sa campagne « Dégooglisons Internet (https://degooglisons-internet.org) ».
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f=macaron)

REVENDICATIONS
TELLES QUE FORMULEES EN JANVIER 2019
PAR LES GROUPES RECHERCHE & SYSTEMIQUE ET MESSAGES & MEDIAS  »  »  » «
EXTINCTION REBELLION FRANCE
VERSION COURTE
Nous exigeons :
1. La reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises écologiquesactuelles et une communication honnête sur le sujet.
2. La réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction de la
consommation et une descente énergétique planifiée.
3. L’arrêt immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et
terrestres, à l’origine d’une extinction massive du monde vivant.
4. La création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante d’une transition juste et équitable.
VERSION LONGUE
1. Le gouvernement, les élus et les entreprises doivent reconnaître les menaces inédites pesant aujourd’hui sur l’ensemble de la biosphère, humains compris. Ils doivent assumer ouvertement leur part de responsabilité dans la destruction des écosystèmes, le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, et reconnaître l’incompatibilité profonde entre le mode de développement économique actuel basé sur la croissance et la recherche du profit, et les limites de notre planète. Ils doivent admettre les liens entre crise écologique et crise sociale et renoncer à toute loi ou décision n’allant pas dans le sens de la résolution de cette situation mortifère et injuste.
La population doit être informée des risques, des changements à mettre en œuvre, et de leurs contreparties sociales et économiques. Nous demandons aux médias de mener un travail de fond sur les raisons de l’insoutenabilité de nos sociétés, de dire la vérité sur
la gravité de la situation et sur la profondeur des changements qu’il va falloir opérer si l’on veut y faire face.
2. Les “bonnes intentions”, les “accords non-contraignants” et les “feuilles de route” ne changeront rien à la situation. Nous entendons obliger le gouvernement à atteindre le zéro émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2025. Notre survie et celle des autres espèces ne doivent pas dépendre d’hypothétiques et lointaines solutions technologiques. Renoncer de nous-mêmes au modèle de croissance économique actuel
et à la consommation de masse avant que nous y soyons forcés par les limites planétaires est la seule option viable. Nous devons donc amorcer immédiatement une descente énergétique et l’abandon des combustibles fossiles. Cette politique devra être portée au niveau international par des accords contraignants afin d’engager un effort global à la mesure des enjeux.
3. L’extermination en cours de la vie sur Terre est d’une ampleur comparable aux grandes extinctions géologiques. La destruction des écosystèmes et des espèces animales et végétales par la surexploitation et la pollution sont une conséquence directe du développement de nos sociétés modernes. Les mesures compensatoires n’enrayent aucunement l’extermination massive en cours. La biodiversité doit être reconnue et respectée pour sa valeur intrinsèque et pas uniquement pour les “services” qu’elle nous rend. Nous nous battons pour que nos sociétés reconnaissent avec humilité leur place au sein de la biosphère et engagent une démarche de restauration écologique à la
mesure des dégâts causés.
4. Ces demandes nécessitent une mobilisation civile et solidaire d’une ampleur et d’une visée comparables à celles déployées en temps de guerre. Les gouvernements qui se sont succédé ces dernières années, aveuglés par une logique de croissance et de court terme, ont montré leur incapacité à s’occuper sérieusement de ces questions. Nous voulons donc que le pouvoir soit rendu aux citoyens. Au niveau local et régional, une démocratie plus vigoureuse et inclusive doit être mise en place. Au niveau national, nous demandons la création d’une assemblée citoyenne souveraine et adaptée à ce changement de société. Celle-ci sera garante du partage équitable de l’effort à
accomplir et de la solidarité avec les personnes les plus vulnérables.
Ce champ est nécessaire.

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