Une veuve de policier suicidé, outragée par les mensonges médiatiques, répond par une lettre explosive.

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🔴 Une veuve de policier suicidé, outragée par les mensonges médiatiques, répond par une lettre explosive.

Les suicides dans les forces de l’ordre – police, gendarmerie, police municipale – sont une véritable hécatombe. La hiérarchie est accusée de ne pas prendre le problème au sérieux et de ne rien faire pour endiguer le phénomène.
Parmi ses victimes, David C., brigadier chef de la CRS 09 de Rennes, 46 ans, marié et père de trois enfants, qui s’est ôté la vie chez lui avec son arme de service le 31 juillet.
Laura B., son épouse, qui fut celle qui a trouvé le corps sans vie de son mari, a été outragée par un article de France Bleu rapportant le suicide de son compagnon. Le texte prétend que le geste tragique de ce dernier “serait vraisemblablement lié « au contexte de sa vie privée“.
Cette femme en colère et veuve, a fait part de son indignation dans une lettre qu’elle a adressé à la rédaction, qui ne sera évidement pas publiée.
Depuis le 1er janvier 2019, 10 gendarmes se sont donné la mort, selon un décompte non officiel. Dans le même temps, 49 fonctionnaires de la police nationale et 8 policiers municipaux se sont ôtés la vie.
🔴 Voici la lettre de Laura.B adressée à France Bleue :
 » Je viens vers vous aujourd’hui pour vous faire part de mon indignation, ma colère et à la fois ma tristesse quant à la déliquescence de votre soi disant métier. très choquée
Je m’appelle Laura B. et je suis la compagne de Monsieur David C., brigadier chef de la CRS 9 que l’on a poussé à l’acte extrême le 31 juillet dernier. Ces mots que je vous envoie sont ceux d’une femme qui a perdu son compagnon, d’une mère qui a perdu le père de ses enfants.
Il n’est pas tolérable, pour moi comme pour l’ensemble des veuves et des orphelins des membres des Forces de l’Ordre, de lire de tels torchons. Que faites vous de votre métier? Où se trouve votre neutralité et votre devoir de ne délivrer que la justesse des faits? D’où prenez vous le droit d’exposer ainsi les raisons du suicide d’un policier? Du suicide d’un homme? Vous a-t-il exposé ses raisons?.. non.
Que faites vous de la lecture que les proches- et David a une grande famille que cela soit filiale ou la famille police- font de ce que vous qualifiez d’article?
Comment osez-vous prétendre détenir la vérité?
Comment osez-vous ignorer le problème de fond?
Comment assumer vous d’éviter ainsi le véritable sujet qu’est le dénigrement total du gouvernement pour ses flics, pour sa base, pour le tampon qu’ils sont, dernière barrière à une Révolution qui gronde?
Oui David avait des soucis perso comme nous en avons tous. Il était CRS, depuis 2013, policier convaincu de sa mission d’ordre public et surtout, pour lui, sociale, depuis 1995.
Policier par vocation, le système l’a petit à petit vidé de sa conviction à servir, à être utile, broyé, évincé des concours car, malgré sa persévérance et son travail acharné, il les passait avec la certitude de ne jamais rien obtenir, pourquoi?
Cherchez, faites votre travail d’investigation. Il en avait plus que marre de voir des médailles briller sur la poitrine des moins méritants. Ras l’bol, de bosser pour une France qui n’en a rien à foutre de sa police, ses gendarmes, son armée sous couvert d’anti-militarisme à la con.
Oui il en avait marre aussi de cacher son métier lors de repas avec des copains qui ne le connaissait pas bien parce que cela finissait toujours en diatribes anti-flic. Il me disait « on a qu’à dire que je suis prof de tennis »… Lui qui aimait tant aider, discuter et trouver des solutions plutôt que sévir. Même si il y a été contraint parfois.
J’ai honte de ma presse, vous devriez avoir honte de cette publication. Vous salissez votre propre métier.
A ceux qui commentent sur les différents réseaux avec des phrases du genre « et le suicide des agriculteurs, on en parle? », je vais simplement ajouter que David se battait bec et ongle pour la sauvegarde d’une terre biologique dans le village où nous nous sommes installés pour élever nos trois enfants dans un environnement sain, calme et serein. Et il se bat encore, car aujourd’hui plus qu’hier, cette bataille, d’abord humaine et juridique ensuite, dont il a été l’instigateur et qui a rallié nombre de personnes est la sienne. Indéniablement, la sienne.
Laura, Femme en colère d’un Membre des Force de l’Ordre. « 

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