Coronavirus : ce sont les « gilets jaunes » qui tiennent « le pays à bout de bras », selon Rachida Dati

LR: Les C….. ça osent tout, et c’est même à ça qu’on les reconnait…!

BOURSORAMA AVEC AFP SERVICES06/04/2020 

Elle veut « mieux valoriser l’utilité sociale et revaloriser les salaires » de « cette France qui travaille tout en vivant dans des situations précaires.

Rachida Dati à Paris, le 15 mars 2020. ( POOL / PHILIPPE LOPEZ )

Ce sont les Français des « ronds-points » qui « tiennent le pays à bout de bras », alors que la crise du coronavirus « rend encore plus aiguës » les inégalités, a estimé dimanche 5 avril Rachida Dati.

« Cela fait des mois que nous entendons monter la colère d’une partie de la France » , déclare la maire du 7e arrondissement de Paris et principale rivale d’Anne Hidalgo aux municipales, dans un entretien au Journal du Dimanche. « Cette France qui travaille tout en vivant dans des situations précaires : aides-soignantes, infirmières, ambulanciers, aides à domicile, femmes de ménage, caissières, livreurs ou encore personnel pénitentiaire « .

« Ce sont ces Français, ceux qui nous ont alertés il y a quelques mois sur les ronds-points, qui tiennent aujourd’hui le pays à bout de bras ! », poursuit-elle, soulignant qu' »il faudra en tirer les conséquences et agir, à la sortie de la crise, pour mieux valoriser leur utilité sociale et revaloriser leurs salaires » .

« Je défend les classes populaires »

S’érige-t-elle en porte-voix des « gilets jaunes »? « Je défends les classes populaires qui travaillent », rétorque Rachida Dati. « Ceux qui étaient sur les ronds-points n’étaient pas des assistés, mais beaucoup de travailleurs pauvres. Cette crise du coronavirus va amplifier tous les problèmes pour lesquels nous avons eu des signaux d’alerte en amont ».

Pour Mme Dati, « il faudrait qu’un grand débat national soit lancé à la fin du confinement, en tout cas avant l’élaboration du prochain budget de l’État qui devra tenir compte de ce qu’a révélé cette crise ».

Selon elle, « on ne pourra pas revenir à la situation d’avant. Cela suppose donc de réfléchir à un autre mode de gouvernance, un plus grand contrôle des administrations et de leurs décisions, ainsi qu’une plus grande attention aux conditions de travail et à la protection des salariés ».

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« Quand on voit c’qu’on voit, et quand on sait ce qu’on sait, on a bien raison de penser ce qu’on pense et puis d’ne rien dire ! »

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