Journée de mobilisation interprofessionnelle 

  • Ce jeudi 9 novembre est la quatrième journée de mobilisation interprofessionnelle majeure. A Paris, le cortège s’est élancé en début d’après-midi de la place de la République, direction Saint-Augustin, dans le 8arrondissement.
  • La CGT, FO, la CFE-CGC, la FSU, Solidaires, l’UNEF et l’UNL ont appelé à manifester afin de demander « le retrait du projet de réforme [et] pour ouvrir des négociations constructives afin d’améliorer le régime actuel ».
  • En tête du cortège parisien, le leader de la CGT, Philippe Martinez, a dénoncé « l’attitude provocatrice » du gouvernement et a émis « des doutes » sur la volonté de ce dernier de « discuter ».
  • Selon les premiers chiffres de mobilisation, 370 000 personnes ont défilé à Paris, selon la CGT. A Marseille, la manifestation a rassemblé entre 22 000 personnes selon la préfecture de police et 220 000 selon la CGT. A Toulouse, ils étaient entre 14 000 selon la préfecture et 120 000, selon la CGT. Nantes a rassemblé 8 400 personnes selon la police. Quant à Rouen, entre 7 400 manifestants, selon la police et 30 000 selon la CGT, se sont rassemblés jeudi.
  • La CFDT, qui n’appelle pas à la mobilisation ce jeudi, a proposé une « conférence de financement » des régimes de retraites, à laquelle le gouvernement s’est déclaré ouvert. Le syndicat, favorable au système par points, maintient son opposition ferme contre l’âge pivot.
  • Le trafic est toujours très perturbé sur les réseaux SNCF et RATP ce jeudi. Les grèves concernent également les avocats, les personnels des raffineries et les enseignants.
  • Les caisses de grève font le plein : les cagnottes pour soutenir financièrement mais aussi moralement les grévistes se sont multipliées depuis le début du mouvement.
  • Après plus d’un mois de grève dans les transports et un ralentissement pendant les fêtes, la mobilisation peut-elle s’élargir, ou va-t-elle s’essouffler ? Nos reporters, présents dans une dizaine de cortèges partout en France (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Rouen, La Rochelle, Besançon, Rennes, Metz et Caen) rendent compte de l’état d’esprit des opposants à la réforme.

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