L’épidémie ce 30/03/2020 en France et dans le monde

French Director General of Health Jerome Salomon speaks during a press conference in Paris, on March 28, 2020, on the eleventh day of a strict nationwide confinement in France seeking to halt the spread of the COVID-19 infection caused by the novel coronavirus. - The death toll from the coronavirus epidemic in Europe surged past 20,000 on March 28, 2020, even as the Chinese city where the outbreak began cautiously returned to life. Europe and the United States are facing a staggering increase in new cases of COVID-19 -- despite perhaps a third of humanity now living under lockdown. (Photo by GEOFFROY VAN DER HASSELT / POOL / AFP)
D’après les chiffres du gouvernement, on compte sur les dernières vingt-quatre heures :
M. Salomon a annoncé 3 024 décès à l’hôpital 
  • 1 592 hospitalisations supplémentaires dont 424 en réanimation ;
  • 418 décès à l’hôpital supplémentaires .
  • 792 retours à domicile supplémentaires.

les derniers chiffres de l’Italie ?

Le nombre de nouveaux cas de contamination au coronavirus a nettement baissé ce lundi, alors que le bilan quotidien des décès est, lui, reparti à la hausse, avec 812 morts en plus pour un total de 11 591, selon la protection civile. Avec 4 050 nouveaux cas, pour un total désormais supérieur à 100 000 (101 739), la progression quotidienne du Covid-19 est la plus faible depuis le 17 mars dans le pays.

9 000 personnes hospitalisées en Grande-Bretagne

Désormais, 9 000 malades du Covid-19 sont pris en charge dans les hôpitaux britanniques, alors que 1 415 personnes sont mortes depuis le début de l’épidémie au Royaume-Uni, selon des chiffres confirmés lundi après midi par les autorités britanniques.Downing Street a reconnu, un peu plus tôt dans la journée, que n’étaient rendues publiques que les morts intervenant dans les hôpitaux. Patrick Vallance, le conseiller scientifique en chef de Downing Street, s’est cependant voulu plutôt rassurant lundi, estimant que le « nombre des admissions dans les hôpitaux augmente, mais n’accélère pas ». Il espère qu’après « deux ou trois semaines » où « les choses vont empirer », « nous atteindrons un plateau, puis une baisse des admissions ». 


Alain Bx
le 30/03/2020

Évidemment la surmortalité est bien supérieure à 9%. Un autre mode de calcul, tout aussi recevable serait de partir du nombre instantané de décès Covid enregistrés (400 ce jour) rapporté au nombre quotidien « habituel » (1.700 environ en France), en majorant le ratio de 50% par exemple, pour tenir compte des décès Covid19 en dehors de l’hôpital (Epahd, domicile). À combien ce calcul aboutirait-il ? Eh bien au taux inaffichable de +35% !!! Évidemment, un tel calcul est sans doute faux, puisqu’il suppose que l’épidémie s’étale sur toute l’année, ce que personne n’imagine. Mais a contrario, peut-on raisonnablement donner un quelconque crédit au calcul très grossier et minorant de Salomon ?…


La mortalité est en hausse de 9% à l’échelon national

Le nombre de décès observés en France excède la moyenne attendue pour tous les âges dans cinq régions selon le directeur général de la Santé Jérôme Salomon.

Par Le Figaro – 
Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon s’exprime sur l’épidémie de Covid-19 durant une conférence de presse, le samedi 28 mars, à Paris. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

La vague du Covid-19 commence à se faire sentir dans les indicateurs démographiques. Dans son allocution quotidienne sur l’état de l’épidémie en France dimanche soir 29 mars, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a fait savoir que’à l’échelon national, «le nombre observé de décès sur la semaine 12 [du 16 au 22 mars] devient significativement supérieur à celui attendu, avec un excès de mortalité de 9%».

Plus dans le détail, Jérôme Salomon note qu’à l’échelon régional, une hausse de la mortalité tous âges confondus est observées dans cinq régions de France métropolitaine, à savoir le Grand Est, les Hauts-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté, l’Ile-de-France, et la Corse. «La surmortalité concerne des personnes de plus de 65 ans», ajoute-t-il par ailleurs.

Hausse dans l’Oise

Cette déclaration intervient deux jours après que l’Insee a exceptionnellement publié des statistiques extraites du Répertoire national d’identification des personnes physiques illustrant la hausse de la mortalité toutes causes confondues par rapport à la même période (du 1er au 16 mars) en 2019 dans un certain nombre de départements français.

Il apparaissait ainsi d’après ces données que les départements où la mortalité avait le plus augmenté sur cette période étaient Mayotte (+40%), le Haut-Rhin (+38%), la Corse-de-Sud (+31%), et les Deux-Sèvres (+27%). Dans l’Oise, où est apparu en février le premier groupement de cas importants en France, cette hausse s’établit à 14%

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